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PYNCHON, Thomas

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Message par Ironman Mer 3 Déc 2008 - 20:58

Thomas Pynchon

PYNCHON, Thomas Pyncho10

Biographie:

En 1937, Thomas Pynchon naît dans une famille de trois enfants à Glen Cove, située sur Long Island, dans l'État de New York. Un de ses ancêtres, William Pynchon, a émigré aux États-Unis sur le Wintrop Fleet en 1630, inaugurant une lignée de descendants prospères. L'origine de sa famille et certains traits de son aïeul ont fourni à Pynchon une source pour son matériel fictionnel, en particulier pour son roman L'arc en ciel de la gravité (1973).

Pynchon fréquente l'Oyster Bay High School, où il est nommé « étudiant de l'année ». Il écrit quelques nouvelles pour le journal de son lycée qui contiennent déjà quelques uns des motifs littéraires et des thématiques récurrentes qu'il développera tout au long de son oeuvre : noms bizarres, humour détonnant, usage de drogues illicites et paranoia (Pynchon, 1952-1953).

Diplomé du lycée en 1953 à l'âge de 16 ans, Pynchon entre à l'Université de Cornell pour y étudier la physique ingéniérique. Il quitte cependant Cornell à la fin de sa deuxième année pour entrer dans l'U.S. Navy en pleine crise de Suez. Il retourne à Cornell en 1957 pour suivre un cursus d'anglais et publie sa première nouvelle intitulée « The small rain » dans le Cornell Writer en mai 1959. Il y raconte l'expérience réelle d'un ami dans l'armée. Par la suite cependant plusieurs personnages ou épisodes de ses ouvrages ultérieurs emprunteront librement à sa propre expérience dans l'U.S. Navy.

A Cornell, Pynchon devient l'ami de Richard Fariña et tous deux vouent ce que Pynchon a désigné comme un « micro-culte » au roman d'Oakley Hall Warlock. Il se remémorera plus tard ses années d'étudiant dans la préface qu'il écrira en 1983 pour le roman de Fariña L'avenir n'est plus ce qu'il était, initialement publié en 1966. Pynchon a-t-il assisté à cette période à des cours donné par Vladimir Nabokov qui enseignait alors la littérature à Cornell ? Rien n’est moins sûr (Hollander, p. 12-15)! Nabokov déclare n'avoir pas le souvenir de Pynchon tandis que sa femme, Véra, qui classait parfois les copies de son mari, prétend se souvenir de son écriture singulière, mélange de lettres cursives et imprimées. D'autres professeurs de Cornell, parmi lesquels l'écrivain James McConkey, se souviennent de lui comme d'un étudiant doué et talentueux. En 1958, Pynchon et un camarade de classe nommé Kirkpatrick Sale écrivent une comédie musicale de science-fiction, Minstral Island, qui dépeint un monde futur régi par les règles de la firme IBM (Gibbs 1994). Pynchon reçoit son diplôme en juin 1959.

Après son départ de Cornell, Pychon commence à travailler à son premier roman. Dans le même temps, il est employé, de février 1960 à septembre 1962, en tant que rédacteur technique pour la firme Boeing à Seattle. Il y compile des articles pour le Bomarc Service News, la newsletter qui accompagne le développement du missile sol air BOMARC, déployé par l'U.S Air Force (voir Wisnicki 2001-1). Son expérience chez Boeing lui inspirera l'entreprise « Yoyodine » dans V. et Vente à la criée du lot 49. Elle lui a aussi fourni une grande partie de la matière première de l'Arc en ciel de la gravité. À sa publication en 1963, V. reçoit le prix de la Fondation William Faulkner du meilleur premier roman de l'année.

Après son départ de Boeing, Pynchon passe son temps entre New York et Mexico avant de s'intaller en Californie où selon certaines sources il reste durant la grande majorité des années 1960 et le début des années 1970 (Frost, 1963). La rédaction de L'arc en ciel de la gravité, son ouvrage le plus célèbre, semble s'être ainsi déroulé principalement dans un appartement de Manhattan Beach. Durant cette période, Pynchon flirte avec le mode de vie et les habitudes de la contre-culture hippie (voir par exemple Gordon, 1994). Cependant le regard rétrospectif qu'il porte sur les motivations et les valeurs du milieu étudiant de cette période dans sa préface à L'homme qui apprenait lentement et dans son roman Vineland sont pour le moins équivoques.

En 1966, il écrit un reportage de première main sur les émeutes de Watts. Intitulé « A journey into the mind of Watts », l'article est publié dans le New York Times Magazine (Pynchon 1966). A partir du milieu des années 1960, Pynchon publiera régulièrement des préfaces ou des critiques pour un grand nombre de romans ou d'essais. L'un des premiers billets de cette longue série est une critique du Hall de Warlock qui paraît aux côtés des commentaires de sept autres écrivains dans un reportage consacré aux romans injustement méconnus intitulé "A gift of books" dans le numéro de décembre 1965 du magazine Holiday.

Dans une lettre d’avril 1964 pour son agent, Candida Donadio, Pynchon écrit qu’il fait face à une crise de créativité, et qu’il a quatre romans en route : « Si je les retranscris sur le papier tels qu’ils sont dans ma tête, ils constitueront l’événement littéraire du millénaire » (If they come out on paper anything like they are inside my head then it will be the literary event of the millennium ) (voir Gussow, 1998). En décembre 1965, il décline poliment une invitation de Stanley Edgar à enseigner la littérature à Bennington College, répondant qu’il a résolu, deux ou trois auparavant, d’écrire trois romans à la fois. Pynchon qualifie sa décision de « moment de folie temporaire » (a moment of temporary insanity) mais précise qu’il est trop têtu pour en abandonner un seul d’entre eux.

Le second roman de Pynchon, Vente à la criée du lot 49, paraît quelques mois plus tard en 1966. Impossible de savoir s’il s’agit de l’un des quatre romans évoqué par Pynchon, mais dans une lettre à Donadio, il écrit qu’il est au milieu d’un livre, qu’il qualifie d’ "œuvre alimentaire’’ (potboiler). Quand l’ouvrage atteint 155 pages, il le définit comme « une nouvelle avec des problèmes hormonaux ».

Vente à la criée du lot 49 reçut le prix de la Fondation Richard et Hilda Rosenthal peu après sa publication. Plus concis et linéaire sur le plan narratif que les autres romans de Pynchon, il reste, à l’image de ces autres productions, basé sur la mise en relation d’éléments culturellement et historiquement hétérogènes. Son intrigue suit les traces d’un ancien service postal secret connu sous le nom de « The Tristero » ou « Trystero » sur fond de parodie de drame jacobéen et de conspiration impliquant les os de GI américain de la seconde guerre mondiale.

Tout comme V., le roman contient d’innombrables références à la science et à d’obscures événements historiques et explore les franges périphériques de la société américaine. Vente à la criée du lot 49 poursuit aussi l’utilisation de paroles de chansons parodiques et de références à la culture populaire mêlées à des allusions érudites (on y trouvera notamment plusieurs allusions à la Lolita de Nabokov).

En 1968, Pynchon fut l’un des 447 signataires de la « Writers and Editors War Tax Protest ». Deux pleines pages de publicité dans le New York Post et la New York Review of Books listaient le nom de ceux qui marquaient ainsi leur refus de payer le surplus de 10% d’impôt imputé à la guerre et affirmaient que l’engagement américain au Vietnam était moralement condamnable.

L'Arc en ciel de la gravité, publié aux États-Unis en 1973 constitue le roman le plus célébré de Pynchon. Il mêle, avec une virtuosité que l’auteur n’avait sans doute pas encore atteinte, nombre des thèmes abordés dans ses premiers romans (prétérition, paranoïa, racisme, colonialisme, conspiration, synchronicité ou entropie...). Considéré comme l’un des archétypes du postmodernisme en littérature, L'Arc en ciel de la gravité a suscité un grand nombre de commentaires et d’exégèses ; deux « guides du lecteur » (Fowler 1980 ; Weisenburger 1988) ainsi que des travaux artistiques lui sont même consacrés.

La plus grande partie du roman se déroule à Londres ou en Europe dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale et les semaines qui ont immédiatement suivies la capitulation allemande du 8 mai 1945. L’incertitude au sujet de la connaissance exacte qu’ont les personnages ou les différents narrateurs des circonstances historiques dans lesquelles ils sont plongés, et en particulier l’Holocauste, n’est jamais levée. Le contraste entre ce doute permanent et l’importance que jouent ses événements dans la représentation commune de cette période historique, constitue un des moteurs de la tension dramatique du récit.

Le roman affiche une érudition impressionnante dans son traitement de champs aussi variés que la chimie, les mathématiques, l’histoire, la religion, la musique, la littérature ou le cinéma. Pynchon a travaillé sur le roman tout au long des années 1960 et le début des années 1970 alors qu’il vivait en Californie et à Mexico et a, d’après la légende, effectué des modifications et des additions au manuscrit jusqu’au jour de l’impression (Weisenburger, 1988).

L’arc en ciel de la gravité a remporté le National Book Award en 1974, conjointement avec A Crown of Feathers and Other Stories d’Isaac Bashevis Singer. La même année, le jury a unanimement recommandé l’Arc en ciel pour le Prix Pulitzer dans la catégorie roman ; cependant les administrateurs du prix ont mis un veto à la recommandation du jury, estimant que le roman était « illisible », « surécrit » et « obscène ». Aucun prix ne fut décerné cette année-là (Kihss 1994). En 1975, Pynchon a décliné la médaille William Dean Howells de l’Académie américaine des Arts et des Lettres.

Le quatrième roman de Pynchon est publié aux États-Unis en 1990. Il se déroule principalement en Californie dans les années 1980 et les années 1960. Son centre de gravité (si tant est qu’on puisse en trouver un) est constitué par la relation d’un agent du FBI, impliqué dans le projet COINTELPRO et d’une cinéaste radicale, experte en arts martiaux. Leur relation illustre, avec un humour non dénué de mélancolie, l’opposition entre résistance et réaction, qui, de l’ébullition sociale des années 1960 à la répression nixonienne, traverse cette période de l’histoire américaine. En 1988, Pynchon a reçu le MacArthur Fellowship et, depuis le début des années 1990, plusieurs commentateurs l’ont mentionné comme un possible récipiendaire du prix Nobel (voir par exemple, Grimes, 1993 ; CNN Book News, 1999 ; Ervin 2000).

Le cinquième roman de Pynchon, Mason and Dixon est publié en 1997 aux États-Unis et traduit en 2000 en français. Sa rédaction semble pourtant avoir commencé dès janvier 1975 (Gussov 1998). Richement documenté, il se présente comme une vaste saga relatant les vies et les carrières de deux astronomes anglais, Charles Mason et son partenaire l'arpenteur Jeremiah Dixon, chargés de tracer la ligne de démarcation entre le Maryland et la Pennsylvanie (la future ligne Mason-Dixon). Un fil narratif qui loin de cantonner l'intrigue aux États-Unis naissants s'étire du Cap à Sainte-Hélène. On y retrouve les motifs habituels de Pynchon, notamment un travail particulier sur la langue, pastiche de l'anglais du XVIIIe siècle. Ce roman a d'ailleurs inspiré l'ex-guitariste de Dire Straits, Mark Knopfler, pour l'écriture de la chanson "Sailing to Philadelphia", du même album (2000).

Bibliographie:

- V. (1963)
- Vente à la criée du lot 49 (1966)
- L'Arc-en-ciel de la gravité (1973) a reçu en 1974 le National Book Award; publié chez Plon en 1975 sous le
titre " Rainbow" (traduction française de Michel Doury)
- L'homme qui apprenait lentement (1984), recueil de nouvelles
- Vineland (1990)
- Mason et Dixon (1997)
- Contre-jour (2006), traduction en français par Claro, Le Seuil, collection « Fiction et Cie », 2008.


Source: Wikipedia


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Message par Pinky Ven 5 Déc 2008 - 20:21

cela me dit quelque chose, il me semble avoir lu un de ses livres... mais ma mémoire me joue des tours...
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Message par Invité Ven 9 Juil 2010 - 12:03

Difficile de classer Pynchon... plutôt S.F même temps... pas vraiment. Un auteur difficile, inclassable et passionnant en tout cas.

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Message par Invité Dim 8 Mai 2011 - 14:32

c`est vrai.. difficil le classer

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Message par Invité Dim 8 Mai 2011 - 18:05

Très côté en éditions originales.

Considéré comme l'un des quatre meilleurs écrivains américains avec Philip Roth, Don deLillo et Cormac McCarthy.

J'ai hâte de le lire en traduction française.

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