[O'Sullivan, Elisabeth] Lettres de la Grande Blasket
Page 1 sur 1
Qu'en avez-vous pensé?
[O'Sullivan, Elisabeth] Lettres de la Grande Blasket
Edition : edition-dialogue.fr
Parution :Janvier 2011
180 pages
Quatrième de couverture :
La Grande Blasket : au sud-ouest de l’Irlande, un gros rocher désolé où quelques familles vivent de la pêche, de la récolte de la pomme de terre et de maigres céréales, et se chauffent à la tourbe, quand les intempéries permettent qu’elle sèche… Pendant vingt ans, de 1931 à 1951, Elisabeth O’Sullivan confie à George Chambers, un lettré anglais, des bribes de son quotidien sur l’île, évidemment banal pour la jeune femme, tout à fait singulier pour n’importe quel autre lecteur.
Véritable petit chef-d’œuvre inédit en français, les Lettres de la Grande Blasket décrivent les vingt dernières années de la vie dans l’île, dictée par les saisons, les tempêtes et les privations.
Hervé Jaouen s’est attaché à conserver toute la saveur et les intonations de l’anglais maladroit d’Eibhlís Ní Shúilleabháin, influencé par l’irlandais. À la lecture, la ponctuation surprend, les tournures de la jeune femme font sourire. Mais nous voici, sans y prendre garde, sous le charme de ses confidences, et avec elle le cœur en berne, face au déclin irrémédiable d’une île qu’il faudra se résoudre à quitter.
Mon avis :
La Grande Blasket est une toute petite île au Sud de l’Irlande où quelques familles vivent recluses.
Pendant vingt ans, de 1931 à 1951, Elisabeth O’Sullivan (Eibhlís Ní Shúilleabháin ) entretient une correspondance avec Georges Chambers, un anglais. Devant la beauté de ce témoignage, John décidera de les publier : Les lettres de la grande Blasket voient le jour
Elle y décrit sa vie sur l’île : l’organisation pour le ravitaillement concernant la nourriture, les tempêtes, les fêtes qui ponctuent les saisons, mais aussi les décès et les mariages (peu nombreux)…
Leur façon de vivre, leurs coutumes, leurs croyances (fantôme) y sont décrites et restent assez étonnantes pour un citadin londonien tel que Georges. Les questions de la demoiselle sur Londres nous apparaissent naïves et touchantes, mais vivant en autarcie il ne faut pas oublier que rien (ou presque) ne leur parvient de l’extérieur !
Toutes ses lettres montrent également l’extinction de sa communauté, Elisabeth ayant quitté, elle –aussi, l’île avec mari et enfant.
Sa langue d’origine n’est pas l’anglais et cela se ressent tout à fait à la lecture. Sa prose est parfois maladroite mais toujours touchante et authentique.
Ce recueil de lettres me fait vaguement penser au Cercle littéraire d’épluchures de patates, à la différence ici que rien n’est romancé, et que tout est beaucoup plus tranquille !
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Reynaud, Elisabeth] Madame Elisabeth, soeur de Louis XVI
» [Gaskell, Elisabeth] Ruth
» [Combres, Elisabeth] Souviens-toi
» [Jolley, Elisabeth] Le mensonge
» [Navratil, Elisabeth] Les enfants du Titanic
» [Gaskell, Elisabeth] Ruth
» [Combres, Elisabeth] Souviens-toi
» [Jolley, Elisabeth] Le mensonge
» [Navratil, Elisabeth] Les enfants du Titanic
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|