[Rochat, Anne-Frédérique] Miradie

[Rochat, Anne-Frédérique]
Miradie
Editions Luce Wilkin août 2018
ISBN 978 2 88253 548 1
180 pages
Quatrième de couverture
Miradie a la curieuse sensation que sa peau s’affine durant la nuit, qu’elle en égare des minuscules particules, des tout petits bouts, mais pourquoi ne trouve-t-elle jamais, en s’agenouillant au pied de son lit et en scrutant ses draps, de preuves concrètes de ce dénuement ? Où disparaissent les morceaux de chair qu’elle a l’impression de perdre ?
Réceptionniste dans un hôtel trois-étoiles décati, Miradie tente, tant bien que mal, de répondre au téléphone, aux mails et aux mécontents avec le sourire, un sourire accueillant et naturel, mais parfois, en traversant le grand parc pour rentrer chez elle, elle a envie de crier, et elle crie, si la nuit est tombée et que personne ne se balade à proximité.

Mon avis
Miradie, la quarantaine est une femme ordinaire souffrant de sa solitude et du manque d’amour. Sylvana, la tante de Miradie est une personne âgée, aigrie par la vie et de mauvais caractère a élevé Miradie à la mort de ses parents. Patrice est l’ami de jeunesse de la jeune femme, elle l’aime beaucoup, il l’aime beaucoup mais lorsque l’un des deux fait une rencontre, une pointe de jalousie se manifeste. C’est bien le cas Patrice lors des confidences que lui fait Miradie, car elle cherche l’âme sœur, et c’est Benoît, l’un des pensionnaires de l’hôtel, beau garçon, qui la séduit, amoureuse de lui, elle l’entraîne au lit, nous faisant participer à leur liaison féroce et enivrante, croit au bonheur parfait mais peut-être n’est ce qu’une illusion ? Un petit roman drôle, une histoire solitude, d’amitié, d’amour et de relations hommes-femmes, cela avec une belle écriture toute en douceur. Dois-je ajouter que ce roman convient particulièrement aux jeunes femmes proches de la quarantaine ?