[Garnier, Olivier] Le derrière des okapis
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[Garnier, Olivier] Le derrière des okapis
[Garnier, Olivier] Le derrière des okapis
Merci à PartageLecture et à Olivier Garnier qui m'ont permis de me faire une opinion sur ce livre
[Garnier, Olivier]
Le derrière des okapis
Olivebulle 2009
ISBN 978 2 9533957 0 9
707 pages
Quatrième de couverture
Les habitants d'un tout nouveau lotissement se retrouvent obligés de vivre sans eau ni électricité dans la jungle profonde pendant trois années et se retrouvent voisins d'une communauté de hippies frappadingues. C'est le début d'un hallucinant récit dont les héros sont une ribambelle de personnages hauts en couleur. Péripéties, surprises et retournements de situations vont alors s'enchaîner en cascade. Mais ces zinzins, pâles reflets de nous-mêmes, d'abord perdus loin de la société de consommation, réussiront très vite à s'adapter à la vie sauvage en affrontant tour à tour les hippies et leur démoniaque gourou, une ménagerie d'animaux particulièrement revanchards et pour couronner le tout, un ennemi nettement plus redoutable. Une histoire rocambolesque et drôle, une écriture libre et percutante. Un premier roman mené tambour battant !
Mon avis
Je suis déçue par le style brouillon et primitif du narrateur pour parler de la mésaventure des familles du lotissement croyant se protéger de toutes sortes de calamités en se réfugiant dans l’enfer vert de la jungle ou les moustiques et les capucins font la loi. C’est l’aventure que vont vivre Ovide et beaucoup de personnages avec lui. En premier lieu c’est Ovide qui l’estomac vide arrive dans le lotissement déserté par ses habitants, qu’a-t-il bien pu se passer pour que les gens se soient enfuis ? Donc poussé par la faim mais aussi par la curiosité, il entre dans un bungalow, explore les placards et dans sa grande besace (J’imagine qu’elle est grande, vu tout ce qu’il fourgue dedans) que ce soient nourriture, vêtements, serviettes pour les menstrues et même lingerie fine pour dames. Ce que j’ai trouvé drôle c’est lorsque surgit un robot planqué dans un placard, c’est alors qu’Ovide prend ses jambes à son cou et pique un véritable sprint vers la forêt (ce qui encore une fois m’étonne, avec son barda sur le dos) enfin on sait qu’il y a des surhommes sur la planète….
Je dois avouer que des passages du roman m’ont plu par les belles descriptions des oiseaux par exemple, un minuscule colibri bleu étincelant zébra le ciel au-dessus de lui et disparut en vol nerveux, des groupes de perroquets multicolores s’envolèrent dans des grands battements d’ailes, çà piaillait, tapait du bec, lançait des trilles et toutes sortes de bruits. Assez de mes blablas pour essayer de parler de ce roman déjanté et rocambolesque auquel je n’ai pas accroché et que je n’ai pas vraiment aimé, désolée pour Olivier Garnier. Une seule chose positive c’est qu’en cherchant la biographie de l’auteur, j’ai découvert ses belles peintures et je dois dire que je les préfère au roman que je n’ai guère apprécié, cependant ceci n’est que mon avis…..
[Garnier, Olivier]
Le derrière des okapis
Olivebulle 2009
ISBN 978 2 9533957 0 9
707 pages
Quatrième de couverture
Les habitants d'un tout nouveau lotissement se retrouvent obligés de vivre sans eau ni électricité dans la jungle profonde pendant trois années et se retrouvent voisins d'une communauté de hippies frappadingues. C'est le début d'un hallucinant récit dont les héros sont une ribambelle de personnages hauts en couleur. Péripéties, surprises et retournements de situations vont alors s'enchaîner en cascade. Mais ces zinzins, pâles reflets de nous-mêmes, d'abord perdus loin de la société de consommation, réussiront très vite à s'adapter à la vie sauvage en affrontant tour à tour les hippies et leur démoniaque gourou, une ménagerie d'animaux particulièrement revanchards et pour couronner le tout, un ennemi nettement plus redoutable. Une histoire rocambolesque et drôle, une écriture libre et percutante. Un premier roman mené tambour battant !
Mon avis
Je suis déçue par le style brouillon et primitif du narrateur pour parler de la mésaventure des familles du lotissement croyant se protéger de toutes sortes de calamités en se réfugiant dans l’enfer vert de la jungle ou les moustiques et les capucins font la loi. C’est l’aventure que vont vivre Ovide et beaucoup de personnages avec lui. En premier lieu c’est Ovide qui l’estomac vide arrive dans le lotissement déserté par ses habitants, qu’a-t-il bien pu se passer pour que les gens se soient enfuis ? Donc poussé par la faim mais aussi par la curiosité, il entre dans un bungalow, explore les placards et dans sa grande besace (J’imagine qu’elle est grande, vu tout ce qu’il fourgue dedans) que ce soient nourriture, vêtements, serviettes pour les menstrues et même lingerie fine pour dames. Ce que j’ai trouvé drôle c’est lorsque surgit un robot planqué dans un placard, c’est alors qu’Ovide prend ses jambes à son cou et pique un véritable sprint vers la forêt (ce qui encore une fois m’étonne, avec son barda sur le dos) enfin on sait qu’il y a des surhommes sur la planète….
Je dois avouer que des passages du roman m’ont plu par les belles descriptions des oiseaux par exemple, un minuscule colibri bleu étincelant zébra le ciel au-dessus de lui et disparut en vol nerveux, des groupes de perroquets multicolores s’envolèrent dans des grands battements d’ailes, çà piaillait, tapait du bec, lançait des trilles et toutes sortes de bruits. Assez de mes blablas pour essayer de parler de ce roman déjanté et rocambolesque auquel je n’ai pas accroché et que je n’ai pas vraiment aimé, désolée pour Olivier Garnier. Une seule chose positive c’est qu’en cherchant la biographie de l’auteur, j’ai découvert ses belles peintures et je dois dire que je les préfère au roman que je n’ai guère apprécié, cependant ceci n’est que mon avis…..
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Garnier, Olivier] Le derrière des okapis
J'ai été attirée par cette histoire, des personnes "civilisées", vivant dans le monde moderne se retrouvent du jour au lendemain livrés à eux-mêmes, presque à l'état sauvage (ou complètement pour certains personnages !). L'intéressant là-dedans, c'est qu'il s'agit d'une communauté, pas un personnage isolé.
J'ai trouvé le traitement de l'auteur intéressant, les personnages sont nombreux (très) et des groupes se forment. Un conseil "dirige" le village, un médecin est là ainsi que des chasseurs, des cultivateurs et... Ovide qui a un travail un peu particulier. En gros, une nouvelle société a vu le jour. L'histoire se passe trois ans après l’événement qui a conduit nos citadins à cette situation, donc tout est déjà bien en place. Nous avons cependant quelques retours en arrière que les habitants se remémorent pour nous expliquer certaines situations et surtout, amener petit à petit à en savoir plus sur la tragédie.
L'écriture est parfois plus celle d'un conteur que d'un écrivain mais le texte reste fluide. Pour preuve, j'ai lu ce roman en une semaine malgré les 700 pages. Les descriptions de la jungle, de sa faune et de sa flore permettent de bien imaginer le cadre du roman.
Fervente adepte de l'écologie, j'ai beaucoup aimé les passages sur l'agriculture biologique. D'autant plus que dans le camp, elle a ses adeptes et ses opposants. L'argumentaire est donc des deux côtés et c'est très intéressant, chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, au lecteur de juger après ce qui lui semble le plus pertinent (ou de passer à autre chose car ce n'est pas un manuel d'écologie mais un roman ).
Les personnages sont très nombreux, ce qui explique sans doute aussi la taille de l'ouvrage. Il faut présenter chacun et les développer, ce qui prend du temps. J'ai aimé certains personnages, détester d'autres et je suis toujours indécise sur certains. Ils ne sont pas tout lisses, comme dans la vraie vie.
Je dois malgré tout parler de quelques bémols.
Sur la forme, j'ai relevé de trop nombreuses coquilles (je nuance en reprécisant qu'il s'agit d'un pavé et que proportionnellement, ce n'est pas la fin du monde mais je me dois d'être transparente). J'ai eu un soucis sur la mise en page de la version numérique, du coup, tout était collé et je n'avais pas d'indications visuelles quand nous passions à une autre scène, les premières lignes me semblaient donc parfois incompréhensibles jusqu'à ce que je comprenne qu'on était passé à autre chose (je suppose que ce problème ne se pose pas pour la version papier, Lalyre ?). J'ai regretté l'absence de chapitres, j'aime à couper ma lecture à la fin d'un chapitre et même en étant une grosse lectrice, 700 pages d'un coup, ce n'est pas possible .
Sur le fond, je n'ai pas aimé la partie "cannibale", je sais bien qu'il faut mettre un peu de tension dans un livre mais pour moi (et il s'agit de mes goûts personnels évidemment), c'est la partie de trop qui rallonge et discrédite l'ouvrage.
En résumé, un livre agréable, original, instructif, qui, s'il souffre de quelques longueurs a été une belle découverte. Je vote apprécié et remercie l'auteur, Olivier Garnier, et le forum Partage Lecture pour ce partenariat.
J'ai trouvé le traitement de l'auteur intéressant, les personnages sont nombreux (très) et des groupes se forment. Un conseil "dirige" le village, un médecin est là ainsi que des chasseurs, des cultivateurs et... Ovide qui a un travail un peu particulier. En gros, une nouvelle société a vu le jour. L'histoire se passe trois ans après l’événement qui a conduit nos citadins à cette situation, donc tout est déjà bien en place. Nous avons cependant quelques retours en arrière que les habitants se remémorent pour nous expliquer certaines situations et surtout, amener petit à petit à en savoir plus sur la tragédie.
L'écriture est parfois plus celle d'un conteur que d'un écrivain mais le texte reste fluide. Pour preuve, j'ai lu ce roman en une semaine malgré les 700 pages. Les descriptions de la jungle, de sa faune et de sa flore permettent de bien imaginer le cadre du roman.
Fervente adepte de l'écologie, j'ai beaucoup aimé les passages sur l'agriculture biologique. D'autant plus que dans le camp, elle a ses adeptes et ses opposants. L'argumentaire est donc des deux côtés et c'est très intéressant, chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients, au lecteur de juger après ce qui lui semble le plus pertinent (ou de passer à autre chose car ce n'est pas un manuel d'écologie mais un roman ).
Les personnages sont très nombreux, ce qui explique sans doute aussi la taille de l'ouvrage. Il faut présenter chacun et les développer, ce qui prend du temps. J'ai aimé certains personnages, détester d'autres et je suis toujours indécise sur certains. Ils ne sont pas tout lisses, comme dans la vraie vie.
Je dois malgré tout parler de quelques bémols.
Sur la forme, j'ai relevé de trop nombreuses coquilles (je nuance en reprécisant qu'il s'agit d'un pavé et que proportionnellement, ce n'est pas la fin du monde mais je me dois d'être transparente). J'ai eu un soucis sur la mise en page de la version numérique, du coup, tout était collé et je n'avais pas d'indications visuelles quand nous passions à une autre scène, les premières lignes me semblaient donc parfois incompréhensibles jusqu'à ce que je comprenne qu'on était passé à autre chose (je suppose que ce problème ne se pose pas pour la version papier, Lalyre ?). J'ai regretté l'absence de chapitres, j'aime à couper ma lecture à la fin d'un chapitre et même en étant une grosse lectrice, 700 pages d'un coup, ce n'est pas possible .
Sur le fond, je n'ai pas aimé la partie "cannibale", je sais bien qu'il faut mettre un peu de tension dans un livre mais pour moi (et il s'agit de mes goûts personnels évidemment), c'est la partie de trop qui rallonge et discrédite l'ouvrage.
En résumé, un livre agréable, original, instructif, qui, s'il souffre de quelques longueurs a été une belle découverte. Je vote apprécié et remercie l'auteur, Olivier Garnier, et le forum Partage Lecture pour ce partenariat.
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