[Mabanckou, Alain] Petit Piment
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[Mabanckou, Alain] Petit Piment
[Mabanckou, Alain] Petit Piment
[Mabanckou, Alain]
Petit Piment
Editions Seuil 20 août 2015
273 pages
ISBN 978 2 02 11259 2
Quatrième de couverture
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin
![[Mabanckou, Alain] Petit Piment 41z3ft10](https://i.servimg.com/u/f21/13/71/38/61/41z3ft10.jpg)
Mon avis
Le fait d’avoir perdu Maman Fiat 500 mais avoir tué le chat noir et devoir en manger fait perdre la tête à Petit Piment. Un jeune garçon que j’ai suivi avec passion tout au long de l’histoire dont il est le narrateur. Mais il a une vengeance à prendre depuis la disparition de Maman Fiat 500 et des prostituées, car la rupture fut trop brutale pour notre héros, c’est surtout ce fait qui l’a fait dériver vers des frontières de l’irréalité, ce qui le conduit jusqu’à une fin impitoyable. Cette histoire est habitée par quelques autres personnages, certains violents, d’autres attendrissants comme Papa Moupelo et sa danse des Pygmées du zaïre, le vieux Koukouba qui souffrait d’une infection urinaire et j’en passe….Alain Mabanckou a une telle force dans ses écrits, qu’il nous emporte et nous fait comprendre la réalité d’une partie de l’Histoire de l’Afrique ou corruption, sorcellerie, conflits ethniques, condition des femmes, tribalisme et pauvreté, nous faisant presque vivre les 273 pages du livre comme s’il nous racontait l’histoire de vive voix. Vraiment j’ai beaucoup apprécié ce roman que je recommande vivement…4,5/5
Petit Piment
Editions Seuil 20 août 2015
273 pages
ISBN 978 2 02 11259 2
Quatrième de couverture
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin
![[Mabanckou, Alain] Petit Piment 41z3ft10](https://i.servimg.com/u/f21/13/71/38/61/41z3ft10.jpg)
Mon avis
Le fait d’avoir perdu Maman Fiat 500 mais avoir tué le chat noir et devoir en manger fait perdre la tête à Petit Piment. Un jeune garçon que j’ai suivi avec passion tout au long de l’histoire dont il est le narrateur. Mais il a une vengeance à prendre depuis la disparition de Maman Fiat 500 et des prostituées, car la rupture fut trop brutale pour notre héros, c’est surtout ce fait qui l’a fait dériver vers des frontières de l’irréalité, ce qui le conduit jusqu’à une fin impitoyable. Cette histoire est habitée par quelques autres personnages, certains violents, d’autres attendrissants comme Papa Moupelo et sa danse des Pygmées du zaïre, le vieux Koukouba qui souffrait d’une infection urinaire et j’en passe….Alain Mabanckou a une telle force dans ses écrits, qu’il nous emporte et nous fait comprendre la réalité d’une partie de l’Histoire de l’Afrique ou corruption, sorcellerie, conflits ethniques, condition des femmes, tribalisme et pauvreté, nous faisant presque vivre les 273 pages du livre comme s’il nous racontait l’histoire de vive voix. Vraiment j’ai beaucoup apprécié ce roman que je recommande vivement…4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/04/2010

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