[Costermans, Dominique] Outre-Mère
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[Costermans, Dominique] Outre-Mère
[Costermans, Dominique] Outre-Mère
[Costermans, Dominique]
Outre-Mère
Editions Luce Wilkin février 2017
ISBN 978 2 88253 529 0
167 pages
Quatrième de couverture
Outre-Mère est moins le récit de la véritable histoire de Charles Morgenstern, juif, bruxellois, enrôlé dans l’armée allemande puis indicateur au service de la Gestapo, que celui de son dévoilement, malgré le silence imposé qui règne encore dans sa famille deux générations plus tard. Que faire des secrets ? De la famille, de la guerre et de ses monstres ? Du silence de la mère ? Ces questions provoquent tout autant l’enquête de Lucie que l’écriture envoûtante de ce texte. Le paradoxe de ce roman, son paradoxe passionnant, c’est que le secret le plus crucial apparaît moins dans une révélation – vite livrée au lecteur – que dans les moments anxieux, obstinés et rebondissants de son dévoilement tentaculaire.
Il en résulte un étrange passage de la souffrance et du silence à la délivrance de la mère comme de la narratrice – et du lecteur.
Mon avis
C’est lorsque la maman de Lucy lui montre une image souvenir de communion portant le nom d’Hélène Morgenstern, que Lucy commence à se poser des questions, qui est donc cette Hélène qui porte le même prénom que sa maman ? Pour sa mère c’est un sujet tabou, c’est alors que Lucy décide de faire des recherches car il y a trop de mystère et des non-dit dans la famille, elle va petit à petit mener son enquête en posant prudemment des questions dans son entourage car elle veut savoir d’où elle vient et qui elle est. Très vite elle apprend qui fut son grand-père juif lors des années 1940/45, il fut d’ailleurs condamné à mort par contumace pour avoir porté les armes contre la Belgique et bien pire encore. Beaucoup de personnages dans ce récit mais un arbre généalogique et une chronologie des faits aident à la lecture car il faut dire que l’auteure s’est très bien documentée pour écrire ce premier roman après avoir écrit des nouvelles, ce sont ses recherches pour écrire cette histoire qui est une fiction, qui cependant est basée sur des faits réels. Reconstruction d’identité, recherche des racines, une quête sur plusieurs décennies, des silences profonds, des souvenirs troublants, douloureux et honteux pourraient-ils amener un jour, apaisement, pardon et réconciliation ? Cela nous le saurons en lisant ce très beau livre que j’ai beaucoup apprécié…4,5/5
Outre-Mère
Editions Luce Wilkin février 2017
ISBN 978 2 88253 529 0
167 pages
Quatrième de couverture
Outre-Mère est moins le récit de la véritable histoire de Charles Morgenstern, juif, bruxellois, enrôlé dans l’armée allemande puis indicateur au service de la Gestapo, que celui de son dévoilement, malgré le silence imposé qui règne encore dans sa famille deux générations plus tard. Que faire des secrets ? De la famille, de la guerre et de ses monstres ? Du silence de la mère ? Ces questions provoquent tout autant l’enquête de Lucie que l’écriture envoûtante de ce texte. Le paradoxe de ce roman, son paradoxe passionnant, c’est que le secret le plus crucial apparaît moins dans une révélation – vite livrée au lecteur – que dans les moments anxieux, obstinés et rebondissants de son dévoilement tentaculaire.
Il en résulte un étrange passage de la souffrance et du silence à la délivrance de la mère comme de la narratrice – et du lecteur.
Mon avis
C’est lorsque la maman de Lucy lui montre une image souvenir de communion portant le nom d’Hélène Morgenstern, que Lucy commence à se poser des questions, qui est donc cette Hélène qui porte le même prénom que sa maman ? Pour sa mère c’est un sujet tabou, c’est alors que Lucy décide de faire des recherches car il y a trop de mystère et des non-dit dans la famille, elle va petit à petit mener son enquête en posant prudemment des questions dans son entourage car elle veut savoir d’où elle vient et qui elle est. Très vite elle apprend qui fut son grand-père juif lors des années 1940/45, il fut d’ailleurs condamné à mort par contumace pour avoir porté les armes contre la Belgique et bien pire encore. Beaucoup de personnages dans ce récit mais un arbre généalogique et une chronologie des faits aident à la lecture car il faut dire que l’auteure s’est très bien documentée pour écrire ce premier roman après avoir écrit des nouvelles, ce sont ses recherches pour écrire cette histoire qui est une fiction, qui cependant est basée sur des faits réels. Reconstruction d’identité, recherche des racines, une quête sur plusieurs décennies, des silences profonds, des souvenirs troublants, douloureux et honteux pourraient-ils amener un jour, apaisement, pardon et réconciliation ? Cela nous le saurons en lisant ce très beau livre que j’ai beaucoup apprécié…4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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