[Bramly, Marine] Mon petit bunker
Page 1 sur 1
[Bramly, Marine] Mon petit bunker
[Bramly, Marine] Mon petit bunker
[Bramly, Marine]
Mon petit bunker
JC Lattès avril 2011
249 pages
Mon petit bunker Marine Bramly JC Lattès avril 2011 01/05/2011
249 pages
Quatrième de couverture
J'ai l'accent sénégalais, je n'y peux rien. Il n'y a qu'en France et à la maison avec mes parents que j'arrive à parler comme une Toubab normale. Si les touristes me choisissent comme guide, c'est aussi pour ça. Parce qu'une gamine blanche toute maigre avec l'accent qui court après l'argent, ça fait plus pitié. Ils doivent se dire que j'en ai vraiment très besoin. Ça se voit qu'ils ont envie de me poser plein de questions sur ma vie, et que leurs gosses rêveraient d'échanger la leur contre la mienne. Qui a jamais eu une enfance aussi flamboyante que celle de Noah ? Enfermée dans son atelier à Paris, un soir de pluie, Noah se souvient. Elle, la petite Française, sillonnait Dakar à sa guise, avec sa bande de gosses des rues qui la croyait des leurs. Elle était la mascotte des artisans de la ville, peintres, mécaniciens, ferblantiers : c'est dans leurs échoppes qu'elle a appris son métier d'artiste. Aujourd'hui, mariée et mère de famille, Noah tient pourtant l'Afrique à distance, tel un tabou, un sortilège. Ce soir, elle va affronter son passé.
Résumé et avis
J’attaque, je cogne, je gagne, c’est comme cela que Noah nous apprend sa jeunesse heureuse entre son père qu’elle surnomme Dieu, pourquoi ? Parce que pour elle dès l’apparition de son père, tout s’illumine pour elle, il faut dire que la fillette est quasiment livrée à elle-même, c’est un garçon manqué qui n’a peur de rien, il faut aussi dire que là ou elle vit, au Sénégal, à Dakar ou elle sillonne les plages en compagnie de gamins, c’est un grand évènement lors du débarquement des touristes, pour porter leurs bagages et se faire quelques sous, bien que Noah ne manque de rien mais c’est tellement amusant. A Dakar, la voila sur la plage avec sa mère et Dieu qui lui apprend la planche à voile et à nager sous l’eau sans respirer. Elle nous parle de sa maison qui est rouge et très grande, avec du bougainvillée qui déborde du mur d’enceinte. Elle date de l’époque ou il n’y avait rien d’autre autour que les champs cultivés par les esclaves. Une enfance heureuse qui prend fin lorsque Dieu sur sa moto l’emmène très loin.......Et cette enfance nous est contée depuis Paris ou Noah devenue adulte est mariée avec Fabien, ils ont une fille de quatorze ans, c’est dire que les années ont passé mais Noah se remémore souvent ce passé dont elle est la narratrice.....Difficile de vivre une vie d’adulte après une telle enfance et là, l’histoire défile à la troisième personne, Noah s’est créée un petit monde, non pas imaginaire, elle a acheté un petit bâtiment à une seule pièce ou croit-elle, elle pourra donner corps à son art , la sculpture avec de vieux matériaux de récupération, pour pouvoir être seule, bien qu’elle habite en ville avec Fabien et leur fille. Mais ce soir il passe la voir et c’est à partir de cet instant qu’elle va pouvoir affronter son passé....Que penser d’une enfance aussi heureuse que fut celle de Noah ? Il est certain que l’auteur avec de du talent et de l’humour a réussi à nous démontrer que les parents de Noah lui avaient volé sa vie, sans s’en rendre compte et avec les meilleurs intentions du monde, son rôle d’enfant qui les flattaient, son rôle de mère trop protrectrice, aussi car elle s’est accrochée à sa fille comme à une planche de salut. Un roman qui m’a bien accrochée car je l’ai trouvé réaliste.....5/5
Mon petit bunker
JC Lattès avril 2011
249 pages
Mon petit bunker Marine Bramly JC Lattès avril 2011 01/05/2011
249 pages
Quatrième de couverture
J'ai l'accent sénégalais, je n'y peux rien. Il n'y a qu'en France et à la maison avec mes parents que j'arrive à parler comme une Toubab normale. Si les touristes me choisissent comme guide, c'est aussi pour ça. Parce qu'une gamine blanche toute maigre avec l'accent qui court après l'argent, ça fait plus pitié. Ils doivent se dire que j'en ai vraiment très besoin. Ça se voit qu'ils ont envie de me poser plein de questions sur ma vie, et que leurs gosses rêveraient d'échanger la leur contre la mienne. Qui a jamais eu une enfance aussi flamboyante que celle de Noah ? Enfermée dans son atelier à Paris, un soir de pluie, Noah se souvient. Elle, la petite Française, sillonnait Dakar à sa guise, avec sa bande de gosses des rues qui la croyait des leurs. Elle était la mascotte des artisans de la ville, peintres, mécaniciens, ferblantiers : c'est dans leurs échoppes qu'elle a appris son métier d'artiste. Aujourd'hui, mariée et mère de famille, Noah tient pourtant l'Afrique à distance, tel un tabou, un sortilège. Ce soir, elle va affronter son passé.
Résumé et avis
J’attaque, je cogne, je gagne, c’est comme cela que Noah nous apprend sa jeunesse heureuse entre son père qu’elle surnomme Dieu, pourquoi ? Parce que pour elle dès l’apparition de son père, tout s’illumine pour elle, il faut dire que la fillette est quasiment livrée à elle-même, c’est un garçon manqué qui n’a peur de rien, il faut aussi dire que là ou elle vit, au Sénégal, à Dakar ou elle sillonne les plages en compagnie de gamins, c’est un grand évènement lors du débarquement des touristes, pour porter leurs bagages et se faire quelques sous, bien que Noah ne manque de rien mais c’est tellement amusant. A Dakar, la voila sur la plage avec sa mère et Dieu qui lui apprend la planche à voile et à nager sous l’eau sans respirer. Elle nous parle de sa maison qui est rouge et très grande, avec du bougainvillée qui déborde du mur d’enceinte. Elle date de l’époque ou il n’y avait rien d’autre autour que les champs cultivés par les esclaves. Une enfance heureuse qui prend fin lorsque Dieu sur sa moto l’emmène très loin.......Et cette enfance nous est contée depuis Paris ou Noah devenue adulte est mariée avec Fabien, ils ont une fille de quatorze ans, c’est dire que les années ont passé mais Noah se remémore souvent ce passé dont elle est la narratrice.....Difficile de vivre une vie d’adulte après une telle enfance et là, l’histoire défile à la troisième personne, Noah s’est créée un petit monde, non pas imaginaire, elle a acheté un petit bâtiment à une seule pièce ou croit-elle, elle pourra donner corps à son art , la sculpture avec de vieux matériaux de récupération, pour pouvoir être seule, bien qu’elle habite en ville avec Fabien et leur fille. Mais ce soir il passe la voir et c’est à partir de cet instant qu’elle va pouvoir affronter son passé....Que penser d’une enfance aussi heureuse que fut celle de Noah ? Il est certain que l’auteur avec de du talent et de l’humour a réussi à nous démontrer que les parents de Noah lui avaient volé sa vie, sans s’en rendre compte et avec les meilleurs intentions du monde, son rôle d’enfant qui les flattaient, son rôle de mère trop protrectrice, aussi car elle s’est accrochée à sa fille comme à une planche de salut. Un roman qui m’a bien accrochée car je l’ai trouvé réaliste.....5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9595
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Constantine, Barbara] Tom petit Tom, tout petit homme, Tom
» [Bunker, Edward] Aucune bête aussi féroce
» [Bramly, Serge] Léonard de Vinci
» [Bramly, Carmen] Pastel fauve
» [Bramly, Serge] Orchidée fixe
» [Bunker, Edward] Aucune bête aussi féroce
» [Bramly, Serge] Léonard de Vinci
» [Bramly, Carmen] Pastel fauve
» [Bramly, Serge] Orchidée fixe
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|