[Féret-Fleury, Christine] Le pays aux longs nuages

[Féret-Fleury, Christine]
Le pays aux longs nuages
La belle étoile (Hachette) 30 mars 2022
237 pages
Quatrième de couverture
Les petites joies ne font pas de bruit, elles ne s’annoncent pas à grand fracas de cuivres comme les réussites éclatantes, mais elles sont là, blotties dans les interstices, entre deux échecs […]. Si discrètes qu’il faut les débusquer, les prendre contre soi, les protéger du vent. Si fugaces qu’elles ne laissent dans la mémoire qu’une ombre de douceur. Mais c’est avec ces douceurs-là qu’on réussit à survivre. »

En Italie, Acia se retrouve sans projet ni attache lorsque le patron de l’osteria où elle travaille disparaît avec l’argent de la caisse. Le hasard, et la compagnie despotique mais amicale d’un chat des rues napolitaines, la mènent jusqu’à un banc sur lequel elle découvre un livre de cuisine.
À l’intérieur, le nom d’un village : Palazzo. Acia y voit un signe et décide de se laisser guider une fois encore par le destin capricieux qui semble gouverner sa vie. Peut-être doit-elle rapporter ce livre à sa propriétaire ?
À quelques milliers de kilomètres de là, à Izmir, Kamar est sur le point d’embarquer avec sa fille sur un canot de fortune. Pour fuir les bombardements, la mort, la guerre qui ravage la Syrie… Elle n’emporte avec elle qu’un peu d’argent, le souvenir de son mari et, avec une cuillère en bois sculpté léguée par sa grand-mère, les effluves épicés des mets de son pays.

Mon avis
Plus rien ne là retenant, Acia part au hasard avec sa vieille voiture, c’est lors d’un arrêt pour déjeuner qu’elle voit un livre posé sur un banc, poussée par la curiosité elle feuillette pour découvrir que c’est un livre de recettes, Pallazo, le nom d’une ville est écrit à la première page, elle décide de s’y rendre, pour elle c’est peut-être un signe….Y arrivant elle se renseigne et elle est conduite chez Nebbe, la meilleure cuisinière de la ville, qui a désespérément besoin d’aide pour tenir son restaurant en activité.
Pendant ce temps c’est Kamar, une jeune femme avec Ana sa fille qu’elle tient contre son corps, elles fuient les bombardements, la mort et la guerre de Syrie pour aller vers l’Europe et se retrouvent dans la petite ville italienne de Palazzo. Elle n’emporte avec elle, qu’un peu d’argent et une cuillère en bois sculptée, un souvenir de sa grand-mère et a gardé en tête les effluves épicés des mets de son pays. Kamar, Ana et Nebbe vont s’unir pour redonner vie au restaurant de Nebbe et ces avec les douceurs et les plats qu’elles inventent, et pour réussir à survivre à elles trois, elles vont se créer une nouvelle famille d’une façon tout à fait inattendue. Une belle histoire de cuisines, d’amitié, d’amour et de joies. Encore une très belle lecture..,.4,5/5