[Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
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[Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
Accélération. Une critique sociale du Temps. ROSA, Hartmut, traduit par RENAULT Didier.
Paris. La Découverte. 2010.474 p.
(L85)
Présentation de l’éditeur :
L’expérience majeure de la modernité est celle de l’accélération. Nous le savons et l’éprouvons chaque jour : dans la société moderne, « tout devient toujours plus rapide ». Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation. C’est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permet de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l’accélération sociale, susceptible de penser ensemble l’accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l’accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l’accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. La modernité tardive, à partir des années 1970, connaît une formidable poussée d’accélération dans ces trois dimensions. Au point qu’elle en vient à menacer le projet même de la modernité : dissolution des attentes et des identités, sentiment d’impuissance, « détemporalisation » de l’histoire et de la vie, etc. L’auteur montre que la désynchronisation des évolutions socioéconomiques et la dissolution de l’action politique font peser une grave menace sur la possibilité même du progrès social.
Marx et Engels affirmaient ainsi que le capitalisme contient intrinsèquement une tendance à « dissiper tout ce qui est stable et stagne ». Dans ce livre magistral, Hartmut Rosa prend toute la mesure de cette analyse pour construire une véritable « critique sociale du temps » susceptible de penser ensemble les transformations du temps, les changements sociaux et le devenir de l’individu et de son rapport au monde.
Mon avis :
Donner un avis sur un ouvrage de sociologie est difficile , surtout lorsqu'il traite d'un sujet aussi important que celui - là : le temps. Je me borne donc à ne placer qu'une citation, à vous d'y méditer .
Mais l’impression dominante des salariés actuels, au moins dans nos sociétés occidentales, c’est qu’ils doivent courir de plus en plus vite simplement pour faire du surplace, juste pour ne pas tomber du monde du travail, pour survivre,…
Paris. La Découverte. 2010.474 p.
(L85)
Présentation de l’éditeur :
L’expérience majeure de la modernité est celle de l’accélération. Nous le savons et l’éprouvons chaque jour : dans la société moderne, « tout devient toujours plus rapide ». Or le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation. C’est pourtant le temps et son accélération qui, aux yeux de Hartmut Rosa, permet de comprendre la dynamique de la modernité. Pour ce faire, il livre dans cet ouvrage une théorie de l’accélération sociale, susceptible de penser ensemble l’accélération technique (celle des transports, de la communication, etc.), l’accélération du changement social (des styles de vie, des structures familiales, des affiliations politiques et religieuses) et l’accélération du rythme de vie, qui se manifeste par une expérience de stress et de manque de temps. La modernité tardive, à partir des années 1970, connaît une formidable poussée d’accélération dans ces trois dimensions. Au point qu’elle en vient à menacer le projet même de la modernité : dissolution des attentes et des identités, sentiment d’impuissance, « détemporalisation » de l’histoire et de la vie, etc. L’auteur montre que la désynchronisation des évolutions socioéconomiques et la dissolution de l’action politique font peser une grave menace sur la possibilité même du progrès social.
Marx et Engels affirmaient ainsi que le capitalisme contient intrinsèquement une tendance à « dissiper tout ce qui est stable et stagne ». Dans ce livre magistral, Hartmut Rosa prend toute la mesure de cette analyse pour construire une véritable « critique sociale du temps » susceptible de penser ensemble les transformations du temps, les changements sociaux et le devenir de l’individu et de son rapport au monde.
Mon avis :
Donner un avis sur un ouvrage de sociologie est difficile , surtout lorsqu'il traite d'un sujet aussi important que celui - là : le temps. Je me borne donc à ne placer qu'une citation, à vous d'y méditer .
Mais l’impression dominante des salariés actuels, au moins dans nos sociétés occidentales, c’est qu’ils doivent courir de plus en plus vite simplement pour faire du surplace, juste pour ne pas tomber du monde du travail, pour survivre,…
Dernière édition par Iani le Jeu 2 Sep 2010 - 16:09, édité 2 fois (Raison : Modification du titre & ajout du sondage)
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
terriblement juste, et inquiétant.
Invité- Invité
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
je vais le mettre dans ma lal derechef
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
Merci pour cette critique.
Ta phrase choisie est tellement juste ....
Ta phrase choisie est tellement juste ....
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
tellement juste et si effrayante à bien y réfléchir....
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
L'auteur explique aussi, comment notre perception des générations a évolué. J'ai connu, dans mon enfance (et je ne suis pas encore un vieillard sénile), mon grand -père, qui était fier de m'apprendre la vie. Aujourd'hui, un père a déjà du mal à être au courant de la société de ses propres enfants, alors un grand père....
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
Tout dépend à quel âge on est grands-parents, et de la pensée positive ou non que l'on peut avoir.
Re: [Harmut, Rosa] Accelération, une critique sociale du temps
Malheureusement ce n'est plus le cas....Même si je suis de nature optimiste, je ne peux que rejoindre l'auteur lorsqu'il explique que l'accélération est subie et non pas vécue...Demandez aux infirmières de savoir si eles prennent le temps de discuter avec leurs patients, comme cela était vrai il y a quelques années....Elles l'ont appris dans des écoles, où la théorie n'a plus rien à voir avec une pratique accélérée (et donc inhumaine) de la médecine...Comme dans tout, y compris - et surtout - dans mes propos, il y a du catégorique, du démesuré,...mais ce qui m'effraie ce n'est pas le constat, mais le fait que quoi que je pense - et j'évoque mes utopies de mes 20 ans - je ne peux rien opposer à cet état de fait...
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