[Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
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[Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
Broché: 321 pages
Editeur : Robert Laffont; Édition : Ed. définitive (12 septembre 1999)
Collection : Hors Collection
Langue : Français
ISBN-10: 2221082168
ISBN-13: 978-2221082164
Quatrième de couverture
Née avec le siècle dans un petit village des Hautes-Alpes, Emilie Carles est la seule, des six enfants de sa famille, à poursuivre des études. Et à quel prix ! Pas question, chez ces paysans obligés de travailler d'arrache-pied pour survivre, de se passer d'une paire de bras valides. Les journées d'Emilie sont donc doubles : aux champs et à l'école. A seize ans, elle quitte sa vallée pour Paris, afin d'obtenir son diplôme d'institutrice. Monde nouveau, idées nouvelles. Revenue enseigner au pays, Emilie apprend à ses élèves la tolérance, le refus de la guerre et la fierté de leurs traditions paysannes... Réédition d'un best-seller légendaire qui a déjà conquis des millions de lecteurs et qui a fait l'objet d'un téléfilm réalisé pour TF 1.
Mon avis :
Ca fait très longtemps que j'ai lu ce livre. Je profite de ce congé de fin d'année pour déposer mon avis sur ce coup ce coeur de mes 16 ans parce qu'il vaut vraiment le détour. Je l'ai lu plusieurs fois.
Bien entendu, ça ne sera pas une réaction à chaud, c'est le moins que l'on puisse dire. Je garde malgré tout un souvenir assez précis de cette lecture. Il s'agit d'une autobiographie. J'ai été sidérée par les conditions de vie des montagnards au début du XXème siècle. Etre paysan était certainement difficile pour tous, mais là, en montagne, j'ai eu l'impression de retourner au Moyen-Age, chateau fort en moins.
Face à la rigueur des moeurs et des conditions de vie, voir de survie, la joie de vivre, l'amour que portait Emilie Carles aux siens et à son pays m'ont éblouie. Quelle force elle a tirée de ces terres ingrates ! Un livre exemple, un livre souvenir, un livre d'histoire.
Je le recommande vivement.
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4075
Age : 59
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
Je le note, je vais voir s'il est à la bibliothèque car tu me tentes.
Merci Pistou!
Merci Pistou!
chocolette- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
Date d'inscription : 13/05/2011
Re: [Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
Je l'avais lu au collège et j'en garde un bon souvenir et le film n'était pas mal non plut avec Annie girardot.
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BONJOUR LA VIE
Si vous possédez une bibliothèque et un jardin alors vous avez tout ce qu'il vous faut. Cicéron
"Je me souviens le potager de mon pépé qui était le reflet de sa vie. Le jour où le potager n'était plus, c'est que pépé n'était plus" Le potager d'Olivier
Rémydu13- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 12/10/2010
Re: [Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
J'espère que tu le trouveras et qu'il te plaira, Chocolette.
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4075
Age : 59
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
Je l'avais également lu au collège et j'en garde un excellent souvenir. D'ailleurs il est toujours dans ma bibliothèque. Ce récit de femme, dans un milieu montagnard au siècle dernier est terriblement captivant et le personne très attachant.
Invité- Invité
Re: [Carles, Emilie] Une soupe aux herbes sauvages.
Lu dans le cadre du challenge PL 2016/2017
Comme je ne regarde jamais les descriptions de ce que je vais lire, je ne m'attendais pas à une autobiographie. J'ai été un peu déstabilisée quand je m'en suis rendue compte car autant le dire, ce n'est pas mon "truc", ça me met toujours mal à l'aise. J'aime adorer et détester les personnages, et pour ça, j'ai besoin qu'ils soient imaginaires, sinon, j'ai l'impression d'être une méchante fille quand je déteste une personne réelle.
Avec la LC, ça me faisait coup sur coup deux autobiographies, dur dur pour la p'tite Nisa
Ceci mit à part, j'ai aimé cette lecture, on sent la forcé d'Emilie, son amour pour ses terres et pour ses proches. Je me suis sentie loin d'elle par moment (sa bienveillance envers la dureté de son père, les corrections à ses enfants) parce que je ne suis pas de la même génération et que ce sont des choses qui ne s'acceptent plus maintenant, et heureusement !
Pour tout le reste, ses engagements, son optimiste, son pacifisme, sa bienveillance envers ses élèves, je l'ai littéralement adorée, quelle femme moderne pour l'époque !
J'aurais aimé rencontrer son mari, aller dans leur hôtel et discuter avec eux pendant des heures.
Emile raconte la vie dans les montagnes, la vie paysanne, sa vie d'institutrice à une époque où les enfants devaient en priorité aider leurs parents aux travaux agricoles, mais aussi deux guerres.
J'avais déjà lu ce genre de récits, en romancé, ces conditions de vie n'ont pas été une découverte pour moi, mais, le témoignage d'Emilie est très fort et je comprends qu'il marque une adolescence. Un récit important, pour ne pas oublier et se rendre compte du chemin parcouru.
Je vote apprécié.
Comme je ne regarde jamais les descriptions de ce que je vais lire, je ne m'attendais pas à une autobiographie. J'ai été un peu déstabilisée quand je m'en suis rendue compte car autant le dire, ce n'est pas mon "truc", ça me met toujours mal à l'aise. J'aime adorer et détester les personnages, et pour ça, j'ai besoin qu'ils soient imaginaires, sinon, j'ai l'impression d'être une méchante fille quand je déteste une personne réelle.
Avec la LC, ça me faisait coup sur coup deux autobiographies, dur dur pour la p'tite Nisa
Ceci mit à part, j'ai aimé cette lecture, on sent la forcé d'Emilie, son amour pour ses terres et pour ses proches. Je me suis sentie loin d'elle par moment (sa bienveillance envers la dureté de son père, les corrections à ses enfants) parce que je ne suis pas de la même génération et que ce sont des choses qui ne s'acceptent plus maintenant, et heureusement !
Pour tout le reste, ses engagements, son optimiste, son pacifisme, sa bienveillance envers ses élèves, je l'ai littéralement adorée, quelle femme moderne pour l'époque !
J'aurais aimé rencontrer son mari, aller dans leur hôtel et discuter avec eux pendant des heures.
Emile raconte la vie dans les montagnes, la vie paysanne, sa vie d'institutrice à une époque où les enfants devaient en priorité aider leurs parents aux travaux agricoles, mais aussi deux guerres.
J'avais déjà lu ce genre de récits, en romancé, ces conditions de vie n'ont pas été une découverte pour moi, mais, le témoignage d'Emilie est très fort et je comprends qu'il marque une adolescence. Un récit important, pour ne pas oublier et se rendre compte du chemin parcouru.
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