[Scudamore, James] Le dédale du passé
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[Scudamore, James] Le dédale du passé
[Scudamore, James] Le dédale du passé
[Scudamore, James]
Le dédale du passé
Stock 20 avril 2016
ISBN 978 2 234 08043 0
Quatrième de couverture
Jasper Scriven habite Wreaking, un hôpital psychiatrique désaffecté sur la côte sud de l’Angleterre. Il erre dans les bâtiments vides dont il cherche à capturer les souvenirs et les consigne sur des feuilles volantes qu’il envoie chaque semaine à sa fille Cleo. Cleo est monteuse pour une chaîne d’informations à Londres, l’actualité est sa matière, un présent envahissant qui la maintient à l’écart des traumas et des démons du passé. .À quelques pas pourtant, chaque soir, Roland, un géant au grand coeur et ami d’enfance, la surveille. .Ces héros solitaires sont liés par un terrible accident qui s’est joué il y a bien longtemps dans l’enceinte de Wreaking, un drame qui les hante et dont ils cherchent à se libérer. Mais pour cela, il leur faut regarder le passé en face.
Une histoire d’amour et de folie ordinaire, glaçante et envoûtante.
Copié chez Stock…Enfin traduit ! Le dédale du passé de James Scudamore. "Une exploration envoûtante de la folie. Un roman gothique moderne et captivant. Le plaisir réel de ce livre tient à la prose magistrale et assurée de M. Scudamore."
Passage repris dans le livre
Les entrailles du bâtiment pendent au plafond : langues de revêtement poussiéreuses ; viscères de câbles et de tuyaux. La moisissure des murs s’invente sans cesse de nouvelles formes : une sorcière qui ricane ; un affreux visage lépreux. Sa fille s’inquiète. Elle s’imagine qu’il se sent seul, elle ignore même à quel point il est malade. Si elle entendait les mots terribles des médecins. Ils parlent du « fardeau de ses poumons ». On lui a signifié de manière formelle que, s’il ne ménage pas son cœur, il court le risque d’un « événement majeur ». Cleo ne sait rien de tout cela, et elle voudrait pourtant qu’il s’en aille.
Seulement il ne peut pas partir. Il est trop accro au murmure du passé qui hante ces couloirs. Couloirs qui autrefois sentaient l’eau de Javel, le détergent pour les sols, où couinaient les semelles des infirmières affairées. Couloirs au lino marqué d’un siècle d’égratignures – toutes sortes d’empreintes de chariots, de fauteuils roulants, de cannes, de bottes en lutte, refusant de faire silence. Couloirs où (il l’imagine, avec un monstrueux manque de connaissance de la méthode) la lumière diminuait quand on administrait des électrochocs. Couloirs où l’on gérait les effets secondaires – parfois pour le meilleur.
Conserver les fiches des patients lui paraît particulièrement important : de véritables catalogues de personnes disparues se trouvent dans les dossiers qu’il a sauvés par brouettes entières. Sans son intervention, ces documents seraient à présent détruits, et il ne subsisterait plus la moindre trace de ces gens. Certains jours, il sélectionne l’un d’eux et passe l’après-midi avec lui, à essayer de reconstituer les décisions prises, les ordres donnés.
![[Scudamore, James] Le dédale du passé 41vlfh10](https://i.servimg.com/u/f86/13/71/38/61/41vlfh10.jpg)
Mon avis
Malgré le beau style de James Scudamore, je me suis franchement ennuyée dans ce roman. Comme le titre je me suis souvent perdue dans les dédales de l’histoire, une atmosphère qui m’a paru sombre dans les ruines de cet asile ou subsistent des appareils pour électrochocs, brrrr… j’en frissonne, des personnages difficiles a discerrner dans leurs propos et leurs attitudes. Bref je n’en dirai pas plus, simplement que je l’ai lu jusqu’à la fin croyant y trouver enfin de quoi m’accrocher……
Le dédale du passé
Stock 20 avril 2016
ISBN 978 2 234 08043 0
Quatrième de couverture
Jasper Scriven habite Wreaking, un hôpital psychiatrique désaffecté sur la côte sud de l’Angleterre. Il erre dans les bâtiments vides dont il cherche à capturer les souvenirs et les consigne sur des feuilles volantes qu’il envoie chaque semaine à sa fille Cleo. Cleo est monteuse pour une chaîne d’informations à Londres, l’actualité est sa matière, un présent envahissant qui la maintient à l’écart des traumas et des démons du passé. .À quelques pas pourtant, chaque soir, Roland, un géant au grand coeur et ami d’enfance, la surveille. .Ces héros solitaires sont liés par un terrible accident qui s’est joué il y a bien longtemps dans l’enceinte de Wreaking, un drame qui les hante et dont ils cherchent à se libérer. Mais pour cela, il leur faut regarder le passé en face.
Une histoire d’amour et de folie ordinaire, glaçante et envoûtante.
Copié chez Stock…Enfin traduit ! Le dédale du passé de James Scudamore. "Une exploration envoûtante de la folie. Un roman gothique moderne et captivant. Le plaisir réel de ce livre tient à la prose magistrale et assurée de M. Scudamore."
Passage repris dans le livre
Les entrailles du bâtiment pendent au plafond : langues de revêtement poussiéreuses ; viscères de câbles et de tuyaux. La moisissure des murs s’invente sans cesse de nouvelles formes : une sorcière qui ricane ; un affreux visage lépreux. Sa fille s’inquiète. Elle s’imagine qu’il se sent seul, elle ignore même à quel point il est malade. Si elle entendait les mots terribles des médecins. Ils parlent du « fardeau de ses poumons ». On lui a signifié de manière formelle que, s’il ne ménage pas son cœur, il court le risque d’un « événement majeur ». Cleo ne sait rien de tout cela, et elle voudrait pourtant qu’il s’en aille.
Seulement il ne peut pas partir. Il est trop accro au murmure du passé qui hante ces couloirs. Couloirs qui autrefois sentaient l’eau de Javel, le détergent pour les sols, où couinaient les semelles des infirmières affairées. Couloirs au lino marqué d’un siècle d’égratignures – toutes sortes d’empreintes de chariots, de fauteuils roulants, de cannes, de bottes en lutte, refusant de faire silence. Couloirs où (il l’imagine, avec un monstrueux manque de connaissance de la méthode) la lumière diminuait quand on administrait des électrochocs. Couloirs où l’on gérait les effets secondaires – parfois pour le meilleur.
Conserver les fiches des patients lui paraît particulièrement important : de véritables catalogues de personnes disparues se trouvent dans les dossiers qu’il a sauvés par brouettes entières. Sans son intervention, ces documents seraient à présent détruits, et il ne subsisterait plus la moindre trace de ces gens. Certains jours, il sélectionne l’un d’eux et passe l’après-midi avec lui, à essayer de reconstituer les décisions prises, les ordres donnés.
![[Scudamore, James] Le dédale du passé 41vlfh10](https://i.servimg.com/u/f86/13/71/38/61/41vlfh10.jpg)
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lalyre- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 07/04/2010

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