[Jourdaa, Frédérique] Le soleil et la cendre
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Titre : Le soleil et la cendre
Auteur : Frédérique Jourdaa
Editions Flammarion - Mai 2013 - 455 pages
Le 28 juillet 1659, Louis XIV quitte Fontainebleau en direction des Pyrénées pour épouser sa cousine, l’infante Marie-Thérèse, entrainant à sa suite un fastueux cortège de milliers de courtisans. Après trente années de guerre et dix années de Fronde, les négociations avec l’Espagne menées par Mazarin sont sur le point d’aboutir à la signature d’un traité de paix qui engage l’Europe tout entière et sauvera la France de sa faillite. Le jeune roi est contraint de quitter sa bien-aimée, Marie Mancini. Mais les conférences s’enlisent, et le dispendieux voyage s’éternise. Alors que Mazarin et Colbert multiplient les impôts afin d’éviter la débâcle financière, Fouquet tente une partie souterraine pour réunir les deux amants.
Écrivain et journaliste, Frédérique Jourdaa est l'auteur du spectacle "Les Noces royales de Louis XIV", créé en septembre 2010 avec le Groupe F, sur le bassin de Neptune au château de Versailles.
***
Choisi par hasard sur l'étagère de la bibliothèque municipale, ce livre aurait dû me permettre de me plonger avec bonheur dans un roman historique, ce que je n'avais pas fait depuis longtemps.
Mais j'ai été déçue, très déçue.
L'écriture est agréable, l'auteur s'est bien documentée et respecte scrupuleusement la chronologie des faits.
Rien à redire sur ces deux points. Mais...
Mais il manque tout ce qui fait un bon roman historique : une vraie intrigue et surtout des personnages fictifs auxquels s'attacher. J'ai cru que cela arriverait avec l'entrée en scène de Pierre de Nostredame, descendant de Nostradamus, un jeune homme maladroit, qui arrive de sa province et se retrouve propulsé bien malgré lui dans l'univers de la cour et des puissants. Il est touchant et j'aurais aimé que tout le livre soit construit autour de lui. Mais ce n'est pas le cas, et je me suis à nouveau ennuyée quand il a disparu de l'histoire, pour ne réapparaitre qu'à la fin du livre.
Plus j'avançais dans ma lecture, et plus j'avais envie d'abandonner. J'ai continué jusqu'à la fin (lisant certains passages en diagonale, je l'avoue). Et je l'ai regretté, quand j'ai trouvé dans ce livre une scène qui frisait le ridicule avec des mots qui n'ont pas leur place dans un récit censé être "sérieux".
- Spoiler:
- Page 351 : Il (Louis XIV) est tout entier cette bite brûlante qui veut frayer sa route.
Conclusion : c'est un livre à éviter.
Invité- Invité

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