[Updike, John] Les veuves d'Eastwick
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[Updike, John] Les veuves d'Eastwick
Titre: Les Veuves d'Eastwick
Auteur: John Updike
Genre: roman
Editions: Points
Nombre de pages: 416
ISBN: 978-2757823743
Présentation de l'éditeur:
Trente ans après leurs méfaits, les sorcières d’Eastwick sont de retour. Alexandra, Jane et Suki
sont désormais septuagénaires, veuves de leurs seconds maris et privées de leurs pouvoirs, séduction comme sorcellerie. Après leurs retrouvailles, elles retournent à Eastwick où elles tentent
de racheter leurs péchés. Mais elles vont être confrontées à la sorcellerie vengeresse d’une
ancienne connaissance. Dans ce roman qui se lit comme un testament, John Updike scrute une dernière fois sa génération, avec finesse et sans complaisance.
Résumé et avis:
Diable, quelle mauvaise pioche ! Quelle déception que ce satané Updike !
Trente ans après, les trois ensorcelantes drôles de dames, entretemps devenues veuves, décident de passer l’été ensemble, et reviennent à Eastwick, sur les lieux de leurs « exploits » passés endiablés. Si elles n’ont rien perdu de leur forte personnalité, elles sont toutefois bien moins fringantes physiquement, affichant 70 ans au compteur. La mort (la leur) fait désormais partie de leur vie, de leurs hantises, de leurs démons. C’est l’heure des bilans qui sonne à la volée, et les cloches ne sont pas nécessairement celles de Saint-Pierre. En plus des regrets d’avoir préféré fricoter avec leurs amants en négligeant leurs enfants, et des remords d’avoir semé mort et malheur autour d’elles par leurs sorts maléfiques, nos trois veuves sont envahies par les souvenirs et la nostalgie, et asticotées par les pépins de santé.
Il est utile d’avoir lu « Les Sorcières d’Eastwick » au préalable pour bien comprendre le contexte, mais en même temps, ce n’est peut-être pas si indispensable, puisque « Les veuves… » procède largement par flash-backs et rappels des galipettes du passé.
Une déception, donc, parce que là où je m’attendais à retrouver des sabbats de sorcellerie vacharde et jouissive, je n’ai lu que du blabla poussif et décousu, entre descriptions touristiques sans intérêt et théories électromagnétiques fumeuses. J’ai eu la nette impression de me trouver face à des pages de « remplissage », et, avec toutes ces considérations sur la vie-la mort-la vieillesse, je n’ai pu m’empêcher d’établir le parallèle avec l’auteur, décédé en 2009 et qui écrivait là son dernier livre.
Pas de finale en feu d’artifice, donc, ni pour l’auteur ni pour le livre, laborieux et dispensable.
Dernière édition par alexielle63 le Mar 3 Sep 2013 - 10:37, édité 1 fois (Raison : Correction sondage)
Invité- Invité
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