[Delacourt, Grégoire] Danser au bord de l'abîme

j'ai moi aussi beaucoup apprécié cette histoire très émouvante que je comparerais volontiers avec les romans de Douglas Kennedy avec le même étonnement comment un homme peut -t-il aussi bien parler des femmes ?
pas très enthousiaste dans la première partie, j'ai plus apprécié la vie dans le camping et les personnages chaleureux et pudiques.
le parallèle avec la Chèvre de Mr Seguin   est fort bien vu : le choix de la liberté, de suivre son désir même en en connaissant les risques.
Une belle écriture et moi, j'ai apprécié la fin que je n'aurais pas aimée autre.
petite remarque : les torsades se font en maille endroit, pas envers

Dans ma P.A.L. Merci pour vos critiques.

A lire vos critiques, je me dis que je suis passée à côté de ce roman.

Je n'y ai rien trouvé de crédible, je n'ai ressenti aucune empathie pour Emma. J'ai bien essayé de sortir de ma propre peau, et si l'idée de changer de vie peut être séduisante...la manière ne m'a pas accrochée un seul instant.

Et puis, on tourne en rond, à chercher des justifications là où il n'y en a pas. L'héroïne passe la moitié du roman a se justifier, pourquoi?

Alors, peut-être, oui, peut-être que je ne me suis jamais trouvée dans sa situation, et que c'est pour ça que je ne comprends pas.

Mais peut-être que si, et que je n'ai pas eu le même chemin, parce que c'est juste inimaginable pour moi.

J'ai eu envie de lire ce livre après en avoir entendu parlé à la radio. Le critique disait qu'il était formidable qu'un homme ait pu se mettre à ce point dans la peau d'une femme. Et bien je ne sais pas, mais pas dans la mienne en tout cas. Et puis le critique en question...c'était un homme, alors, qu'en sait-il?