[Milo-Vaceri, Gilles] Commandant Gabriel Gerfaut - Tome 10 : La citadelle des maudits

Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut, tome 10 : La citadelle des maudits
édition du 38 – 432 pages

Présentation de l’éditeur :

En Bretagne, près du Yeun Elez, un chasseur de fantômes se volatilise au cours d’une enquête, deux enfants disparaissent et un homme est crucifié puis battu à mort.
Le procureur s’affole et appelle le commandant Gerfaut en renfort. Quand celui-ci apprend que cette terre de légendes est aussi appelée la porte de l’enfer, il sait qu’il va affronter l’improbable, à commencer par le secret de la citadelle des maudits.
Habitué aux tueurs sadiques et à défier l’invisible, Gerfaut s’attend au pire.
Malheureusement, il y a toujours un pire au pire…

Mon avis :

Je l’annonce d’entrée de jeu, ce roman est sans doute à l’heure actuelle mon préféré de la série, parce qu’il mêle habilement une intrigue policière et une intrigue fantastique. Oui, il faut accepter, en lisant ce livre, de croire en une dimension fantastique – et je dois dire qu’ici, elle est véritablement crédible.
Il faut dire que tout ne commençait pas bien. Irina est une jeune femme d’origine russe qui est mariée au châtelain local. Pour lui, ce n’est pas un mariage d’amour. Ce n’est même pas « sois belle et tais-toi », c’est « sois belle et surtout, ferme-la ». Irina ne se sent pas à l’aise dans la citadelle, elle sent une présence, des événements inexplicables, aussi fait-elle appel à une équipe de chasseurs de fantômes.

Attention : ce ne sont pas de petits plaisantins, ce sont des scientifiques, aussi étrange que cela puisse paraître. Ils cherchent… quoi ? L’origine de ces phénomènes inexpliqués. A peine ont-ils commencé leurs observations que l’une d’entre eux disparaît. Pire : deux crimes ont lieu, deux enfants sont enlevés. Cela fait beaucoup : le commandant Gerfaut et ses hommes sont appelés en renfort.

Ce qu’ils découvrent ? Ce qu’ils savaient déjà, ai-je envie de dire, qu’il est possible de tuer et d’être tué pour pas grand chose. Comme souvent, il faut se plonger dans le passé pour découvrir la vérité. Le tout est de trouver jusqu’où il faut remonter.

L’humour est présent, heureusement, par petites touches, comme pour soulager l’atmosphère si pesante :

– Tu penses que c’est notre homme qui est derrière ça ? s’informa Marseillan, à mi-voix.
– Je le crains ou alors, tous les kidnappeurs de la planète tiennent un congrès dans le coin.

Je me répète : un tome très réussi.