[Bachman, Richard] Les Régulateurs

Éditions j'ai lu
2001


Après la disparition de son mari, la femme de Richard Bachman retrouve un roman qu'il avait écrit et décide de le publier. Il raconte l'histoire d'une petite ville qui va plonger par une journée caniculaire littéralement en enfer...

Le roman est le pendant de Désolation, livre écrit sous le vrai nom d'auteur de Stephen King. Comme son double, le récit est tout aussi...positif .
La situation, à la différence de Désolation, penche beaucoup moins vers le mystique et l'inquiétude suscité dans le  roman. Les Régulateurs n'hésite pas à faire souffrir ses personnages, autant physiquement que psychologiquement, les plongeants dans la panique, la souffrance et l'incompréhension jusqu'au dénouement final quelque peu facile (mais pas incohérent ni abracadabrantesque pour autant). Cela apporte au récit une tension permanente qui ne lâche pas le lecteur, on veut savoir quelle situation suivra ce qu'on vient de voir, pourquoi et comment était-elle prévisible (avec de nombreux flash back qui éclairent les événements et nous rendent le tout très cohérent). D'ailleurs les personnages sont rendus plus proche avec la familiarité que l'on peut avoir avec eux je trouve par leurs réactions et leurs questionnements, là où Désolation penchait vers une confiance aveugle dans la figure du sauveur. Il faut plutôt voir ces deux romans comme des histoires singulières à mon avis, les personnalités étant complètements différentes des personnages et les ressemblances du récit trop anecdotiques pour y établir un très grand lien (à moins que les deux ans écoulés entre mes lectures n'aient effacés de ma mémoire beaucoup de détails). Le pitch de base, lui, reste pourtant commun, et marche tout aussi bien dans Les Régulateurs, l'antagoniste est malaisant et inquiétant même si ça présence est plus importante que dans Désolation, il tient le lecteur en haleine par son imprévisibilité et ses capacités à l'étendue floue.

Bref, ce roman n'est ni le meilleur de Stephen King ni le pire selon moi, il se tient dans son récit, les personnalités qu'il explore et l'évolution de la situation malgré un dénouement un peu trop facile selon moi. Il penche peut-être un peu trop vers le gore au détriment de l'angoisse mais il reste cependant un bon divertissement.

N.B: Je n'ai pu m'empêcher de remarquer que le dernier roman de Richard Bachman utilisait à son début un article de journal comme le premier roman de Stephen King, Carrie. Coïncidence, peut-être, mais je préfère penser que Richard Bachman finit (ou aurait dû finir) là où Stephen King commence.

Tu n'as pas mis de sondage, donc il faut que je l'ajoute.
Le titre ne correspond pas à l'image du texte, tu aurais dû
préciser que Stephen King est l'alias  de Richard Bachman
Le forum choisi n'est pas correct !!!
Prend contact avec ta marraine ou ton parrain (tu vas en avoir un)
et lis comment faire une critique ICI
La prochaine fois je refuse ton sujet.

Maintenant il faudrait voter !