[Henrot, Errol] Les liens du sang
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[Errol, Henrot] Les liens du sang
[Henrot, Errol] Les liens du sang
[Errol, Henrot]
Les liens du sang
Editions Le Dilettante 23 août 2017
ISBN 978 2 84263 916 7
188 pages
Quatrième de couverture
Un soir, le père de François lui dit : « Tu as rendez-vous demain à 6 heures pour signer. Tu commences la semaine prochaine. » Il n'avait jamais cherché à connaître quels étaient les sentiments de son fils, quelles images il avait emportées avec lui, s'il était choqué ou indifférent. Six mois de stage, et l'avenir, ce serait l'abattoir, jusqu'à la retraite, ou la mort. Le fils n'avait pas eu le temps de demander : « À quel poste ? » il avait déjà refermé la porte. Mais là non plus, le doute ne dura pas. Le poste, ce serait le même que celui de son père. L'abattage. Son métier, ce serait tueur.
Mon avis
C’est François le héros de ce roman, embauché comme tueur dans un abattoir ou son père a travaillé et qui est ami avec monsieur Pèlerin, le directeur de l’établissement. La place est bonne, François supporte les hurlements et les cris des animaux, malgré lui, il est spectateur de la violence infligée aux animaux, les odeurs et la vue du sang le rend malade. Sa journée terminée il respire enfin, il se sent attiré par Robert, le porcher-poète qui aide sa truie à accoucher avec douceur et gentillesse ou la sensible Angélica, éleveuse qui ne tue pas ses bêtes, car dit-elle, la chair a de la mémoire. François depuis la mort de son père dont il n’a pas osé toucher la chair morte, cette chair morte qui maintenant le hante, il ne sait se confier à sa mère, une femme taiseuse, il est principalement perturbé par cette question du sang qui coule sans arrêt devant ses yeux et par le traitement que l’on fait subir aux animaux. Cette fois-là, il n’en peut plus, lui le spectateur de tant de violence, va trouver le directeur, non pas pour dénoncer ses collègues non… Mais pour lui dire ce qu’il a vu, le massacre d’une vache allant jusqu’à la torture, mais l’homme le prend mal et dit ne pas le croire, une altercation s’ensuit, il s’enfuit……Un roman cruel, la souffrance des animaux, la révolte de François après la dénonciation du massacre d’une vache, au fait que va-t-il devenir ? Il est vrai que je me pose la question, car je ne vois que deux solutions pour son avenir car il faut dire qu’Errol Henrot avec un talent certain laisse imaginer la fin…..Un très bon livre avec des descriptions utiles pour la compréhension…..4,5/5
Je recommande cette lecture même si la première de couverture vous paraît "un peu rude" (une oeuvre de Pieter Aertsen, un peintre du 16ème siècle et intitulée L'Etal de boucherie.)
Les liens du sang
Editions Le Dilettante 23 août 2017
ISBN 978 2 84263 916 7
188 pages
Quatrième de couverture
Un soir, le père de François lui dit : « Tu as rendez-vous demain à 6 heures pour signer. Tu commences la semaine prochaine. » Il n'avait jamais cherché à connaître quels étaient les sentiments de son fils, quelles images il avait emportées avec lui, s'il était choqué ou indifférent. Six mois de stage, et l'avenir, ce serait l'abattoir, jusqu'à la retraite, ou la mort. Le fils n'avait pas eu le temps de demander : « À quel poste ? » il avait déjà refermé la porte. Mais là non plus, le doute ne dura pas. Le poste, ce serait le même que celui de son père. L'abattage. Son métier, ce serait tueur.
Mon avis
C’est François le héros de ce roman, embauché comme tueur dans un abattoir ou son père a travaillé et qui est ami avec monsieur Pèlerin, le directeur de l’établissement. La place est bonne, François supporte les hurlements et les cris des animaux, malgré lui, il est spectateur de la violence infligée aux animaux, les odeurs et la vue du sang le rend malade. Sa journée terminée il respire enfin, il se sent attiré par Robert, le porcher-poète qui aide sa truie à accoucher avec douceur et gentillesse ou la sensible Angélica, éleveuse qui ne tue pas ses bêtes, car dit-elle, la chair a de la mémoire. François depuis la mort de son père dont il n’a pas osé toucher la chair morte, cette chair morte qui maintenant le hante, il ne sait se confier à sa mère, une femme taiseuse, il est principalement perturbé par cette question du sang qui coule sans arrêt devant ses yeux et par le traitement que l’on fait subir aux animaux. Cette fois-là, il n’en peut plus, lui le spectateur de tant de violence, va trouver le directeur, non pas pour dénoncer ses collègues non… Mais pour lui dire ce qu’il a vu, le massacre d’une vache allant jusqu’à la torture, mais l’homme le prend mal et dit ne pas le croire, une altercation s’ensuit, il s’enfuit……Un roman cruel, la souffrance des animaux, la révolte de François après la dénonciation du massacre d’une vache, au fait que va-t-il devenir ? Il est vrai que je me pose la question, car je ne vois que deux solutions pour son avenir car il faut dire qu’Errol Henrot avec un talent certain laisse imaginer la fin…..Un très bon livre avec des descriptions utiles pour la compréhension…..4,5/5
Je recommande cette lecture même si la première de couverture vous paraît "un peu rude" (une oeuvre de Pieter Aertsen, un peintre du 16ème siècle et intitulée L'Etal de boucherie.)
lalyre- Grand sage du forum
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