[Levasseur, Marjorie] Nos différences - Tome 1 : Le bonheur se moque bien des saisons

Quatrième de couverture :

Après la lecture d’une petite annonce, Marie quitte brutalement son Alsace natale pour venir s’installer à Arcachon. Elle souhaite s’éloigner de son passé, oublier la double trahison de son mari et repartir de zéro pour se construire une nouvelle vie.
Très vite, elle rencontre son voisin de palier, Maxime, qui vit avec Antonin, son neveu de treize ans. Si elle apprécie la serviabilité du premier et la gentillesse du second, elle n’en reste pas moins sur la défensive et cherche à garder ses distances. Pour Marie, trop de choses les opposent et les rapprochent à la fois, elle veut à tout prix éviter de s’attacher.
Mais la pugnacité du jeune homme et le sourire du garçon pourraient bien venir à bout des réticences de son cœur malmené…


Mon avis :

Est-il besoin de dire que j’ai dévoré cette nouvelle histoire de Marjorie ?

Je me suis très vite attachée au trio Marie, Antonin et Maxime et chacun à sa façon a réussi à me toucher.

Marie et son nouveau départ, essentiel pour sa santé mentale. Elle m’a fait penser à un hérisson roulé en boule pour se protéger de cette vie si impitoyable. Accepter une main tendue peut paraître simple de prime abord, mais rien n’est jamais si facile.

Antonin qui doit déjà porter un lourd fardeau sur ses frêles épaules.

Maxime, homme si bon dans un monde brutal. J’ai adoré sa façon d’envisager les choses. Avec lui, la solidarité n’est pas un vain mot.

Marjorie laisse la parole à ses personnages, ce qui aide à cette proximité que nous ressentons très vite avec eux. Encore une fois, l’autrice prouve qu’on peut faire de magnifiques rencontres, que les relations saines ont une place dans la littérature et ça fait du bien !

Je vote coup de cœur évidemment.


Citations :

« Il a juste besoin de temps. De temps, et d’un peu d’humanité. »

« J’ai envie de croire que ces jeunes que je côtoie tous les jours sont l’avenir et qu’il suffit juste d’entrebâiller des portes pour éveiller leurs appétits. »