[Acevedo, Chantel] Lointaines merveilles

[Acevedo, Chantel]
Lointaines merveilles
Editions Les escales 2 juin 2016
ISBN 978 2 36569 176 5
298 pages
Quatrième de couverture
Cuba, 1963. Le terrible ouragan Flora s'apprête à frapper l'île. Les habitants sont évacués en urgence. Dans l'ancienne demeure du gouverneur, sept femmes sont cloîtrées sous la surveillance d'une jeune soldate de Castro, Ofelia. Pour passer le temps, la vieille Maria Sirena, Shéhérazade des temps modernes, leur raconte des histoires.
Car Maria Sirena est une conteuse hors pair. Elle en avait d'ailleurs fait son gagne-pain à la grande époque des fabriques de cigares où elle était lettora, employée à égayer les journées des rouleurs de tabac par ses récits fantastiques. Dehors, la tempête fait rage. Maria Sirena débute son histoire : son enfance pendant la troisième guerre d'indépendance cubaine, son père, rebelle féroce, sa mère, passionnée et passionnante qui a aimé, rêvé et s'est battue comme personne.
À travers les récits de Maria Sirena se dessinent l'histoire de Cuba, île au passé troublé par les luttes pour l'indépendance, mais aussi une époustouflante saga familiale.

Mon avis
Et Maria Sirena a une longue vie derrière elle, sa mère Luce la met au monde sur un bateau, son père Agustin savait aussi raconter des histoires, ils se rendent à Cuba qui est en guerre contre l’Espagne, déjà l’aventure avait commencé pour ses parents, car les Espagnoles savaient-ils qu’Agustin avait déjà rencontré des rebelles cubains en Amérique ? Et qu’ils s’apprêtaient à lancer une troisième guerre d’indépendance ? C’est l’histoire de sa vie souvent en danger et lorsqu’elle est amoureuse d’un jeune homme noir dont elle a un, un petit garçon qu’on lui enlèvera des bras et c’est pendant toute sa vie qu’elle portera la culpabilité de l’abandon dû à sa naïveté. Sa vie, elle la raconte par épisode aux femmes qui comme elles sont enfermées en attendant la décrue, ces femmes ont aussi des petites anecdotes à raconter, cependant c’est la vie de Maria Sirena qui tient la partie la plus importante de roman que je considère historique, car il est question de la guerre d’indépendance cubaine , qui aboutira à l’indépendance de l’île vis-à-vis de l’Espagne , ensuite le pays passera sous la domination des Etats-Unis. Quelques personnages aussi dont José Marti, philosophe, poète et journaliste qui fut tué en combattant les espagnoles, une perte qui fut d’ailleurs énorme pour les partisans de la révolution. Et bien voici un roman intéressant qui m’a beaucoup plus, un roman bien tourné qui m’a de suite accroché…..4,5/5

Merci Lalyre pour ta critique  

Merci Lalyre tu m'as donné envie de le lire

Merci pour cette critique!

Merci Lalyre, j'aimerais bien le lire, l'histoire de Cuba m'a toujours intéressée