[Seraffin, Didier] Un enfant volé

Titre : Un enfant volé
Auteur : Didier Seraffin






Editeur : Philippe Rey
Genre: Roman
Pages : 134
ISBN : 9782848760926

Quatrième de couverture :

On ne sait qui il est ni d'où il vient. En ce soir d'hiver, dans une étable, il abat brutalement deux vaches, puis le fermier accouru, et enfin sa femme hurlante qui s'affale dans la neige. A l'intérieur de leur maison, il découvre un nouveau-né, qu'il emmaillote et emmène, sans la moindre hésitation. Commence alors une longue errance pour l'homme et le 'petit ange' attaché sur son dos : dans les villes désertes, les trains pris au hasard, les forêts, jusqu'à la rencontre avec les Renommieux, 'montreurs d'animaux', qui les intègrent dans leurs tournées. Là, au sein de cette famille fruste, dans le soin quotidien des lions, des tigres et des panthères, dans le perpétuel renouvellement de la vie nomade, l'homme et l'enfant vont nouer une singulière relation, jusqu'à l'effroyable tragédie qui clôt cette échappée sous haute tension.

Mon avis :


Un homme abat brutalement deux vaches, puis le fermier. Dans la ferme, il tue la femme, et s'empare d'un nouveau-né.
Qui est cet homme ? D'où vient-il ?
Nul ne le sait.
Il va errer dans les chemins, avec un petit corps, attaché dans son dos. Il n'éprouve aucun remords.
Il va travailler avec des " montreurs d'animaux" jusqu'au jour où un nouveau drame se produit.

L'auteur peint la marginalité de cet homme, mais aussi sa sauvagerie, sa violence, mais aussi sa douceur face à l'enfant, dont il a préservé la vie...

Je me suis demandée, pourquoi j'avais choisi ce livre. J'avais lu quelques lignes du quatrième de couverture. j'avais imaginé la suite. Mais pas du tout comme elle est, je dirais pour les "âmes sensibles " de s'abstenir de le lire. J'accepte certaines scènes dans les romans policiers, mais dans un roman, difficilement.

Ce livre a été écrit par Didier Séraffin, originaire de Rouen. C'est un premier roman .

Ma note : 2/5.

Merci pour ta critique Astazie!

Ce roman est bref, vaut-il le détour? La cruauté est-elle justifiée? Comprend-on le geste de l'homme? Je ne pense pas avoir envie de lire ce bouquin...

Non, la cruauté n'est pas justifiée. Le geste de l'homme face à la tuerie n'a pas été expliquée, je m'attendais à un rebondissement face à la situation. Mais non, rien, pas de regret non plus pour l'homme, il promène l'enfant accroché dans son dos, comme un vulgaire paquet. Parfois il a des gestes tendres.
La vie est là, mais aussi elle peut disparaître .


L'écriture est agréable, fluide.

« J’essaie de regarder loin, la neige et la nuit inventent un jeu inconnu de moi. Le froid se plaque sur ma poitrine, je l’arrête, le détourne. À l’arrière, le petit ange est protégé. Je me retourne, je regarde ma trace parfaitement lisible. Je me dis que je suis le gibier idéal, alors je tourne en rond, je crie ma rage dans la nuit. J’efface le fleuve de ma fuite, je marche à reculons, fais des pas de côté, m’arrête, repars, sautille, tente de réduire cette évidence, cet aveu à un simple murmure, une sueur sous les étoiles. »

Je comprends que tu n'es pas envie de lire ce livre.

Merci de me partager ce petit extrait car je ne le lirai pas
Moi je viens de terminer La mémoire des murs, et je ne suis pas non plus convaincue, je passe à Jules Verne!

Astazie, es-tu sûr que ce livre à sa place dans les romans classiques? Ne serait-il pas mieux placé dans "Autres romans"?

Tu as raison, Sharon, je connais le livre d' Anne-Laure Bondoux.

Alexielle63, je me suis trompée, je pensais l'avoir mis dans " autres romans" ?
Je te prie de m'excuser !!

Astazie a écrit:Alexielle63, je me suis trompée, je pensais l'avoir mis dans " autres romans" ?
Je te prie de m'excuser !!

Pas de souci : j'ai corrigé!