[Boesberg, André] Fuir les taliban
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[Boesberg, André] Fuir les taliban
[Boesberg, André] Fuir les taliban
[Boesberg, André]
Fuir les taliban
Editions Thierry Magnier
269 pages
D'après l'histoire vraie de Sohail Wahedi
Présentation de l’éditeur
Roman inspiré de l’histoire vécue de Sohail Wahedi, fils d’un leader de la résistance au régime des taliban en Afghanistan. La première partie du livre raconte le quotidien de Sohail et de son ami Obeid dans la ville d’Herat. La deuxième partie montre sa fuite, avec sa mère et sa soeur, à travers la montagne, puis la Russie, la Pologne, l’Allemagne et, enfin, l’arrivée aux Pays-Bas, où ils demandent l’asile politique. Ce récit très réaliste nous est présenté par le filtre des sentiments et des émotions de Sohail. Il est à la fois très informé et très humain quant au vécu quotidien sous le régime des taliban. Sohail ne sait jamais jusqu’à quel point croire son interlocuteur, fût-ce son meilleur ami, son père ou sa soeur. Plus on avance, plus la famille de Sohail est en danger et plus le livre est passionnant. La deuxième partie sur le voyage, la fuite est particulièrement prenante et émouvante. Cela ne sent jamais le témoignage ou le documentaire, c’est un vrai roman, même si c’est aussi un documentaire et un témoignage.
![[Boesberg, André] Fuir les taliban 97828410](https://i.servimg.com/u/f41/13/71/38/61/97828410.jpg)
Quelques réflexions et mon avis
Ce livre très beau et facile à lire, nous fait pénétrer dans l’intimité des familles afghanes grâce au jeune Sohail et de son ami Obeib, ce dernier est un véritable casse-cou qui prend des risques pour photographier des scènes de violence et de tortures par les talibans, pour que sa mère puisse faire passer les photos en Occident, pour dénoncer ce qui se passe en Afghanistan. Sohail nous fait très bien ressentir le climat de méfiance même vis à vis des plus proches, car il suffit d’un mot mal placé pour être frappé ou torturé. Les talibans la plus part d’entre eux, imbus d’alcool sont des gens assoiffés de sang et qui n’hésitent pas à tirer, ce qui m’a impressionnée, 1999 est l’époque ou ça se passe n’est pas si loin dans le temps. J’ai frissonné d’émotion, lors de la deuxième partie du récit, après que le père a disparu, pour se cacher, Sohail a peur, sa jeune soeur et sa mère enceinte, pour échapper au danger de mort qui les guette, vont fuir avec la complicité du grand-père, un vieil homme dont les taliban ne se méfient pas ( mais j’imagine que dès que la fuite de la famille sera découverte) il sera lui-même en danger, car il ne part pas avec eux, il va seulement les aider à passer la frontière. Et justement c’est à partir de ce moment que le récit devient le plus émouvant, les adieux du grand-père qui leur dit que lui-même est trop vieux, Sohail sait qu’il ne le reverra jamais....Accompagné d’un guide, la petite famille va échapper à de terribles dangers, traverser plusieurs pays, la fatigue et la faiblesse de la mère, plus on avance dans le livre, plus on s’attache aux personnages et cela jusqu’à la fin de leur long périple. J’ai aimé la façon dont l’auteur démontre que les réfugiés politiques n’ont pas choisi de venir en Occident, que c’est pour eux le dernier recours et qu’ils ont tout perdu ; leur pays, leur identité, leur histoire et tous ceux qui leur sont chers....Pour moi c’est un petit bijou......5/5
Fuir les taliban
Editions Thierry Magnier
269 pages
D'après l'histoire vraie de Sohail Wahedi
Présentation de l’éditeur
Roman inspiré de l’histoire vécue de Sohail Wahedi, fils d’un leader de la résistance au régime des taliban en Afghanistan. La première partie du livre raconte le quotidien de Sohail et de son ami Obeid dans la ville d’Herat. La deuxième partie montre sa fuite, avec sa mère et sa soeur, à travers la montagne, puis la Russie, la Pologne, l’Allemagne et, enfin, l’arrivée aux Pays-Bas, où ils demandent l’asile politique. Ce récit très réaliste nous est présenté par le filtre des sentiments et des émotions de Sohail. Il est à la fois très informé et très humain quant au vécu quotidien sous le régime des taliban. Sohail ne sait jamais jusqu’à quel point croire son interlocuteur, fût-ce son meilleur ami, son père ou sa soeur. Plus on avance, plus la famille de Sohail est en danger et plus le livre est passionnant. La deuxième partie sur le voyage, la fuite est particulièrement prenante et émouvante. Cela ne sent jamais le témoignage ou le documentaire, c’est un vrai roman, même si c’est aussi un documentaire et un témoignage.
![[Boesberg, André] Fuir les taliban 97828410](https://i.servimg.com/u/f41/13/71/38/61/97828410.jpg)
Quelques réflexions et mon avis
Ce livre très beau et facile à lire, nous fait pénétrer dans l’intimité des familles afghanes grâce au jeune Sohail et de son ami Obeib, ce dernier est un véritable casse-cou qui prend des risques pour photographier des scènes de violence et de tortures par les talibans, pour que sa mère puisse faire passer les photos en Occident, pour dénoncer ce qui se passe en Afghanistan. Sohail nous fait très bien ressentir le climat de méfiance même vis à vis des plus proches, car il suffit d’un mot mal placé pour être frappé ou torturé. Les talibans la plus part d’entre eux, imbus d’alcool sont des gens assoiffés de sang et qui n’hésitent pas à tirer, ce qui m’a impressionnée, 1999 est l’époque ou ça se passe n’est pas si loin dans le temps. J’ai frissonné d’émotion, lors de la deuxième partie du récit, après que le père a disparu, pour se cacher, Sohail a peur, sa jeune soeur et sa mère enceinte, pour échapper au danger de mort qui les guette, vont fuir avec la complicité du grand-père, un vieil homme dont les taliban ne se méfient pas ( mais j’imagine que dès que la fuite de la famille sera découverte) il sera lui-même en danger, car il ne part pas avec eux, il va seulement les aider à passer la frontière. Et justement c’est à partir de ce moment que le récit devient le plus émouvant, les adieux du grand-père qui leur dit que lui-même est trop vieux, Sohail sait qu’il ne le reverra jamais....Accompagné d’un guide, la petite famille va échapper à de terribles dangers, traverser plusieurs pays, la fatigue et la faiblesse de la mère, plus on avance dans le livre, plus on s’attache aux personnages et cela jusqu’à la fin de leur long périple. J’ai aimé la façon dont l’auteur démontre que les réfugiés politiques n’ont pas choisi de venir en Occident, que c’est pour eux le dernier recours et qu’ils ont tout perdu ; leur pays, leur identité, leur histoire et tous ceux qui leur sont chers....Pour moi c’est un petit bijou......5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/04/2010

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