[Pigani, Paola] Venus d'ailleurs
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[Pigani, Paola] Venus d'ailleurs
Venus d’ailleurs / Paola Pigani, Ed. Liana Levi, 208 p., ISBN : 978-2867467851
Présentation de l'éditeur : Au printemps 1999, Mirko et sa soeur Simona, des Albanais du Kosovo d une vingtaine d'années, ont fui leur pays déchiré par la guerre. La route de l'exil les a menés quelque temps en Italie, puis dans un centre de transit en Haute-Loire. En 2001 ils décident de tenter leur chance à Lyon. Simona est combative et enthousiaste. Très vite, elle trouve un travail, noue des amitiés, apprend le français avec une détermination stupéfiante. Elle fait le choix volontariste de l'intégration là où son frère, plus secret, porte en lui la nostalgie de ce qu'il a laissé au Kosovo. Pour lui, le français est la langue des contremaîtres et de la rue. Le jour, il travaille sur des chantiers. La nuit, il dort dans un foyer. Les moments de pause, il gagne les lisières de la ville et peint des graffs rageurs sur les murs. C'est ainsi qu'il rencontre Agathe, déambule avec elle, partage un amour fragile face aux séquelles d'une guerre encore trop proche.
Ce roman tout en retenue raconte les étapes du parcours des réfugiés dans une métropole devenue dès 1999 un point d accueil privilégié des réfugiés kosovars en France. En filigrane : la beauté de la ville, l art, l exil, la différence, la liberté, la foi en l'humain.
Mon avis : Fuyant la guerre dans leur pays, arrivés à Lyon au printemps 2001, Mirko et Simona, frère et soeur tentent de s’intégrer dans leur pays d’adoption. Autant Simona a vraiment envie de devenir française, autant Mirko a plus de mal, toujours nostalgique de son pays et du reste de sa famille restée au pays. Dans ce deuxième roman, Paola Pigani, décrit avec réalisme toutes les étapes administratives que doivent traverser Mirko et Simona, les demandes de papier, les heures passées à raconter leur calvaire au Kosovo, les cours de français, les petits boulots,... Pour échapper à tout ça, Mirko graffe sur les murs à la frontière de la ville. C’est comme ça qu’il va rencontrer Agathe et qu’une histoire d’amour va naître.
Comme dans son précédent roman, l’écriture de Paola Pigani est toute en délicatesse avec des personnages attachants. On s’imagine vraiment vivre ce que vivent Mirko et sa soeur et l’on perçoit tout à fait la difficulté à s’intégrer, à faire abstraction du passé, de son pays, de sa famille, de son histoire pour s’insérer dans une histoire qui n’est pas la sienne, dans un pays qui, de plus, n’a pas forcément envie d’accueillir des migrants...
Un récit vraiment d’actualité à découvrir.
Présentation de l'éditeur : Au printemps 1999, Mirko et sa soeur Simona, des Albanais du Kosovo d une vingtaine d'années, ont fui leur pays déchiré par la guerre. La route de l'exil les a menés quelque temps en Italie, puis dans un centre de transit en Haute-Loire. En 2001 ils décident de tenter leur chance à Lyon. Simona est combative et enthousiaste. Très vite, elle trouve un travail, noue des amitiés, apprend le français avec une détermination stupéfiante. Elle fait le choix volontariste de l'intégration là où son frère, plus secret, porte en lui la nostalgie de ce qu'il a laissé au Kosovo. Pour lui, le français est la langue des contremaîtres et de la rue. Le jour, il travaille sur des chantiers. La nuit, il dort dans un foyer. Les moments de pause, il gagne les lisières de la ville et peint des graffs rageurs sur les murs. C'est ainsi qu'il rencontre Agathe, déambule avec elle, partage un amour fragile face aux séquelles d'une guerre encore trop proche.
Ce roman tout en retenue raconte les étapes du parcours des réfugiés dans une métropole devenue dès 1999 un point d accueil privilégié des réfugiés kosovars en France. En filigrane : la beauté de la ville, l art, l exil, la différence, la liberté, la foi en l'humain.
Mon avis : Fuyant la guerre dans leur pays, arrivés à Lyon au printemps 2001, Mirko et Simona, frère et soeur tentent de s’intégrer dans leur pays d’adoption. Autant Simona a vraiment envie de devenir française, autant Mirko a plus de mal, toujours nostalgique de son pays et du reste de sa famille restée au pays. Dans ce deuxième roman, Paola Pigani, décrit avec réalisme toutes les étapes administratives que doivent traverser Mirko et Simona, les demandes de papier, les heures passées à raconter leur calvaire au Kosovo, les cours de français, les petits boulots,... Pour échapper à tout ça, Mirko graffe sur les murs à la frontière de la ville. C’est comme ça qu’il va rencontrer Agathe et qu’une histoire d’amour va naître.
Comme dans son précédent roman, l’écriture de Paola Pigani est toute en délicatesse avec des personnages attachants. On s’imagine vraiment vivre ce que vivent Mirko et sa soeur et l’on perçoit tout à fait la difficulté à s’intégrer, à faire abstraction du passé, de son pays, de sa famille, de son histoire pour s’insérer dans une histoire qui n’est pas la sienne, dans un pays qui, de plus, n’a pas forcément envie d’accueillir des migrants...
Un récit vraiment d’actualité à découvrir.
yaki- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 10/06/2008
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