[Poncet, Thierry] Haig, Le sang des sirènes
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[Poncet, Thierry] Haig, Le sang des sirènes
HAIG, l'aventurier du 21 e siècles, cocktail exotique et explosif : il veut juste la liberté, une vie tranquille, mais les emmerdes le poursuivent comme une traînée de poudre... Explosive, la poudre ! Violents, les emmerdes ! [Source_Editeur]
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 111 (lu en version numérique)
ISBN : 978-2-37258-025-0
Editions : Taurnada éditions
Résumé (quatrième de couverture) :
Je ne suis guère qu'un gosse parti pour l'aventure.
Quand les douaniers marocains me laissent franchir leur barrière, je me dis que j'ai du bol.
Quand le salopard en cavale monte à mon bord, je crois lui offrir sa chance.
Quand la ferme isolée apparaît dans nos phares, je pense que la bonne fortune nous a trouvé un refuge.
Je me trompe sur toute la ligne.
Un gamin, c'est fait pour se gourer.
Et apprendre...
Quelques mots sur l’auteur :
Thierry Poncet, né le 31 décembre 1960 dans le petit village où ses parents sont instituteurs, se destine très tôt à l’écriture. Il est encore au lycée à Paris quand il publie ses premières nouvelles dans des fanzines underground. Dans les années 80, il devient rédacteur pour des séries populaires, telles Brigade Mondaine et Le Survivant. « Ça m’obligeait à écrire à fond la caisse et ça me rapportait du fric. » explique-t-il. Mais c’est en 1984 que son destin d’écrivain bascule, quand il fait la rencontre de Cizia Zykë. L’écrivain-aventurier de légende le choisit comme assistant et l’emmène avec lui dans une succession de voyages autour du monde qui durera vingt-cinq ans. De leur collaboration naîtront les récits d’aventures Oro, Sahara, Parodie, Oro & Co, ainsi que de nombreux romans, dont Paranoïa et Buffet campagnard. Tous ces ouvrages seront de grands succès de librairie. À la mort prématurée de Cizia Zykë en 2011, Thierry Poncet se retire dans une forêt de Franche-Comté, où il se livre désormais en solo à sa passion de toujours : l’écriture. Avec HAIG, Thierry Poncet nous offre une série de romans aussi truculents que dépaysant. [Source_Editeur]
Maintenant, place au livre !
Tout d’abord, je remercie chaleureusement l’équipe de PartageLecture.com ainsi que Taurnada Editions qui m’ont offert ce livre et que j’ai grand plaisir à découvrir.
Haig, c’est un jeune de seize ans, et demi…
Il a perdu sa mère voilà trois mois maintenant. Depuis, il écume sa tristesse et sa solitude dans l’alcool et autres drogues.
Ce qu’il veut c’est partir à l’aventure. Alors il achète à moitié une 504 Peugeot dans le nord de la France et roule vers la liberté.
Enfin la liberté, c’est ce qu’il croit !
Il débarque à la frontière marocaine et par un gros coup de chance arrive à passer la douane sans encombre. Après s’être offert un bon repas, il se calle dans un coin de rue pour une bonne sieste… Quand tout à coup débarque un mec en cavale armé d’un colt. Haig le siffle et lui offre son aide. Mais pourquoi a-t-il fait ça ? Ne pouvait-il pas rester tranquille à siester ?
Bref embarquement immédiat de ce Ferraj quelque peu lunatique !
Et là, la galère commence pour notre jeune Haig.
Ce petit livre est plein de suspenses, de rebondissements et d’aventures. L’auteur nous tient en haleine avec un langage peu commun ou du moins qui ne fait pas parti des romans, mais plutôt des bandes dessinés. Court et efficace.
Pour moi, c’est une belle découverte. Le jeune Haig est attachant bien que nous voudrions lui expliquer comment éviter certaines erreurs. Mais il est jeune et seul et doit se faire les dents et la vie lui apprendra ce qu’il doit savoir…
Ce livre est le troisième volet de la série HAIG. Cependant, pour moi c’est une découverte. Donc pas besoin d’avoir lu les précédents pour accrocher dans cette histoire. On ne se sent pas perdu.
Dans la version du bouquin que j’ai eu la chance d’avoir, il y a déjà un prologue du quatrième volet. Ça n’a pas l’air mal du tout, je pense qu’il va rejoindre ma PàL !!! Encore un !
Je vous souhaite une très belle découverte.
Merci encore une fois à l’équipe de PartageLecture.com ainsi que Taurnada Editions.
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Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Poncet, Thierry] Haig, Le sang des sirènes
Mon avis :
Voici le troisième tome des aventures de Haig, ou plutôt, si l’on respecte la chronologie, le tout premier,puisque c’est un Haig de seize ans qui nous raconte sa première aventure, avec le recul, néanmoins : le narrateur nous raconte cette histoire après coup, avec une volonté de ne rien cacher, ni le moins bon, ni le pire. La distance entre le temps du récit et le temps de l’écriture nous prouvent assez que le jeune Haig s’en est sorti, ce dont on ne doute pas, d’ailleurs, si l’on a lu ses deux premières aventures. En revanche, on peut se demander ce qu’il a laissé dans ce tout premier départ.
Sa naïveté ? Ce que l’on découvre de l’enfance et de la jeunesse de Haig nous laisse à penser qu’il l’a perdu depuis longtemps. Son goût de l’aventure ? Mais d’abord, qu’est-ce que c’est, l’aventure ? Haig se retrouve au Maroc bien décidé à … à quoi, au juste ? Une rencontre en décide autrement, ou plutôt un acte fondateur puisqu’il aide un inconnu à fuir la police et qu’il découvre que cet inconnu est bien plus dangereux que le tout jeune homme ne le croyait.
Le sang des sirènes est un roman d’initiation. Haig croyait savoir beaucoup de choses, il découvre, au cours d’un huis-clos tragique dans une ferme marocaine perdue au milieu de nulle part, que savoir et voir sont deux choses différentes. Partir à l’aventure, ce n’est pas seulement oublier le confort physique, c’est aussi vivre avec ce que l’on a fait, ce que l’on n’a pas su empêcher d’arriver. Le confort moral ? On oubliera ! Si tant est, bien sûr, qu’il existe réellement, eu égard à tout ce qui se passe, ici ou ailleurs.
Comme dans les deux précédentes aventures d’Haig, cherchez la femme. Si la mort de Maya, sa mère, a poussé Haig à partir, sa rencontre avec Zohra et Saïda est due au destin – qui parfois, se moque bien de lui. On a beaucoup à apprendre des femmes.
Un grand merci au forum Partage-Lecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
Voici le troisième tome des aventures de Haig, ou plutôt, si l’on respecte la chronologie, le tout premier,puisque c’est un Haig de seize ans qui nous raconte sa première aventure, avec le recul, néanmoins : le narrateur nous raconte cette histoire après coup, avec une volonté de ne rien cacher, ni le moins bon, ni le pire. La distance entre le temps du récit et le temps de l’écriture nous prouvent assez que le jeune Haig s’en est sorti, ce dont on ne doute pas, d’ailleurs, si l’on a lu ses deux premières aventures. En revanche, on peut se demander ce qu’il a laissé dans ce tout premier départ.
Sa naïveté ? Ce que l’on découvre de l’enfance et de la jeunesse de Haig nous laisse à penser qu’il l’a perdu depuis longtemps. Son goût de l’aventure ? Mais d’abord, qu’est-ce que c’est, l’aventure ? Haig se retrouve au Maroc bien décidé à … à quoi, au juste ? Une rencontre en décide autrement, ou plutôt un acte fondateur puisqu’il aide un inconnu à fuir la police et qu’il découvre que cet inconnu est bien plus dangereux que le tout jeune homme ne le croyait.
Le sang des sirènes est un roman d’initiation. Haig croyait savoir beaucoup de choses, il découvre, au cours d’un huis-clos tragique dans une ferme marocaine perdue au milieu de nulle part, que savoir et voir sont deux choses différentes. Partir à l’aventure, ce n’est pas seulement oublier le confort physique, c’est aussi vivre avec ce que l’on a fait, ce que l’on n’a pas su empêcher d’arriver. Le confort moral ? On oubliera ! Si tant est, bien sûr, qu’il existe réellement, eu égard à tout ce qui se passe, ici ou ailleurs.
Comme dans les deux précédentes aventures d’Haig, cherchez la femme. Si la mort de Maya, sa mère, a poussé Haig à partir, sa rencontre avec Zohra et Saïda est due au destin – qui parfois, se moque bien de lui. On a beaucoup à apprendre des femmes.
Un grand merci au forum Partage-Lecture et aux éditions Taurnada pour ce partenariat.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Poncet, Thierry] Haig, Le sang des sirènes
Mon avis
Merci aux éditions Taurnada et à PartageLecture pour ce partenariat
C’est avec un langage direct, sans fioriture qu’Haig a décidé de se raconter. Il a voulu fuir, croyant, comme beaucoup d’autres avant lui, que l’herbe est plus verte chez les voisins et que la vie y sera plus facile. Il prend la route (comme d’autres prennent la mer), sans doute pour devenir un homme. Là, une rencontre va influer le cours de sa destinée, pas forcément dans le bon sens.
On peut écrire que certains passage virent presqu’aux cauchemars. Ce n’est pas facile de faire face lorsqu’on n’a pas le choix et Haig est bien placé pour le savoir. Que faire ? Fuir encore ? Ce n’est pas possible. Alors, il essaie de faire face en gardant le plus possible son honnêteté et son respect de l’autre. Mais c’est tellement difficile !
Je n’arrive pas à déterminer ce qui domine dans l’écriture de l’auteur. Sous des dehors à la « San Antonio » avec un vocabulaire imagé et des propos teintés d’une certaine forme d’humour au second degré, le contenu est dur, triste, sérieux, car il parle de misère, de femmes et d’hommes qui luttent pour leur survie… Finalement, le fait de présenter les choses ainsi devraient permettre de dédramatiser le propos et comme disait le poète : « L’humour est la politesse du désespoir » mais quelque part, ça me fait mal, car ces deux femmes et ce petit garçon que j’ai côtoyés quelques pages, que vont-ils devenir ? Des oubliés ? Des laisser pour compte ? Tout ça pendant qu’Haig continuera sa route ? Allez Monsieur l’auteur, rassurez-moi, vous n’allez pas les laisser sur le bord du chemin ?
Merci aux éditions Taurnada et à PartageLecture pour ce partenariat
C’est avec un langage direct, sans fioriture qu’Haig a décidé de se raconter. Il a voulu fuir, croyant, comme beaucoup d’autres avant lui, que l’herbe est plus verte chez les voisins et que la vie y sera plus facile. Il prend la route (comme d’autres prennent la mer), sans doute pour devenir un homme. Là, une rencontre va influer le cours de sa destinée, pas forcément dans le bon sens.
On peut écrire que certains passage virent presqu’aux cauchemars. Ce n’est pas facile de faire face lorsqu’on n’a pas le choix et Haig est bien placé pour le savoir. Que faire ? Fuir encore ? Ce n’est pas possible. Alors, il essaie de faire face en gardant le plus possible son honnêteté et son respect de l’autre. Mais c’est tellement difficile !
Je n’arrive pas à déterminer ce qui domine dans l’écriture de l’auteur. Sous des dehors à la « San Antonio » avec un vocabulaire imagé et des propos teintés d’une certaine forme d’humour au second degré, le contenu est dur, triste, sérieux, car il parle de misère, de femmes et d’hommes qui luttent pour leur survie… Finalement, le fait de présenter les choses ainsi devraient permettre de dédramatiser le propos et comme disait le poète : « L’humour est la politesse du désespoir » mais quelque part, ça me fait mal, car ces deux femmes et ce petit garçon que j’ai côtoyés quelques pages, que vont-ils devenir ? Des oubliés ? Des laisser pour compte ? Tout ça pendant qu’Haig continuera sa route ? Allez Monsieur l’auteur, rassurez-moi, vous n’allez pas les laisser sur le bord du chemin ?
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Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Poncet, Thierry] Haig, Le sang des sirènes
Je pense que c'est enfin à mon tour de donner mon avis
Livre fini depuis un petit moment mais j'ai été tellement débordé que ma critique s'est faite attendre et n'a pu que mieux en mûrir
Haig, haut de ses 16 ans et demi n'est pas un adulte mais plus vraiment un gosse non plus. Devenu orphelin récemment, il se décide à prendre la route pour vivre la grande aventure en direction du Maroc.
Mais c'est bien sûr sans compter le passage obligatoire par la douane qui s'avère déjà un premier obstacle relativement rude. Les péripéties commenceront dès ce moment où il pourra passer la frontière grâce à l'aide indirect de jeunes semant la zizanie.
C'est à bord de sa 504 en s'enfonçant dans les terres qu'il fera la connaissance (disons "qu'il tombe au sens premier du terme sur ...") de Ferraj. La douane était une plaisanterie à côté de cet individu qui ne connait pas les scrupules avec son arme. Un duo se forme alors à ce moment-là (bien malgré Haig mais il ne le saura qu'à ses dépends par la suite) où ce nouveau personnage embarquera notre héros dans une fuite face à la police Marocaine jusqu'à atterrir dans une petite maison où ils élieront domicile.
A partir de ce moment-là, je ne sais pas sur certains points s'il s'agit uniquement de mon interprétation ou réellement du sens qui a voulu s'en dégager mais j' ai vu un récit mettant en avant : drogue, alcool, place et rôle de chaque membre de la famille, condition de la femme dans ce pays (soumise)...
J'avais découvert notre protagoniste dans le tome précédent "Les guerriers perdus" où l'histoire était plus axée autour d'un groupe de personnes dont Haig faisait partie avec un but bien précis en vue. Ici, nous avons un duo mais Haig est en fait bien seul face à son tortionnaire et l'histoire qui au départ se voulait être un nouveau départ, au final sera de trouver le moyen de se défaire de Ferraj pour poursuivre sa route.
Un roman d'aventure non traditionnel dont le style est tellement léger qu'il se lit très facilement et vite. Une vue de haut sur les petits bourgs du Maroc et leur mode de vie et un personnage qui de par sa "gentillesse" se retrouve alors confronté à un vrai démon.
Je note 4/5 et me ferai un plaisir de lire les nouvelles aventures d'Haig.
Livre fini depuis un petit moment mais j'ai été tellement débordé que ma critique s'est faite attendre et n'a pu que mieux en mûrir
Haig, haut de ses 16 ans et demi n'est pas un adulte mais plus vraiment un gosse non plus. Devenu orphelin récemment, il se décide à prendre la route pour vivre la grande aventure en direction du Maroc.
Mais c'est bien sûr sans compter le passage obligatoire par la douane qui s'avère déjà un premier obstacle relativement rude. Les péripéties commenceront dès ce moment où il pourra passer la frontière grâce à l'aide indirect de jeunes semant la zizanie.
C'est à bord de sa 504 en s'enfonçant dans les terres qu'il fera la connaissance (disons "qu'il tombe au sens premier du terme sur ...") de Ferraj. La douane était une plaisanterie à côté de cet individu qui ne connait pas les scrupules avec son arme. Un duo se forme alors à ce moment-là (bien malgré Haig mais il ne le saura qu'à ses dépends par la suite) où ce nouveau personnage embarquera notre héros dans une fuite face à la police Marocaine jusqu'à atterrir dans une petite maison où ils élieront domicile.
A partir de ce moment-là, je ne sais pas sur certains points s'il s'agit uniquement de mon interprétation ou réellement du sens qui a voulu s'en dégager mais j' ai vu un récit mettant en avant : drogue, alcool, place et rôle de chaque membre de la famille, condition de la femme dans ce pays (soumise)...
J'avais découvert notre protagoniste dans le tome précédent "Les guerriers perdus" où l'histoire était plus axée autour d'un groupe de personnes dont Haig faisait partie avec un but bien précis en vue. Ici, nous avons un duo mais Haig est en fait bien seul face à son tortionnaire et l'histoire qui au départ se voulait être un nouveau départ, au final sera de trouver le moyen de se défaire de Ferraj pour poursuivre sa route.
Un roman d'aventure non traditionnel dont le style est tellement léger qu'il se lit très facilement et vite. Une vue de haut sur les petits bourgs du Maroc et leur mode de vie et un personnage qui de par sa "gentillesse" se retrouve alors confronté à un vrai démon.
Je note 4/5 et me ferai un plaisir de lire les nouvelles aventures d'Haig.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
Humus de Gaspard Koenig
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