[Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
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[Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
b.a-ba, la vie sans savoir lire de Bertrand Guillot, rue Fromentin, 2011
Quatrième de couverture : En 2008, Bertrand Guillot pousse la porte d’un cours d’alphabétisation pour adultes, dans le 20e arrondissement de Paris. Il s’apprête à donner son premier cours. Sa motivation est la même que celle de milliers de bénévoles en France : se rendre utile et abandonner les œillères du quotidien. Ecrit à la première personne, rythmé par des chapitres courts, B.a.-ba a tout d’un récit d’aventure. Celle d’un « professeur » débutant, tout d’abord. L’auteur est poussé dans le grand bain sans méthode, ni conseils. Après tout, il sait lire, non ? B + A = ba ? Pas si simple. Le costume de « professeur » taille soudain grand face à des « élèves » qui ont bien souvent vécu mille vies et Guillot prend soudain conscience de l’ampleur de la tâche. Le plus sage serait sans doute d’abandonner sur le champ. Il y pense. Pourtant… Sans vraiment se l’expliquer, il va poursuivre ses cours (il en donne toujours aujourd’hui) et vivre un an avec ses élèves, au rythme des joies et des désillusions. Une année dont il a tiré un livre : B.a. -ba.
Cette force de volonté anime le livre. B.a.-ba n’est jamais larmoyant ou accusateur. Les cours sont l’occasion de dialogues drôles. Les situations sont vues avec un regard réaliste, jamais simplificateur, qui évoque parfois Entre les murs.
Car B.a.-ba est avant tout le récit d’une aventure humaine. La majorité des élèves travaillent, sans papiers, en France. Au fil des cours, l’auteur découvre leurs destins. Chômage, identité nationale, intégration… c’est l’actualité du pays qui défile avec un éclairage nouveau : celui d’hommes et de femmes qui pensent que tout peut changer s’ils apprennent à lire et à écrire.
Mon avis : Une histoire vraie tout ce qu'il y a de plus authentique, agréable à lire, légère souvent malgré les sujets traités. Aucun mal à suivre le rythme, le style de l'auteur. Cependant, deux critiques : le côté trop pédagogique, « professeur », qui mène quelquefois à des pages d'explications (la différence entre la méthode globale et syllabique) dont on se serait bien passé ; le côté trop témoignage « j'ai l'impression que », « et moi qui »... On a bien compris qu'il s'agissait d'un témoignage, le style carnet de bord en devient inutile et un peu obsédant par endroit. (donne l'impression d'un premier jet peu ou pas travaillé qu'on n'attend pas d'un auteur de talent)
Malgré tout, mon impression reste positive, une lecture fort agréable.
Cette force de volonté anime le livre. B.a.-ba n’est jamais larmoyant ou accusateur. Les cours sont l’occasion de dialogues drôles. Les situations sont vues avec un regard réaliste, jamais simplificateur, qui évoque parfois Entre les murs.
Car B.a.-ba est avant tout le récit d’une aventure humaine. La majorité des élèves travaillent, sans papiers, en France. Au fil des cours, l’auteur découvre leurs destins. Chômage, identité nationale, intégration… c’est l’actualité du pays qui défile avec un éclairage nouveau : celui d’hommes et de femmes qui pensent que tout peut changer s’ils apprennent à lire et à écrire.
Mon avis : Une histoire vraie tout ce qu'il y a de plus authentique, agréable à lire, légère souvent malgré les sujets traités. Aucun mal à suivre le rythme, le style de l'auteur. Cependant, deux critiques : le côté trop pédagogique, « professeur », qui mène quelquefois à des pages d'explications (la différence entre la méthode globale et syllabique) dont on se serait bien passé ; le côté trop témoignage « j'ai l'impression que », « et moi qui »... On a bien compris qu'il s'agissait d'un témoignage, le style carnet de bord en devient inutile et un peu obsédant par endroit. (donne l'impression d'un premier jet peu ou pas travaillé qu'on n'attend pas d'un auteur de talent)
Malgré tout, mon impression reste positive, une lecture fort agréable.
Invité- Invité
Re: [Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
Ca a l'air bien !
J'admire les adultes qui ont le courage d'apprendre à lire et à écrire et aussi ceux leur enseigne !
J'admire les adultes qui ont le courage d'apprendre à lire et à écrire et aussi ceux leur enseigne !
Invité- Invité
Re: [Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
Il faut beaucoup de courage pour oser avouer que l'on ne sait pas lire et décider d'y remédier. Livre qui a l'ait intéressant en tout cas.
Invité- Invité
Re: [Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
Je ne pense pas le lire, mais je vais glisser le titre à quelqu'un de ma connaissance (ma maman en fait ) qui a travaillé longtemps dans le domaine de la formation pour adultes, notamment dans des cours d'alphabétisation.
Merci pour cette critique, Stern .
Petit question en passant : combien de pages ?
Merci pour cette critique, Stern .
Petit question en passant : combien de pages ?
Invité- Invité
Re: [Guillot, Bertrand] b.a-ba, la vie sans savoir lire
Et bien, je l'aurais mis si j'avais le chiffre sous la main mais le livre est chez moi et moi... ailleurs. Dès que je suis rentrée chez moi, j'édite pour vous le dire. Ce n'est pas excessivement long.
Voilà, voilà.
Voilà, voilà.
Invité- Invité
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