[Eugenides, Jeffrey] Middlesex
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Votre avis sur Middlesex
[Eugenides, Jeffrey] Middlesex
![[Eugenides, Jeffrey] Middlesex 5166e310](https://i.servimg.com/u/f60/11/10/41/67/5166e310.jpg)
Middlesex
Auteur: Jeffrey Eugenides
Broché: 677 pages
Editeur : Editions de l'Olivier
Quatrième de couverture
Quelle différence y a-t-il entre une jeune paysanne grecque fuyant Smyrne incendiée par les Turcs en 1922, et une Lolita américaine qui découvre, à l'âge de quinze ans, qu'elle est aussi un garçon? Deux générations. C'est en effet ce qui sépare Desdemona et Cal, la grand-mère et la petite-fille. C'est aussi la durée dans laquelle s'inscrit cette extraordinaire saga gréco-américaine. Mi-épopée (à la troisième personne), mi-roman d'apprentissage (à la première), ce livre est un hybride. Tout comme son héros/héroïne, qui connaît la joie - et la douleur - d'appartenir aux deux sexes, avant d'opter définitivement pour celui qui lui convient. Des collines d'Asie Mineure aux villas cossues de Grosse Pointe, du fracas des canonnières dans le Bosphore aux explosions des grenades lacrymogènes dans les rues de Detroit, du ragtime au rock'n'roll, un demi-siècle d'Histoire se déroule sous nos yeux. Pour aboutir à ce conte de fées moderne la transformation d'une teenager en un personnage mythologique.
Dix ans après Virgin Suicides, Jeffrey Eugenides est de retour avec ce livre qui transcende tous les genres : c'est une idylle, une comédie postmoderne, une histoire de la littérature, un récit érotique, une confession, une élégie. Bref, un roman irrésistible. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Cholodenko.
Mon avis
J'ai adoré ce mélange de saga historique avec des éléments de vulgarisation de la médecine, de la fine psychologie et une histoire aussi étonnante que passionante. Ce livre m'a non seulement offert de bons moments de lecture, il m'a appris des choses aussi! Un livre qu'on n'oublie pas.
Ma note
18/20
Invité- Invité
Re: [Eugenides, Jeffrey] Middlesex
Moi aussi,j'ai aimé ce livre.
Très bon descriptif d'une fresque de l' Amérique des années 20 aux années 70 vue à travers les yeux d'un narrateur nourri de mythologie grecque et familiale.Cal est "atteint" d'une forme d'hermaphrodisme rarissime, quasiment invisible à la naissance, mais qui se développe tout au long de l'enfance et de l'adolescence.
On suit avec un plaisir grandissant les aventures des grands-parents de Calliope
4/5
Très bon descriptif d'une fresque de l' Amérique des années 20 aux années 70 vue à travers les yeux d'un narrateur nourri de mythologie grecque et familiale.Cal est "atteint" d'une forme d'hermaphrodisme rarissime, quasiment invisible à la naissance, mais qui se développe tout au long de l'enfance et de l'adolescence.
On suit avec un plaisir grandissant les aventures des grands-parents de Calliope
4/5
Re: [Eugenides, Jeffrey] Middlesex
Middlesex, une histoire magnifique portée par une écriture qui se prête au jeu de la narration intimiste qui racontera l’histoire d’une famille grecque exilée aux Etats-Unis sur plusieurs générations.
Le lecteur attiré ou intrigué par la quatrième de couverture s’en trouvera sans doute un peu perturbé comme j’ai pu l’être à la lecture des premières pages.
Qui est donc cette voix curieuse qui nous fait voyager sur différents continents, à des époques différentes et qui passe habilement d’un récit à la troisième personne à un « je » intimiste mais pudique.
Cette voix c’est Calliope-Cal, un personnage qui semble tout droit sorti d’une légende mythologique et qui se raconte, qui nous raconte l’épopée de sa famille .
Ce roman a le parfum de ces fabuleuses sagas à « l’américaine » dans lesquelles on se plonge avec plaisir et nostalgie, mais une saga qui prend peu à peu au rythme du récit des senteurs de conte ou de légende qui effleure le roman initiatique.
Quel en est le thème ? Un hermaphrodite. Voyeurs et curieux passez votre chemin, Jeffrey Eugenides n’est pas du style exhibitionniste. Cet auteur avec savoir faire racontera la guerre Gréco Turc, l’immigration vers le nouveau monde, la préservation des traditions, le racisme, en passant par la prohibition et l’amour de soi et des autres. Une page de l’Amérique en mode accéléré où évoluent des personnages attachants. L’écrivain dresse le portrait d’une héroïne hors du commun sans voyeurisme avec beaucoup de tendresse, de pudeur et d’intelligence, sans effets inutiles, Calliope se raconte, tout en se cherchant, tout en tentant de s’expliquer ce qu’elle est .
Le roman se lit d’un trait, sans suspens à priori, mais le lecteur se laissera porter par la sincérité des sentiments, par ces personnages tellement attachants et extrêmement bien disséqués par un auteur talentueux .
Le précédent roman de Jeffrey Eugenides « Virgin suicides » avait séduit l’ensemble des lecteurs par la qualité incontestable de son écriture et sa capacité à « raconter » le drame en restant sobre et pudique, on retrouve ces mêmes effets dans cette très agréable lecture.
Le lecteur attiré ou intrigué par la quatrième de couverture s’en trouvera sans doute un peu perturbé comme j’ai pu l’être à la lecture des premières pages.
Qui est donc cette voix curieuse qui nous fait voyager sur différents continents, à des époques différentes et qui passe habilement d’un récit à la troisième personne à un « je » intimiste mais pudique.
Cette voix c’est Calliope-Cal, un personnage qui semble tout droit sorti d’une légende mythologique et qui se raconte, qui nous raconte l’épopée de sa famille .
Ce roman a le parfum de ces fabuleuses sagas à « l’américaine » dans lesquelles on se plonge avec plaisir et nostalgie, mais une saga qui prend peu à peu au rythme du récit des senteurs de conte ou de légende qui effleure le roman initiatique.
Quel en est le thème ? Un hermaphrodite. Voyeurs et curieux passez votre chemin, Jeffrey Eugenides n’est pas du style exhibitionniste. Cet auteur avec savoir faire racontera la guerre Gréco Turc, l’immigration vers le nouveau monde, la préservation des traditions, le racisme, en passant par la prohibition et l’amour de soi et des autres. Une page de l’Amérique en mode accéléré où évoluent des personnages attachants. L’écrivain dresse le portrait d’une héroïne hors du commun sans voyeurisme avec beaucoup de tendresse, de pudeur et d’intelligence, sans effets inutiles, Calliope se raconte, tout en se cherchant, tout en tentant de s’expliquer ce qu’elle est .
Le roman se lit d’un trait, sans suspens à priori, mais le lecteur se laissera porter par la sincérité des sentiments, par ces personnages tellement attachants et extrêmement bien disséqués par un auteur talentueux .
Le précédent roman de Jeffrey Eugenides « Virgin suicides » avait séduit l’ensemble des lecteurs par la qualité incontestable de son écriture et sa capacité à « raconter » le drame en restant sobre et pudique, on retrouve ces mêmes effets dans cette très agréable lecture.
Sara2a- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 24/01/2010

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