[Oriot, Pascale] Vous me reconnaitrez
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[Oriot, Pascale] Vous me reconnaitrez
Broché: 212 pages
Editeur : TDO Éditions (24 avril 2010)
Langue : Français
Résumé :
« L’homme est un loup pour l’homme », écrivait Thomas Hobbes.
Dans « Vous me reconnaîtrez », Pascale Oriot, femme de médias, met en scène un prédateur qui cherche sa place au soleil...
Elle nous livre ici le portrait au vitriol du soldat Dylan, un homme en apparence ordinaire, que le désir de célébrité conduit aux pires extrémités.
Elle dessine avec justesse les contours d’un être froid et calculateur qui situe sa propre notoriété au-dessus de tout.
Mon avis :
J’ai choisi ce livre grâce à sa couverture. Une très belle couverture, graphique et pure (j’ai également eu la surprise de voir mon livre dédicacé et accompagné de magnifiques marque-pages. Merci TDO Editions !)
Le style est simple et efficace. Parfois même trop simple. Je n’ai pas réussi à m’imprégner vraiment à l’écriture de l’auteur.
Malgré des chapitres relativement courts, certains passages sont parfois longuets, quant à d’autres, ils sont trop vite expédiés. Ainsi, je n’ai pas pleinement profité de cette lecture.
Un soldat qui déraille. Mais peut-être déraille-t-il de trop ? J’ai du mal à imaginer la vie du soldat Dylan. Sa réalité. Ce qui l’a poussé à tuer. Car rien ne l’y obligeait !
Au fur et à mesure, on découvre Pierre Dylan comme étant un horrible manipulateur, tueur, menteur... Il n’hésite pas à faire du mal à autrui pour arriver à ses fins. Mais qu’elles sont ses fins ? Est-ce vraiment nécessaire d’arriver à de telles extrémités ?
Il ment tellement que c’est à se demander comment il fait. Ses mensonges le noieront-ils ?
L’ambiance de se livre était assez étrange voire malsaine. Dylan est psychologiquement atteint. C’est un dangereux psychopathe !
J’ai eu beaucoup de mal à finir ce livre... Surtout que la fin m’a un peu déçue en fait...
Cependant, après coup et en y réfléchissant bien, j’ai trouvé l’idée de départ assez originale. Mais je n’ai pas accroché...
En bref : original mais très étrange. J’ai un peu décroché vers le milieu du roman...
Note : 2.5/5
Extraits :
p.70 « La vie est une garce, elle amorce des virages non signalés. »
p.94 « Rencontrer sa fiancée à l’enterrement d’un homme que l’on a assassiné, cela peut paraître insensé. »
p.119 « Ma mère est une banlieue parisienne ; je suis son cambrioleur. Je lui fais peur. »
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