[Connelly, Victoria] La saison des roses
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![[Connelly, Victoria] La saison des roses Cover110](https://i.servimg.com/u/f11/14/26/36/24/cover110.jpg)
Titre : La saison des roses.
Auteur : Victoria Connelly
Edition : Amazon Crossing
Nombre de pages : 352 pages.
Présentation de l’éditeur :
À tout juste trente ans, Céleste Hamilton voit son destin tout tracé changer radicalement quand son mariage malheureux prend fin au moment même où meurt sa mère, avec laquelle elle entretenait de très mauvaises relations. Cette dernière laisse en héritage à ses filles la roseraie familiale au bord de la faillite. À contrecœur, Céleste retourne vivre dans le manoir de son enfance pour aider ses deux sœurs à restaurer la propriété et remettre sur pied l’entreprise familiale. Rejetée dans son enfance par sa mère narcissique, Céleste est rongée par le manque de confiance en elle. Mais pour éviter de perdre le manoir familial, elle devra trouver le courage d’affronter l’avenir et de prendre des décisions difficiles. La Saison des roses est un roman inspirant et sensible sur le courage, la persévérance et le pouvoir rédempteur de la famille.
Mon avis :
Ce roman aurait pu s’appeler Trois soeurs, puisque ce livre nous raconte l’histoire de trois soeur, Celeste, Gertie et Evy. Trois soeurs, mais trois soeurs séparées puisque l’aînée a quitté le domaine familiale depuis trois ans et ne revient que parce que leur mère est décédée : les deux cadettes ont besoin de son aide. De son soutien moral aussi, même si elles ne comprennent pas pourquoi elle n’est pas revenue plus tôt.
De l’échec du mariage de Celeste, on saura peu de choses, si ce n’est que c’est une histoire tristement banale de personnes qui se sont mariés pour de mauvaises raisons et se rendent compte après coup. Ses soeurs n’ont pas non plus des vies sentimentales d’une extrême richesse, nous le découvrirons au fil de la lecture, nous le découvrirons avant même Celeste.
En effet, ce qui domine, ce sont les non-dits. Oui, les trois soeurs se parlent, mais elles se disent rarement ce qu’elles sont sur le coeur. Elles échangent, oui, au sujet des roses, du manoir, de la manière de se tirer d’affaires, et c’est tout. Les sujets intimes, les sujets qui leur tiennent vraiment à coeur, elles trouvent toujours les moyens de les éviter – une stratégie de la fuite.
Pourquoi ? La responsable n’est plus là : Penelope, leur mère, qui a dévié totalement leur rapport à la parole en ne jouant pas son rôle de mère. Egocentrée, elle n’a jamais cherché à donner confiance à ses filles, elle n’a cherché qu’à les rabaisser afin de paraître la meilleure en tout point. Elle a enfermé ses filles dans un cercle vicieux, dans lequel, quoi que ses filles fassent, elles avaient tort. Paraître, oui, la seule chose qui intéressait Penelope. Quant à son mari, il ne parvient, finalement, à vivre qu’en ne combattant pas, ni sa première femme, ni la seconde, Simone.Lui tenir tête : une des étapes vers la libération.
Dit ainsi, on pourrait croire que ce roman est assez sombre. Il n’en est rien. Il parle aussi d’une passion familial pour les roses, passion qui a rendu heureux les grands-parents des soeurs Hamilton, et qui a éloignée leur mère, passion qu’elles partagent toutes les trois.Il s’agit également du sens que l’on veut donner à sa vie – il n’est jamais trop tard pour envisager un changement.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008

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