[Handke, Peter] Mon année dans la baie de personne

Edition Gallimard ; collection Folio
718 pages

Quatrième de couverture
Voici le grand livre de Peter Handke.
L'auteur y emprunte, comme déjà dans plusieurs ouvrages précédents, le masque d'un narrateur qui lui ressemble : Georg Keuschnig, écrivain autrichien habitant près de Paris, qui évoque ici une année de sa vie dans une banlieue tranquille en lisière de forêt. La baie de Personne n'est autre que cette niche écologique, microcosme ouvert en fait sur le monde entier par le jeu du souvenir, de l'attente et des amitiés.
Somptueusement écrit, ce récit poétique d'une aventure intérieure à la fois solitaire et unanimiste confirme magistralement la place de Peter Handke parmi les écrivains de ce siècle, comme Rilke, comme Pessoa.

Mon appréciation
"Si cette obsession impitoyable faiblit peu à peu, c'est à la lecture que je le dois, non pas celle des Saintes Écritures, mais celle des poètes, Friedrich Hölderlin, qui mit en moi des filons nouveaux, et puis Goethe, qui me pourvut d'un élan auquel je pouvais me fier.
718 pages. C'est une oeuvre ambitieuse où l'on s’essouffle parfois. Mais le travail sur la langue, la succession des saisons atténuent cette impression. L'année en question est l'année 1997. Le roman est divisé en quatre parties.
I. Qui non ? Qui ? Sur l'auteur ;
II. Où non ? Où ? Et l'histoire de ma première métamorphose Sur l'auteur, ses errances et son double ;
III. L'histoire de mes amis. Un chanteur, un lecteur, un peintre, une amie,un architecte, un prêtre, son fils ;
IV. Mon année dans la baie de Personne.