[Ahmad, Shahnon] Le riz
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[Ahmad, Shahnon] Le riz
[Ahmad, Shahnon] Le riz
[Ahmad, Shahnon]
Le riz
Babel juin 2011
251 pages
4ème de couverture
Lahuma et sa femme Jeha sont paysans en Malaisie.
Ils possèdent quelques relongs de terre et, pour subsister, n'ont qu'une ressource : le riz. C'est le riz qui ordonne leurs destins, dicte ses exigences, impose jour après jour les mêmes obsessions. Et lorsque survient l'accident, lorsque Lahuma est blessé, c'est au tour de Jeha et des filles aînées, puis des cadettes, de descendre dans la rizière et d'affronter les sang-sues, les crabes, les oiseaux, jusqu'à l'épuisement, jusqu'à la récolte.
Pour raconter le prix d'une poignée de riz, Shah-non Ahmad - qui est né lui aussi en milieu rural - n'a eu sans doute qu'à observer et se remémorer. Son livre, en cela, est un précieux témoignage. Mais c'est d'abord un roman haletant, envoûtant, incantatoire, qui fait vibrer, sur un rythme de sourate, la force souveraine des grands cycles de la nature.
Résumé et avis
L’action se situe à Banggul Derdap, au nord-ouest de la Malaisie, le village natal de l’auteur, le roman nous fait connaître l’histoire tragique d’une famille de paysans. La culture du riz domine la vie de Lahuma le père et de Jeha sa femme, vivant avec leurs sept filles dans une vieille maison qui a bien besoin d’un nouveau toit. Mais les récoltes sont tributaires des caprices de la nature et autres, tels les crabes qui dévorent les jeunes tiges, les sangsues qui sont toujours à l’affut des jambes pour s’y accrocher et sucer le sang, les oiseaux qui apparaissent lorsque le blé est à maturité. Mais cela ne serait rien pour cette famille, si Lahuma ne s’était blessé au pied, une blessure qui l’empêchera à jamais de retourner dans ses cultures. C’est alors que Jeha et les filles vont lutter pour préserver le riz auquel elles doivent leur survie, un combat sans merci ou chacun peut perdre la vie et la raison.
Vraiment un très beau roman, sur la survie, la misère, le courage, quelques invraisemblances m’ont interpelées, quelques mots en malais sont un peu dérangeants mais un très bon style m’ont fait lire ce roman avec beaucoup d’intêrêt. Les lecteurs sensibles pourraient y trouver à redire, malgré cela c’est un livre que je recommande vivement. 5/5
Sur l'auteur:
Shahnon Ahmad est né en 1933 à Banggul Derdap, au nord-ouest de la Malaisie.
Professeur de littérature à l'université, il est l'auteur d'une dizaine de livres et a reçu la plus haute distinction littéraire de son pays en 1982. Le Riz (Actes Sud, 1987) est son roman le plus célèbre.
Le riz
Babel juin 2011
251 pages
4ème de couverture
Lahuma et sa femme Jeha sont paysans en Malaisie.
Ils possèdent quelques relongs de terre et, pour subsister, n'ont qu'une ressource : le riz. C'est le riz qui ordonne leurs destins, dicte ses exigences, impose jour après jour les mêmes obsessions. Et lorsque survient l'accident, lorsque Lahuma est blessé, c'est au tour de Jeha et des filles aînées, puis des cadettes, de descendre dans la rizière et d'affronter les sang-sues, les crabes, les oiseaux, jusqu'à l'épuisement, jusqu'à la récolte.
Pour raconter le prix d'une poignée de riz, Shah-non Ahmad - qui est né lui aussi en milieu rural - n'a eu sans doute qu'à observer et se remémorer. Son livre, en cela, est un précieux témoignage. Mais c'est d'abord un roman haletant, envoûtant, incantatoire, qui fait vibrer, sur un rythme de sourate, la force souveraine des grands cycles de la nature.
Résumé et avis
L’action se situe à Banggul Derdap, au nord-ouest de la Malaisie, le village natal de l’auteur, le roman nous fait connaître l’histoire tragique d’une famille de paysans. La culture du riz domine la vie de Lahuma le père et de Jeha sa femme, vivant avec leurs sept filles dans une vieille maison qui a bien besoin d’un nouveau toit. Mais les récoltes sont tributaires des caprices de la nature et autres, tels les crabes qui dévorent les jeunes tiges, les sangsues qui sont toujours à l’affut des jambes pour s’y accrocher et sucer le sang, les oiseaux qui apparaissent lorsque le blé est à maturité. Mais cela ne serait rien pour cette famille, si Lahuma ne s’était blessé au pied, une blessure qui l’empêchera à jamais de retourner dans ses cultures. C’est alors que Jeha et les filles vont lutter pour préserver le riz auquel elles doivent leur survie, un combat sans merci ou chacun peut perdre la vie et la raison.
Vraiment un très beau roman, sur la survie, la misère, le courage, quelques invraisemblances m’ont interpelées, quelques mots en malais sont un peu dérangeants mais un très bon style m’ont fait lire ce roman avec beaucoup d’intêrêt. Les lecteurs sensibles pourraient y trouver à redire, malgré cela c’est un livre que je recommande vivement. 5/5
Sur l'auteur:
Shahnon Ahmad est né en 1933 à Banggul Derdap, au nord-ouest de la Malaisie.
Professeur de littérature à l'université, il est l'auteur d'une dizaine de livres et a reçu la plus haute distinction littéraire de son pays en 1982. Le Riz (Actes Sud, 1987) est son roman le plus célèbre.
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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Re: [Ahmad, Shahnon] Le riz
Merci pour cette très belle critique d'un livre qui risque de me plaire, je me le note.
Invité- Invité
Re: [Ahmad, Shahnon] Le riz
ça me tenterait bien aussi mais les invraisemblances me font hésiter ...
Invité- Invité
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