[Lapaque, Sébastien] La convergence des alizés
2 participants
Page 1 sur 1
[Lapaque, Sébastien] La convergence des alizés
[Lapaque, Sébastien] La convergence des alizés
[Lapaque, Sébastien]
La convergence des alizés
Actes sud 18 août 2012
ISBN 978-2-330-01261-8
338 pages
Quatrième de couverture
À l’équateur, où se rencontrent les vents des deux hémisphères, la convergence des alizés provoque des turbulences atmosphériques variées en poussant l’air à s’élever. Étudiante en géographie à l’université de Belém, Helena Bohlmann est fascinée par ce phénomène auquel elle a consacré des pages et des pages. Mais c’est par quelques mots seulement, je t’aime, je t’aime, je t’aime, qu’elle a signé sa disparition soudaine, laissant Zé, son amant, dans l’attente, l’anxiété, puis l’impérieux besoin de la revoir. Forçant son naturel mélancolique, Zé quitte alors l’Amazonie pour Rio de Janeiro, l’ancienne capitale brésilienne, qu’il ne connaît pas. Guidé par son intuition et par des signes mystérieux, il est persuadé de retrouver Helena.
La convergence des alizés est un jeu de pistes trompeur dans lequel une quarantaine de personnages incarnent tous les visages du Brésil sur un enivrant manège romanesque. Histoire, musique, politique, football, paysages : le pays entier se livre au lecteur comme un nouvel amour. Et la jeunesse du Sud prend le pouvoir pour désigner les possibles de notre temps. Les surprises de l’amour, les bonheurs de l’amitié, l’érudition et la fougue animent l’écriture de Sébastien Lapaque, illuminant cette fusion ardente du romanesque et de la subversion.
Mon avis
Un roman dont l’action se passe principalement au Brésil, beaucoup de personnages, des habitants de la ville et de ses banlieues, des gens honnêtes et des magouilleurs, des pauvres et des riches. Pays du foot et du polo, et voila qu’on s’envole et plonge dans l’ambiance de Rio de Janeiro, dans un dépaysement total, voici Borgès avec ses anecdotes ironiques sur le foot, tirant sa révérence huit jours avant la main de Dieu de Maradona face à l’Angleterre au stade Atzèque de Mexico.. Mais que l’on se rassure, il n’y a pas que du foot dans ce roman, on peut se retrouver dans une librairie ou sous les platanes d’une avenue en compagnie de Zé à la recherche d’Héléna et l’on doute qu’il la retrouve jamais, de deux jeunes gens à la recherche d’argent facile grâce à leurs petites combines, d’un présentateur d’émission télévisée, une étudiante qui étudie les phénomènes météorologiques et bien d’autres. On assiste à la défenestration d’Octavio qui fait sans doute partie d’un de ces nombreux groupes de trafiquants. Un roman brossé sur une fresque généreuse et pleine de vie mais qui pourrait rebuter par le nombre de personnages mais on l’on ressent très fort l’amour de l’auteur pour le Brésil, une vraie déclaration d’amour pour ce pays….J’ai eu beaucoup de difficultés pour me retrouver entre les différents personnages et la succession de dialogues et de descriptions, une telle multiplicité m’a souvent fait me perdre……4/5
La convergence des alizés
Actes sud 18 août 2012
ISBN 978-2-330-01261-8
338 pages
Quatrième de couverture
À l’équateur, où se rencontrent les vents des deux hémisphères, la convergence des alizés provoque des turbulences atmosphériques variées en poussant l’air à s’élever. Étudiante en géographie à l’université de Belém, Helena Bohlmann est fascinée par ce phénomène auquel elle a consacré des pages et des pages. Mais c’est par quelques mots seulement, je t’aime, je t’aime, je t’aime, qu’elle a signé sa disparition soudaine, laissant Zé, son amant, dans l’attente, l’anxiété, puis l’impérieux besoin de la revoir. Forçant son naturel mélancolique, Zé quitte alors l’Amazonie pour Rio de Janeiro, l’ancienne capitale brésilienne, qu’il ne connaît pas. Guidé par son intuition et par des signes mystérieux, il est persuadé de retrouver Helena.
La convergence des alizés est un jeu de pistes trompeur dans lequel une quarantaine de personnages incarnent tous les visages du Brésil sur un enivrant manège romanesque. Histoire, musique, politique, football, paysages : le pays entier se livre au lecteur comme un nouvel amour. Et la jeunesse du Sud prend le pouvoir pour désigner les possibles de notre temps. Les surprises de l’amour, les bonheurs de l’amitié, l’érudition et la fougue animent l’écriture de Sébastien Lapaque, illuminant cette fusion ardente du romanesque et de la subversion.
Mon avis
Un roman dont l’action se passe principalement au Brésil, beaucoup de personnages, des habitants de la ville et de ses banlieues, des gens honnêtes et des magouilleurs, des pauvres et des riches. Pays du foot et du polo, et voila qu’on s’envole et plonge dans l’ambiance de Rio de Janeiro, dans un dépaysement total, voici Borgès avec ses anecdotes ironiques sur le foot, tirant sa révérence huit jours avant la main de Dieu de Maradona face à l’Angleterre au stade Atzèque de Mexico.. Mais que l’on se rassure, il n’y a pas que du foot dans ce roman, on peut se retrouver dans une librairie ou sous les platanes d’une avenue en compagnie de Zé à la recherche d’Héléna et l’on doute qu’il la retrouve jamais, de deux jeunes gens à la recherche d’argent facile grâce à leurs petites combines, d’un présentateur d’émission télévisée, une étudiante qui étudie les phénomènes météorologiques et bien d’autres. On assiste à la défenestration d’Octavio qui fait sans doute partie d’un de ces nombreux groupes de trafiquants. Un roman brossé sur une fresque généreuse et pleine de vie mais qui pourrait rebuter par le nombre de personnages mais on l’on ressent très fort l’amour de l’auteur pour le Brésil, une vraie déclaration d’amour pour ce pays….J’ai eu beaucoup de difficultés pour me retrouver entre les différents personnages et la succession de dialogues et de descriptions, une telle multiplicité m’a souvent fait me perdre……4/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9645
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Lapaque, Sébastien] La convergence des alizés
Je remercie Entrée et Livre et de m’avoir inclus dans son panel de lecteurs VIP pour cette opération de la rentrée littéraire "Coup de cœur des lecteurs" ainsi que les éditions Actes Sud.
Parti à la recherche de sa belle envolée, Zé quitte Belém pour Rio. Il laisse les évènements le guider et fait de belles rencontres grâce à un cafetier, musicien, philosophe, dont un vieil érudit Alfonso Ribeiro qui lui parlera de Borges et un autre de l’histoire du Brésil.
Ce gros livre n’est fait que de rencontres qui nous permettent de connaître un peu de l’histoire du Brésil et de la situation actuelle. La recherche d’Helena ne devient que vague et lointaine. Le Brésil, ce pays aux multiples facettes, est thème principal du livre.
Beaucoup, trop, de personnages traversent ce livre et les turbulences ne sont pas provoquées par la convergence des alizés, mais par les trafics en tous genres sur un fond de samba, football, pots de vins, histoire, poésie… enfin tout ce qui constitue la vie d’un pays comme le Brésil . Certains veulent moderniser (américaniser) ce pays, d’autres redoutent une « disneylandisation » du Brésil. Chaque étape de la recherche de Zé est l’occasion de nous parler de la vie des cariocas. Il en va ainsi de la musique et des instruments traditionnels. L’histoire comme la politique tient une grande place dans ce livre.
Je me suis sentie un peu perdue dans ce livre trop dense. Aussi dense et foisonnant que la forêt amazonienne. J’ai eu comme l’impression que les personnages ne sont là que pour amener à parler du Brésil avec un manque de naturel dans les lancements, comme dans certaines émissions de télé ! A d’autres moments, c’était un enchantement.
L’auteur connait très bien ce pays et en est amoureux, mais moi, pauvre lectrice, je me suis un peu ennuyée. Les descriptions des paysages sont très belles, mais l’ensemble me parait manquer un peu de rythme.
Je suis un peu dubitative sur ce livre. Je pense que je le relirai dans un moment un peu plus calme car il mérite une relecture. J’ai aimé Zé cherchant à savoir si Borges a réellement prononcé une conférence sur l’immortalité à l’université de Buenos Aires, au moment du premier match de l’équipe d’Argentine lors de la Coupe du monde de football 1978 !
Parti à la recherche de sa belle envolée, Zé quitte Belém pour Rio. Il laisse les évènements le guider et fait de belles rencontres grâce à un cafetier, musicien, philosophe, dont un vieil érudit Alfonso Ribeiro qui lui parlera de Borges et un autre de l’histoire du Brésil.
Ce gros livre n’est fait que de rencontres qui nous permettent de connaître un peu de l’histoire du Brésil et de la situation actuelle. La recherche d’Helena ne devient que vague et lointaine. Le Brésil, ce pays aux multiples facettes, est thème principal du livre.
Beaucoup, trop, de personnages traversent ce livre et les turbulences ne sont pas provoquées par la convergence des alizés, mais par les trafics en tous genres sur un fond de samba, football, pots de vins, histoire, poésie… enfin tout ce qui constitue la vie d’un pays comme le Brésil . Certains veulent moderniser (américaniser) ce pays, d’autres redoutent une « disneylandisation » du Brésil. Chaque étape de la recherche de Zé est l’occasion de nous parler de la vie des cariocas. Il en va ainsi de la musique et des instruments traditionnels. L’histoire comme la politique tient une grande place dans ce livre.
Je me suis sentie un peu perdue dans ce livre trop dense. Aussi dense et foisonnant que la forêt amazonienne. J’ai eu comme l’impression que les personnages ne sont là que pour amener à parler du Brésil avec un manque de naturel dans les lancements, comme dans certaines émissions de télé ! A d’autres moments, c’était un enchantement.
L’auteur connait très bien ce pays et en est amoureux, mais moi, pauvre lectrice, je me suis un peu ennuyée. Les descriptions des paysages sont très belles, mais l’ensemble me parait manquer un peu de rythme.
Je suis un peu dubitative sur ce livre. Je pense que je le relirai dans un moment un peu plus calme car il mérite une relecture. J’ai aimé Zé cherchant à savoir si Borges a réellement prononcé une conférence sur l’immortalité à l’université de Buenos Aires, au moment du premier match de l’équipe d’Argentine lors de la Coupe du monde de football 1978 !
Sujets similaires
» [Dulude, Sébastien] Amiante
» [Rutès, Sébastien] Mictlán
» [Spitzer, Sébastien] La fièvre
» [Le Jean, Sébastien] numéro 17
» [Capron, Sébastien] Spiridualité
» [Rutès, Sébastien] Mictlán
» [Spitzer, Sébastien] La fièvre
» [Le Jean, Sébastien] numéro 17
» [Capron, Sébastien] Spiridualité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum