[Divry, Sophie] Quand le diable sortit de la salle de bain

les éditions Noir sur Blanc

Date de parution : 20/08/2015
Format : 12,8 x 20 cm, 320 p., 18.00 €
ISBN 978-2-88250-384-8

Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l’écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont avec bonté l’aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s’enchaînent les péripéties les plus folles.
Après la mélancolie de La Condition pavillonnaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur fond de gravité, en dit long sur notre époque.


Après la déception de La Condition pavillonnaire , je récidivai assez séduite par la présentation de l'éditeur ....
çà commence plutôt bien, une façon  originale de parler de la pauvreté, un vrai travail de recherche sur le style , avec la création de néologismes avec un excellent passage sur les mots qui n'existent pas.
Mais au premier tiers çà devient un peu écœurant, un peu plus tard carrément indigeste et l’épisode de sexe très cru de Belinda et Hector  puis les propos racistes de sa maman m'ont fait fermer le livre avant la fin ....

Mon avis :

Quand le diable sortit de la salle de bains est un roman très actuel qui raconte le quotidien miséreux de Sophie, trentenaire, célibataire, chômeuse longue durée, devant compter chaque pièce, désireuse de vivre de sa plume, et terriblement seule ; uniquement entourée d'un seul ami, Hector,chômeur longue durée lui aussi et de son démon Lorchus, puisque, la honte de sa situation la coupe de sa famille.

L'idée est brillante : raconter la galère avec des mots justement choisis, vraiment bonne idée ! Beaucoup peuvent se reconnaître dans cette galère qu'est la recherche d'emploi correspondant aux études faites, à commencer par moi. Je me suis sentie très concernée par Sophie et sa situation.
J'ai aimé l'écriture, les digressions à rallonge. Au début, du moins. Parce qu'à la moitié du roman, je me suis franchement lassée, au point de mettre plus de 6 jours pour le terminer! Les digressions sont devenues "lourdes" donnant au roman un côté psychédélique et nauséeux. Bien que j'ai compris le parti pris de Sophie Divry, qui souhaite montrer la construction d'un roman dans le roman avec l'apparition soudaine et impromptue de certains personnages ou de certaines idées, je trouve, en tant que lectrice que cela donne un côté inabouti, incomplet au roman. L'originalité, sur la forme comme sur le fond, me permet de comprendre pourquoi ce roman est si bien apprécié dans cette rentrée littéraire. Mais cette évaluation positive est, à mon sens, surcôtée...

Merci La Grande Astrance et Elo pour vos avis !

Je viens de l'acheter chez mon libraire qui y avait mis un coup de cœur... Je reviendrais vous donner mon avis dès que je l'aurais lu

Merci pour vos critiques

Un début que j'ai apprécié, certes il y a de l'originalité dans ce roman mais la suite est franchement décevante et j'adhère à l'avis de "la grande astrance" qui a dit :

Mais au premier tiers çà devient un peu écœurant, un peu plus tard carrément indigeste et l’épisode de sexe très cru de Belinda et Hector  puis les propos racistes de sa maman m'ont fait fermer le livre avant la fin ....]

  j'ai cependant terminé la lecture.