[Sebold, Alice] Noir de lune

Noir de lune
Alice Sebold
Editions J'ai lu
349 pages

Quatrième de couverture :

« Tout compte fait, je n’ai pas eu de mal à tuer ma mère ».

Comment survivre au matricide ? Pendant les vingt-quatre heures qui vont suivre, Helen Knightly se réfugie dans ses souvenirs…Surgissent alors les images d’une enfance auprès d’une femme splendide et démente, impitoyable et fragile, qui s’enfonce volontairement dans la maladie.
Même après le meurtre, l’amour-haine qu’Helen voue à sa mère est toujours vivace. Et l’angoisse monte, inéluctablement…


Mes impressions :

Ce livre retrace les vingt-quatre heures de la vie d’Helen après qu’elle ait commis le meurtre de sa mère. Il est assez difficile de se mettre dans la peau de la narratrice, de comprendre ses pensées, ses actes. Le meurtre en lui-même est compréhensible même s’il ne peut pas être admis évidemment. Sa mère n’a jamais pu vivre pour une autre personne qu’elle-même, rendant très difficile voire impossible la vie de sa fille et celle de son mari.

Malgré la haine qu’elle lui voue, Helen continue de s’occuper de sa mère, bien après la disparition de son père. Jusqu’à ses quatre-vingt-huit ans, jusqu’à sa mort. Parce qu’une mère, même quand elle n’en est pas vraiment une, reste tout de même celle qui nous a donné la vie. Cela se ressent fortement dans ce livre car Helen est toujours là pour sa mère, cette mère qui lui aspire toute sa vitalité, malgré les rancœurs.

Je ne me suis pas attachée au personnage d’Helen, il faut avouer que c’est difficile de comprendre parfois pourquoi elle réagit de telle manière. Evidemment, il est impossible pour moi de me mettre à sa place mais je pense tout de même que je réagirais d’une autre façon. Elle ne panique pas vraiment, peut-être ne se rend-elle pas vraiment compte de ce qu’elle vient de faire. Et puis, à certains moments, elle est dérangeante parfois vulgaire.

C’est un livre qui se lit relativement bien mais qui ne m’a absolument pas touché. C’est une lecture appréciable mais sans plus. Je ne pense pas qu’il me laissera une marque. Toutefois, j’ai bien envie de lire un autre de ses livres (surtout que l’un se trouve dans ma PAL) car le style d’écriture est agréable à lire.

je viens de le ré-emprunter à la bibliothèque .... j'avais oublié l'avoir déjà lu au bout d'une cinquantaine de pages et l'intervention des voisins les souvenirs me sont revenus mais sans plus et je l'ai refermé sans scrupule même pas tentée de (re)connaitre la fin

je suis d'accord avec toi, c'est facile ( au niveau du style) mais l'héroïne n'est absolument pas sympathique et cela rend la lecture peu attrayante

Je le note, Alice Sebold, est-ce celle qui a écrit La nostalgie de l'ange?

oui !

très différent , il m'avait bien plu