[Longo, Davide] L'homme vertical

par lalyre Jeu 17 Jan 2013 - 10:26

[Longo, David]
L’homme vertical
Ed.Stock 16 janvier 2013
ISBN 978 2 234 06946 6
411 pages

Quatrième de couverture
Après un scandale qui a détruit sa vie et sa carrière, Leonardo, écrivain et professeur d’université, s’est retiré pour vivre dans la solitude de son village natal. L’époque où il était un père heureux, où ses cours étaient bondés d’étudiants et ses romans populaires est désormais terminée : depuis sept ans, Leonardo n’écrit plus et a cessé de voir sa fille. Mais ce n’est pas seulement sa vie qui s’est effondrée : la barbarie s’est répandue dans tout le pays. L’armée qui était autrefois engagée pour bloquer l’invasion des « extérieurs » est en déroute. Les gens ont peur et prennent les armes : des rondes et des corps armés surgissent partout pour défendre les frontières, les villes et les maisons. Les lignes téléphoniques sont coupées, les banques à court d’argent et les pharmacies n’ont plus de médicaments. La vague de violence atteint les collines paisibles où Leonardo mène sa vie tranquille, l’obligeant à faire face à un nouveau monde sans loi ni repères. La fuite en Occident, en France ou en Suisse semble être la seule issue possible. C’est ainsi qu’un voyage périlleux commence et conduit le protagoniste au-delà des frontières de la haine, du mal et du courage.
[Longo, Davide] L'homme vertical 00203610

[Longo, Davide] L'homme vertical 00203610

Mon avis
Avec « L’homme vertical » l’auteur a imaginé un pays ou ne règne que la barbarie, ce pays, on l’imagine, bien que l’auteur ne l’aie jamais nommé, ni d’ailleurs les villages et endroits ou les faits se passent. L’Italie dont il s’agit et l’on pourrait imaginer que cela se passe à l’avenir dans d’autres pays pas si lointain car tout indique que cela pourrait se produire bien que cette histoire ne soit que de la pure fiction. Une histoire qui fait frémir, qui nous entraine dans un monde terrible, dont l’atmosphère fait penser à « La route de Cormac McCarthy » donc je ne résume pas car la quatrième de couverture en dit assez. Ce qu’il me faut dire c’est que la violence et la barbarie sont omniprésente dans ce roman, car c’est un monde en décomposition ou la haine l’emporte, créant un climat d’angoisse croissante, cela par les bandes armées qui sillonnent le pays, détruisant tout sur leurs passages en rivalisant de sadisme et de cruauté. C’est un roman dur et dérangeant que j’ai terminé avec un certain mal à l’aise.