[Kishi, Yûsuke] La leçon du mal

[Kishi, Yûsuke]
La leçon du mal    
Editions Belfond 25 septembre 2022          
534 pages          

Quatrième de couverture
De l’avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n’hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l’ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables…
Rythme effréné, personnages détonants, narration addictive, un roman sidérant : par son envergure, par le phénomène qu’il a généré au Japon, par les thématiques qu’il aborde. Un American Psycho japonais, critique féroce et jouissive d’une société enfermée dans ses codes, sa hiérarchie sociale et ses traditions passéistes, qui finit par engendrer des monstres.


Mon avis
Au début du roman je fus intriguée par certains personnages, que ce soient professeurs ou lycéens, dont Hasumi, un prof charmant avec ses étudiants qui le vénèrent pour sa gentillesse et sa compréhension car il excelle dans sa profession. Bien que j’ai trouvé la première partie assez lente, car je trouvais que l’ambiance était bonne, sauf ce professeur qui me par naissait intrigant par ses attitudes mais aussi parce que je l’estimais trop gentil et c’est pour cela que ses élèves l’aiment il n’empêche que certains faits me paraissaient bizarres, d’ailleurs trois élèves se méfiaient aussi. Mais voila que avançant dans ma lecture, les rebondissements deviennent nombreux car avec le basculement d’Hasumi  en tant que psychopathe devenu terreur et pourtant jouant le rôle d’un personnage tout à fait normal mais que de dégâts sur son passage, cela en une seule soirée alors que les jeunes sont en train de préparer une fête prochaine, aucun d’entre eux ne se doute pas de ce qu’il va leur arriver lorsque le gentil prof vient les encourager dans leurs préparations pour la fête. C’est alors que le rythme s’accélère, l’histoire prend ensuite une allure glauque et effrayante, un terrifiant jeu du chat et la souris, cet homme manipulateur, pervers et violent, capable de tout, cela nous emmène dans un huis-clos étouffant, créant une oppression chez moi, il est vrai que je suis sortie de cette histoire noire comme d’un mauvais rêve tellement j’étais accrochée. Après avoir terminé cette lecture, je me pose la question sur l’auteur et son imagination ?? 4/5

Bien entendu j’ai cherché sur le Web,et franchement il est vrai qu’ on y trouve de quoi écrire un roman noir, voici un exemple

Les deux adolescents, Eric Harris, 18 ans, et Dylan Klebold, 17 ans, qui ont abattu 12 lycéens et un enseignant, mardi au collège de Columbine à Littleton, dans la banlieue de Denver, avant de se donner la mort, préparaient leur «mission-suicide» depuis un an. Selon, John Stone, le shérif du comté de Jefferson, les enquêteurs ont retrouvé au domicile d’un des tueurs un journal détaillant minute par minute l’attaque, prévue pour intervenir le jour anniversaire de la naissance d’Adolf Hitler.
«C'était détaillé minute par minute, 11 h 15, 11 h 20, etc.», a indiqué John Stone. «Ils voulaient causer le plus de dégâts possible, détruire l'école, détruire le plus d'enfants possible, ils voulaient que tout parte en fumée. Ils savaient qu'ils allaient mourir, a-t-il ajouté. Ils voulaient un carnage...