[Newbery, Linda] Graveney Hall
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Graveney Hall
[Newbery, Linda] Graveney Hall
GRAVENEY HALL
Roman, édité au livre de poche en janvier 2014
384 pages
Résumé
Quand Greg, un adolescent féru de photographie, découvre les ruines de la demeure de Graveney Hall, il sait tout de suite qu'il tient un beau sujet. Épaulé par Faith, la fille d'un bénévole qui restaure la propriété, il va tenter de percer le secret de cette mystérieuse bâtisse et de son dernier héritier, Edmund Pearson, disparu dans d'étonnantes circonstances pendant la Première Guerre mondiale. L’enquête va révéler bien plus de choses sur lui-même que Greg n'aurait pu l'imaginer. L’auteur très remarquée du roman De pierre et de cendre n'a pas son pareil pour recréer l'atmosphère et les mentalités d'hier, cerner les interrogations et les idéaux d'aujourd'hui, et rendre émouvant un récit où se mêlent l'étrange, le poids de l'Histoire, la violence et le désir.
Mon ressenti
Entre ombres et lumières, oublis et apprentissages, mémoire et commémoration, j’ai suivi avec plaisir ces histoires qui se répondent pour mieux s’élancer vers l’épanouissement et la vérité.
D’abord, c’est ce cite grandiose, tombé en désuétude et où les ronces, le lierre livrent un combat contre cette poignée d’hommes et de femmes pour redonner une splendeur à cette demeure détruite par les flammes. C’est au travers des yeux de Greg et de ses photos que le passé ressurgi.
Petit à petit, avec Faith ils vont partir à la découverte de la famille qui habitait cette maison. Petit à petit, le fils de cette famille apparait au détour d’initiales, de lettres… Ensemble, ils veulent comprendre comment a disparu ce riche fils de famille pendant la 1ère guerre mondiale.
Même âge, même questionnement, même ressenti sur son devenir et la découverte de soi, de sa sexualité, de ses besoins, de ses envies… Devenir professionnel, homosexualité, hétérosexualité, reconnaissance, construction, culpabilité, expérience, remise en cause de ses croyances de ses valeurs …
De résonances en résonances, c’est en parallèle que l'auteur nous plonge en pleine Première Guerre avec Edmund Pearson, héritier du domaine et deux adolescents qui grandissent au fur et à mesure que la bâtisse sort de l’ombre.
Ensemble dans cet enchevêtrement, ils vont mener deux quêtes : celle de la vérité et la découverte de soi. Il n’y a pas pour autant de réponses définitives, ni de jugement, la construction d’un homme ou d’une femme en devenir est longue et en perpétuelle transformation.
Roman, édité au livre de poche en janvier 2014
384 pages
Résumé
Quand Greg, un adolescent féru de photographie, découvre les ruines de la demeure de Graveney Hall, il sait tout de suite qu'il tient un beau sujet. Épaulé par Faith, la fille d'un bénévole qui restaure la propriété, il va tenter de percer le secret de cette mystérieuse bâtisse et de son dernier héritier, Edmund Pearson, disparu dans d'étonnantes circonstances pendant la Première Guerre mondiale. L’enquête va révéler bien plus de choses sur lui-même que Greg n'aurait pu l'imaginer. L’auteur très remarquée du roman De pierre et de cendre n'a pas son pareil pour recréer l'atmosphère et les mentalités d'hier, cerner les interrogations et les idéaux d'aujourd'hui, et rendre émouvant un récit où se mêlent l'étrange, le poids de l'Histoire, la violence et le désir.
Mon ressenti
Entre ombres et lumières, oublis et apprentissages, mémoire et commémoration, j’ai suivi avec plaisir ces histoires qui se répondent pour mieux s’élancer vers l’épanouissement et la vérité.
D’abord, c’est ce cite grandiose, tombé en désuétude et où les ronces, le lierre livrent un combat contre cette poignée d’hommes et de femmes pour redonner une splendeur à cette demeure détruite par les flammes. C’est au travers des yeux de Greg et de ses photos que le passé ressurgi.
Petit à petit, avec Faith ils vont partir à la découverte de la famille qui habitait cette maison. Petit à petit, le fils de cette famille apparait au détour d’initiales, de lettres… Ensemble, ils veulent comprendre comment a disparu ce riche fils de famille pendant la 1ère guerre mondiale.
Même âge, même questionnement, même ressenti sur son devenir et la découverte de soi, de sa sexualité, de ses besoins, de ses envies… Devenir professionnel, homosexualité, hétérosexualité, reconnaissance, construction, culpabilité, expérience, remise en cause de ses croyances de ses valeurs …
De résonances en résonances, c’est en parallèle que l'auteur nous plonge en pleine Première Guerre avec Edmund Pearson, héritier du domaine et deux adolescents qui grandissent au fur et à mesure que la bâtisse sort de l’ombre.
Ensemble dans cet enchevêtrement, ils vont mener deux quêtes : celle de la vérité et la découverte de soi. Il n’y a pas pour autant de réponses définitives, ni de jugement, la construction d’un homme ou d’une femme en devenir est longue et en perpétuelle transformation.
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8694
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Newbery, Linda] Graveney Hall
Ca n'a pasl'air mal du tout, Pinky.
A ajouter à la liste des achats !
J'aime beaucoup la photo de couvertue !
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Paprika- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4704
Age : 85
Localisation : Belgique
Emploi/loisirs : lecture, musique, bricolage, scrabble
Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: [Newbery, Linda] Graveney Hall
la couverture est en effet invitante, envoûtante, les couleurs et la lumière y dansent
merci Paprika pour ta visite
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Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8694
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Newbery, Linda] Graveney Hall
Mon avis :
Après avoir lu et beaucoup aimé le premier livre de l’auteur traduit en français, De Pierre et de cendres, j’avais hâte de lire celui-ci. Peut-être ai-je placé trop d’espoirs et d’attentes dans cette lecture. Toujours est-il que j’en ressors déçue. Je pensais que l’auteur allait nous replonger dans le passé, comme elle a si bien su le faire avec le précédent et si effectivement les passages concernant Edmund Pearson, lieutenant des Forestiers d’Epping, seul héritier d’une grande et riche famille anglaise enrôlé dès ses 18 ans, m’ont séduite, ils étaient trop peu nombreux à mon goût. A vrai dire, je pensais passer la majorité de mon temps en sa compagnie, que les passages dans le présent, aux côtés de Greg et de Faith ne seraient qu’une porte d’entrée dans l’histoire. J’ai vite été détrompée : ils sont en fait prédominants et ceux dans le passé sont donc minoritaires (logique ^^). Néanmoins, appréciant les personnages et une fois revenue de mes « croyances » et fausses impressions d’origine, j’ai pris plaisir à suivre nos deux jeunes gens dans leur recherche sur le devenir d’Edmund, la question devenant de plus en plus prenante au fil des pages et des découvertes faites, elle ne trouve de réponse qu’à la toute fin, le suspense se maintenant ainsi d’un bout à l’autre. J’ai également aimé voir le domaine se transformer, autrefois majestueux, fleuron de la famille et de son statut, devenu la ruine présente, avec quelques traces de son apparence jadis dans les dépendances et décors sauvés du désastre comme la caryatide, totalement conservée et sa jumelle, usée par les années et le manque de soin, rappel encore plus flagrant de l’avant et de l’après s’il en est, du contraste passé/ présent. L’écriture de l’auteur est en cela magnifique, évoquante, vivante.
Pourquoi cette déception alors ? J’ai moins aimé les passages dans le présent et les préoccupations de nos héros adolescents, leur quête d’identité qui envahit le récit et le plombe souvent. Leurs interrogations sexuelles et religieuses notamment m’ont paru superflues, de trop dans l’histoire et beaucoup trop récurrentes, elles prennent une place importante et créent des longueurs dont je me serais bien passé, le « reste » du récit étant suffisamment intéressant en lui-même pour porter le lecteur. De plus, ce ne sont pas les miennes ou plus depuis longtemps (je parle ici surtout de la question de l’existence ou non de Dieu) et je ne me suis donc pas sentie totalement en phase avec Greg et Faith, me détachant de ma lecture à chaque fois qu’elles venaient l’alourdir.
Une lecture mitigée donc dans laquelle je retrouve avec plaisir la plume de Linda Newbery et sa capacité à faire revivre le passé comme s’il était à portée de vue et de doigts mais les questions existentielles qu’elle comporte prennent trop de place au détriment de l’histoire, des histoires plutôt, celle d’Edmund dans le passé et celle de Faith et Greg dans le présent, qui se recoupent pourtant dans leur quête à la recherche d’eux-mêmes mais alourdissent le récit de longueurs pesantes et inutiles, pour moi en tout cas.
Après avoir lu et beaucoup aimé le premier livre de l’auteur traduit en français, De Pierre et de cendres, j’avais hâte de lire celui-ci. Peut-être ai-je placé trop d’espoirs et d’attentes dans cette lecture. Toujours est-il que j’en ressors déçue. Je pensais que l’auteur allait nous replonger dans le passé, comme elle a si bien su le faire avec le précédent et si effectivement les passages concernant Edmund Pearson, lieutenant des Forestiers d’Epping, seul héritier d’une grande et riche famille anglaise enrôlé dès ses 18 ans, m’ont séduite, ils étaient trop peu nombreux à mon goût. A vrai dire, je pensais passer la majorité de mon temps en sa compagnie, que les passages dans le présent, aux côtés de Greg et de Faith ne seraient qu’une porte d’entrée dans l’histoire. J’ai vite été détrompée : ils sont en fait prédominants et ceux dans le passé sont donc minoritaires (logique ^^). Néanmoins, appréciant les personnages et une fois revenue de mes « croyances » et fausses impressions d’origine, j’ai pris plaisir à suivre nos deux jeunes gens dans leur recherche sur le devenir d’Edmund, la question devenant de plus en plus prenante au fil des pages et des découvertes faites, elle ne trouve de réponse qu’à la toute fin, le suspense se maintenant ainsi d’un bout à l’autre. J’ai également aimé voir le domaine se transformer, autrefois majestueux, fleuron de la famille et de son statut, devenu la ruine présente, avec quelques traces de son apparence jadis dans les dépendances et décors sauvés du désastre comme la caryatide, totalement conservée et sa jumelle, usée par les années et le manque de soin, rappel encore plus flagrant de l’avant et de l’après s’il en est, du contraste passé/ présent. L’écriture de l’auteur est en cela magnifique, évoquante, vivante.
Pourquoi cette déception alors ? J’ai moins aimé les passages dans le présent et les préoccupations de nos héros adolescents, leur quête d’identité qui envahit le récit et le plombe souvent. Leurs interrogations sexuelles et religieuses notamment m’ont paru superflues, de trop dans l’histoire et beaucoup trop récurrentes, elles prennent une place importante et créent des longueurs dont je me serais bien passé, le « reste » du récit étant suffisamment intéressant en lui-même pour porter le lecteur. De plus, ce ne sont pas les miennes ou plus depuis longtemps (je parle ici surtout de la question de l’existence ou non de Dieu) et je ne me suis donc pas sentie totalement en phase avec Greg et Faith, me détachant de ma lecture à chaque fois qu’elles venaient l’alourdir.
Une lecture mitigée donc dans laquelle je retrouve avec plaisir la plume de Linda Newbery et sa capacité à faire revivre le passé comme s’il était à portée de vue et de doigts mais les questions existentielles qu’elle comporte prennent trop de place au détriment de l’histoire, des histoires plutôt, celle d’Edmund dans le passé et celle de Faith et Greg dans le présent, qui se recoupent pourtant dans leur quête à la recherche d’eux-mêmes mais alourdissent le récit de longueurs pesantes et inutiles, pour moi en tout cas.
Invité- Invité
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