[Thidar, Lavie] Aucune terre n'est promise

Thidar Lavie
Aucune terre n’est promise
Editions Mu-Mémos 2 janvier 2021
258 pages
Quatrième de couverture
Berlin. Lior Tirosh, écrivain de seconde zone, embarque pour la Palestina, fuyant une existence minée d’échecs. Il espère retrouver à Ararat City la chaleur du foyer, mais rien ne se passe comme prévu : la ville est ceinturée par un mur immense, et sa nièce, Déborah, a disparu dans les camps de réfugiés africains.
Traqué, soupçonné de meurtre, offert en pâture à un promoteur véreux, Lior est entraîné malgré lui dans les dédales d’une histoire qu’il contribue pourtant à écrire.
Lavie Tidhar questionne nos identités, et le prix qui leur est attaché. Aucune terre n’est promise est un roman d’une incroyable lucidité sur les enjeux d’Israël, microcosme du monde. Il n’en cède pourtant rien à la poésie, seule utopie capable encore d’incarner la paix.
Mon avis
Lior Tirosh est un écrivain inconnu du public qui essaye de vivre des rares romans qu’il écrit. Vivant à Berlin, il part pour la Palestine qu’il a quittée depuis de nombreuses années et bien sûr il s’étonne des changements survenus depuis le temps qui a passé. L’histoire commence à ce moment, c’est l’époque avant la seconde guerre mondiale ou l’Histoire se tourne vers la création d’un Etat juif en Afrique. j’imagine qu’après une disparition, une enquête et une filature, ce livre prend l’apparence d’un roman policier avec une intrigue, quelques éléments historiques, des passages fantastiques et une dimension religieuse, Lavie Tidhar nous offre une belle intrigue et de belles trouvailles, nous parlant du sionisme, d’Israël et des Palestiniens. Je pense que ce roman critique le conflit permanent, la condition juive et la spoliation des territoires, sans oublier que c’est une histoire simulant le portrait d’un écrivain malchanceux et de ses écrits lorsque d’un ton moqueur Thidar Lavie nous emmène dans un tourbillon des possibles ou non pour alimenter le côté romanesque de son roman que j‘ai eu parfois peine à suivre…

Merci Lalyre pour ta critique  

Gentille Louloute  merci de ton passage