[Crumley, James] Milo Milodragovitch - Tome 1 : Fausse piste
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[Crumley, James] Milo Milodragovitch - Tome 1 : Fausse piste
Titre : Fausse piste
Auteur : James Crumley
Editeur : Gallmeister
Nombre de pages : 398 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quand on est pauvre avec un héritage bloqué par testament jusqu’à l’âge de cinquante-trois ans et que l’on vient de perdre l’essentiel de son gagne-pain quotidien, on ne crache plus dans la soupe. Milo Milodragovitch, rejeton maudit de ce qui fut une famille importante de Meriwether (Montana), ne peut qu’accepter l’offre d’Helen Duffy. Retrouver un frère innocent, gentil garçon raisonnablement de gauche et passionné d’armes à feu, disparu dans un incendie, n’est pas si compliqué. Surtout si la demande émane d’une femme à ce point démunie qu’elle en devient troublante. Le vice, la haine et la violence ne sont pourtant pas loin. La laideur cache son jeu et les morts s’amoncellent. Qui ment et pour quelles raisons? À coucher avec ses clients, Milo ne verra que trop tard ce qu’il avait sous le nez…
Mon avis :
Qu’on se le dise, Milo Milodragovitch n’est pas un anti-héros, non, il est le contraire d’un héros, ce qui n’est pas exactement la même chose. Enquêter ? Il ne l’a jamais fait, même du temps où il était policier. Il n’est devenu détective privé que par la force des choses – et la nécessité de se nourrir. Là encore, pas d’enquête, mais des photos de couples illégitimes. Milo, un paparazzi avant l’heure, que la législation plus tendre avec les amants qu’avec les détectives, force à diversifier ses pratiques.
Comme dans tout bon roman noir, nous avons une femme fatale, vraiment fatale : Helen. Celle-ci (comme c’est mignon !) s’inquiète pour son gentil petit frère, tellement gentil, tellement innocent, qu’il est forcément en danger, et forcément sans lien avec toutes les horreurs qui se passent dans cette ville.
J’aimerai vous dire que Milo découvre des faits en contradiction avec les pensées et les désirs d’Helen. Il n’en est rien. Les faits lui tombent dessus quasiment par accident, il n’a aucun mérite pour les découvrir. Il est même parfois nécessaire de lui mettre les barres sur les t et les points sur les i. Heureusement (pour lui), il n’avait aucun doute sur sa crédibilité de détective.
Ce roman est l’occasion de peindre une belle galerie de portraits de personnages tous plus paumés les uns que les autres. Leurs passions, leurs ratages les emprisonnent. Certains sont touchants. D’autres, pas du tout. Et les victimes n’avaient rien demandé à personne – ou presque rien.
Milo survit – en sale état. S’il ne vaut pas tripette en tant que détective, il fait partie de la catégorie des personnages attachants, parce que sa lucidité et son humour sont bien présents dans ce qui constitue la première de ses aventures.
Les familles sont toutes dysfonctionnelles : tout le monde veut toujours coucher avec tout le monde et parvient en général à trouver un dérivatif particulièrement vicieux. Et l’amour n’a pas l’air de compter dans l’histoire. Trop d’amour, pas assez d’amour : dans les deux cas, vous produisez la même quantité de famille malheureuse.
Auteur : James Crumley
Editeur : Gallmeister
Nombre de pages : 398 pages.
Présentation de l’éditeur :
Quand on est pauvre avec un héritage bloqué par testament jusqu’à l’âge de cinquante-trois ans et que l’on vient de perdre l’essentiel de son gagne-pain quotidien, on ne crache plus dans la soupe. Milo Milodragovitch, rejeton maudit de ce qui fut une famille importante de Meriwether (Montana), ne peut qu’accepter l’offre d’Helen Duffy. Retrouver un frère innocent, gentil garçon raisonnablement de gauche et passionné d’armes à feu, disparu dans un incendie, n’est pas si compliqué. Surtout si la demande émane d’une femme à ce point démunie qu’elle en devient troublante. Le vice, la haine et la violence ne sont pourtant pas loin. La laideur cache son jeu et les morts s’amoncellent. Qui ment et pour quelles raisons? À coucher avec ses clients, Milo ne verra que trop tard ce qu’il avait sous le nez…
Mon avis :
Qu’on se le dise, Milo Milodragovitch n’est pas un anti-héros, non, il est le contraire d’un héros, ce qui n’est pas exactement la même chose. Enquêter ? Il ne l’a jamais fait, même du temps où il était policier. Il n’est devenu détective privé que par la force des choses – et la nécessité de se nourrir. Là encore, pas d’enquête, mais des photos de couples illégitimes. Milo, un paparazzi avant l’heure, que la législation plus tendre avec les amants qu’avec les détectives, force à diversifier ses pratiques.
Comme dans tout bon roman noir, nous avons une femme fatale, vraiment fatale : Helen. Celle-ci (comme c’est mignon !) s’inquiète pour son gentil petit frère, tellement gentil, tellement innocent, qu’il est forcément en danger, et forcément sans lien avec toutes les horreurs qui se passent dans cette ville.
J’aimerai vous dire que Milo découvre des faits en contradiction avec les pensées et les désirs d’Helen. Il n’en est rien. Les faits lui tombent dessus quasiment par accident, il n’a aucun mérite pour les découvrir. Il est même parfois nécessaire de lui mettre les barres sur les t et les points sur les i. Heureusement (pour lui), il n’avait aucun doute sur sa crédibilité de détective.
Ce roman est l’occasion de peindre une belle galerie de portraits de personnages tous plus paumés les uns que les autres. Leurs passions, leurs ratages les emprisonnent. Certains sont touchants. D’autres, pas du tout. Et les victimes n’avaient rien demandé à personne – ou presque rien.
Milo survit – en sale état. S’il ne vaut pas tripette en tant que détective, il fait partie de la catégorie des personnages attachants, parce que sa lucidité et son humour sont bien présents dans ce qui constitue la première de ses aventures.
Les familles sont toutes dysfonctionnelles : tout le monde veut toujours coucher avec tout le monde et parvient en général à trouver un dérivatif particulièrement vicieux. Et l’amour n’a pas l’air de compter dans l’histoire. Trop d’amour, pas assez d’amour : dans les deux cas, vous produisez la même quantité de famille malheureuse.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Crumley, James] Milo Milodragovitch - Tome 1 : Fausse piste
Mon avis:
J'ai savouré ce roman, je l'ai dégusté comme un chocolat.
C'est le bonheur de la lecture, la poésie de l'écriture.
Un roman policier noir, un univers glauque et sordide, un héros-narrateur dans toute la splendeur de l'alcoolisme, des bars mal famés et des policiers corrompus.
C'est le retour de Milo sur son enfance, c'est son père, alcoolique lui aussi, suicidé (ou pas), c'est cette mère trop alcoolisée pour être aimante, qui pour le protéger l’empêche d'hériter trop jeune. Ce sont ses ancêtres, sûrement mythomanes qui ont créé sa légende.
Nous nous perdons avec Milo au milieu de tout cet alcool, de cette Amérique des années soixante-dix. Ses ex-femmes , ses deux fils, un adoptif qu'il a élevé, un à lui qu'un autre élève...
Plus besoin de preuves d'adultère pour divorcer, l'Amérique s'est libérée d'un carcan, laissant Milo à ses besoins d'argent.
Alors arrive la sulfureuse Helen, qui veut, voudrait bien savoir ce que devient son petit frère!
J'ai dit sulfureuse, je l'ai trouvé capricieuse et insupportable... Comme cette jeune femme rousse, sans doute d'origine irlandaise, doit être jolie. D'ailleurs, Milo boit beaucoup de whiskey!
Il y a autour de Milo, de vrais amis, de vrais deuils et de grandes tristesses qui se diluent dans l'alcool.
Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.
J'ai savouré ce roman, je l'ai dégusté comme un chocolat.
C'est le bonheur de la lecture, la poésie de l'écriture.
Un roman policier noir, un univers glauque et sordide, un héros-narrateur dans toute la splendeur de l'alcoolisme, des bars mal famés et des policiers corrompus.
C'est le retour de Milo sur son enfance, c'est son père, alcoolique lui aussi, suicidé (ou pas), c'est cette mère trop alcoolisée pour être aimante, qui pour le protéger l’empêche d'hériter trop jeune. Ce sont ses ancêtres, sûrement mythomanes qui ont créé sa légende.
Nous nous perdons avec Milo au milieu de tout cet alcool, de cette Amérique des années soixante-dix. Ses ex-femmes , ses deux fils, un adoptif qu'il a élevé, un à lui qu'un autre élève...
Plus besoin de preuves d'adultère pour divorcer, l'Amérique s'est libérée d'un carcan, laissant Milo à ses besoins d'argent.
Alors arrive la sulfureuse Helen, qui veut, voudrait bien savoir ce que devient son petit frère!
J'ai dit sulfureuse, je l'ai trouvé capricieuse et insupportable... Comme cette jeune femme rousse, sans doute d'origine irlandaise, doit être jolie. D'ailleurs, Milo boit beaucoup de whiskey!
Il y a autour de Milo, de vrais amis, de vrais deuils et de grandes tristesses qui se diluent dans l'alcool.
Je remercie Partage lecture et les éditions Gallmeister pour ce partenariat.
joëlle- Modérateur
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Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Crumley, James] Milo Milodragovitch - Tome 1 : Fausse piste
Mon avis
Dès les premiers mots, j’ai été séduite par le ton, l’écriture de James Crumley. Un rien ironique, narquois, jubilatoire, avec un humour décalé où le héros, narrateur sans illusion, se moque de lui-même et de ses travers, son style est sans concession comme Milo, le personnage principal. Autrefois, policier, réorienté en détective privé, il a connu une période faste quand il fallait des preuves pour divorcer (on est en 1975, en Amérique) et que ses photos pouvaient déclencher la séparation. Maintenant, tout peut se faire à l’amiable, avec un consentement mutuel et son boulot a nettement diminué. Comme il doit attendre cinquante-trois ans pour toucher son héritage, il vivote accompagné par l’alcool en abondance et des potes de beuverie. On pourrait le croire peu intéressant ce Milo, détaché de tout, pas très propre sur lui qui ne court pas après les occupations professionnelles. Et pourtant, l’auteur nous le rend attachant.
Un jour, la belle, sulfureuse, pas nette (je ne l’ai pas « sentie » cette femme dès le début), énervante, Helen débarque dans son bureau. De mouchoirs en pleurnicheries et soupirs, elle explique être inquiète, et même plus, pour son jeune frère, un étudiant bien sous tous rapports, qui n’a pas donné signe de vie depuis plusieurs semaines… De là à envisager le pire…. Milo ne sait pas trop s’il va donner suite à cette requête ou pas. C’est compliqué pour lui de se lancer sur la piste de ce frère disparu. Et puis, finalement, il y va, il fonce même, parfois sans réfléchir, sans recul, impétueux, fougueux, ignorant la loi, ne se fiant qu’à son instinct. Les surprises se succèdent, bonnes rarement, mauvaise le plus souvent mais il continue, tenace, à avancer. Il prend des claques, au sens propre et figuré (notamment dans les dernières pages) mais cela ne le déstabilise pas, il garde cette espèce de bonhomie, de distance, comme si tout ce qui arrive était lié à une espèce de fatalité.
La galerie de personnages que nous offre James Crumley est un régal. Ils ont tous un petit quelque chose qui les démarque de l’individu lambda. Certains vont nous exaspérer, on prendrait presque en pitié quelques autres….Ils sont décrits, dans leur cadre, en lien avec le contexte, tout ceci avec beaucoup de finesse, de précision, les rendant très réels. Mais à lui tout seul, Milo est le centre de cette intrigue, on veut le décrypter, le cerner, comprendre ses réactions.
J’ai énormément apprécié cette lecture. Elle est sombre mais les traits d’esprit permettent de décompresser. Une forme de poésie se dégage entre les lignes, railleuse mais vivace, teintée de philosophie, de celle qui fait que l’on aime la vie, comme Milo, quel que soit ce qu’elle nous offre …
Merci aux éditions Gallmeister et à PartageLecture pour ce partenariat !
Dès les premiers mots, j’ai été séduite par le ton, l’écriture de James Crumley. Un rien ironique, narquois, jubilatoire, avec un humour décalé où le héros, narrateur sans illusion, se moque de lui-même et de ses travers, son style est sans concession comme Milo, le personnage principal. Autrefois, policier, réorienté en détective privé, il a connu une période faste quand il fallait des preuves pour divorcer (on est en 1975, en Amérique) et que ses photos pouvaient déclencher la séparation. Maintenant, tout peut se faire à l’amiable, avec un consentement mutuel et son boulot a nettement diminué. Comme il doit attendre cinquante-trois ans pour toucher son héritage, il vivote accompagné par l’alcool en abondance et des potes de beuverie. On pourrait le croire peu intéressant ce Milo, détaché de tout, pas très propre sur lui qui ne court pas après les occupations professionnelles. Et pourtant, l’auteur nous le rend attachant.
Un jour, la belle, sulfureuse, pas nette (je ne l’ai pas « sentie » cette femme dès le début), énervante, Helen débarque dans son bureau. De mouchoirs en pleurnicheries et soupirs, elle explique être inquiète, et même plus, pour son jeune frère, un étudiant bien sous tous rapports, qui n’a pas donné signe de vie depuis plusieurs semaines… De là à envisager le pire…. Milo ne sait pas trop s’il va donner suite à cette requête ou pas. C’est compliqué pour lui de se lancer sur la piste de ce frère disparu. Et puis, finalement, il y va, il fonce même, parfois sans réfléchir, sans recul, impétueux, fougueux, ignorant la loi, ne se fiant qu’à son instinct. Les surprises se succèdent, bonnes rarement, mauvaise le plus souvent mais il continue, tenace, à avancer. Il prend des claques, au sens propre et figuré (notamment dans les dernières pages) mais cela ne le déstabilise pas, il garde cette espèce de bonhomie, de distance, comme si tout ce qui arrive était lié à une espèce de fatalité.
La galerie de personnages que nous offre James Crumley est un régal. Ils ont tous un petit quelque chose qui les démarque de l’individu lambda. Certains vont nous exaspérer, on prendrait presque en pitié quelques autres….Ils sont décrits, dans leur cadre, en lien avec le contexte, tout ceci avec beaucoup de finesse, de précision, les rendant très réels. Mais à lui tout seul, Milo est le centre de cette intrigue, on veut le décrypter, le cerner, comprendre ses réactions.
J’ai énormément apprécié cette lecture. Elle est sombre mais les traits d’esprit permettent de décompresser. Une forme de poésie se dégage entre les lignes, railleuse mais vivace, teintée de philosophie, de celle qui fait que l’on aime la vie, comme Milo, quel que soit ce qu’elle nous offre …
Merci aux éditions Gallmeister et à PartageLecture pour ce partenariat !
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Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Crumley, James] Milo Milodragovitch - Tome 1 : Fausse piste
Nous entrons dans une petite ville, une de celle que l’on prénomme parfois comté où il n’y a que pour la plupart les anciens du coin, les habitués. Dans ceux-là, nous rencontrons notre protagoniste Milo, ancien flic et qui a aussi œuvré à une époque pour les démarches de divorce avant que les lois ne changent. Depuis, il s’est mis comme détective privé mais les affaires ne courent pas les rues…
Son entourage se résume à des gens assez habitués des bars où l’alcool est leur principale occupation.
Puis viens cette très belle jeune femme, Helen Duffy qui vient pour l’embaucher en lui demandant d’enquêter sur la disparition de son frère.
Mais dans des petites villes comme Meriwether, les choses ne sont jamais simples… Les gens ont leur magouille, leur secret, leur business. Le boulot où s’engage Milo et le chemin qu’il s’apprête à emprunter est parsemé d’obstacles où les indices sont difficiles à trouver ou tout du moins les vrais. Les gens qu’ils pensaient connaître que ce soit en bien ou en mal ne sont pas toujours ce que l’on pense.
J’ai eu du mal au début à accrocher car encore une fois je ne lisais que par petits morceaux. L’univers parait assez sombre à travers tous ces nuages d’alcool où les dialogues sont courts et assez brutaux. Mais lorsque vous prenez le temps de vous immerger dans l’histoire, vous voyez plutôt le mal de Milo et de ceux qui l’entourent ainsi qu’une pointe d’humour toujours à travers les piques ou paroles que les personnages peuvent dire.
En suivant les différentes étapes de la recherche de Milo pour suivre la piste du frère d’Helen, j’ai pu me prendre à ce jeu de piste où chaque nouvelle réponse apporte une nouvelle question, parfois afin de vérifier la véracité des dires.
Cela restera au final une lecture très appréciée.
Je remercie beaucoup les éditions Gallmeister et notre staff pour cette découverte.
Son entourage se résume à des gens assez habitués des bars où l’alcool est leur principale occupation.
Puis viens cette très belle jeune femme, Helen Duffy qui vient pour l’embaucher en lui demandant d’enquêter sur la disparition de son frère.
Mais dans des petites villes comme Meriwether, les choses ne sont jamais simples… Les gens ont leur magouille, leur secret, leur business. Le boulot où s’engage Milo et le chemin qu’il s’apprête à emprunter est parsemé d’obstacles où les indices sont difficiles à trouver ou tout du moins les vrais. Les gens qu’ils pensaient connaître que ce soit en bien ou en mal ne sont pas toujours ce que l’on pense.
J’ai eu du mal au début à accrocher car encore une fois je ne lisais que par petits morceaux. L’univers parait assez sombre à travers tous ces nuages d’alcool où les dialogues sont courts et assez brutaux. Mais lorsque vous prenez le temps de vous immerger dans l’histoire, vous voyez plutôt le mal de Milo et de ceux qui l’entourent ainsi qu’une pointe d’humour toujours à travers les piques ou paroles que les personnages peuvent dire.
En suivant les différentes étapes de la recherche de Milo pour suivre la piste du frère d’Helen, j’ai pu me prendre à ce jeu de piste où chaque nouvelle réponse apporte une nouvelle question, parfois afin de vérifier la véracité des dires.
Cela restera au final une lecture très appréciée.
Je remercie beaucoup les éditions Gallmeister et notre staff pour cette découverte.
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
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