[Short, Luke] Femme de feu
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[Short, Luke] Femme de feu
[Short, Luke] Femme de feu
[Short, Luke]
Femme de feu
Actes Sud 1 novembre 2017
ISBN 978 2 330 08684 8
270 pages
Quatrième de couverture
Mettant face à face deux clans qui se disputent des pâturages, Femme de feu semble de prime abord un western des plus classiques. Mais l’héroïne est d’une modernité inattendue : au sein d’une société patriarcale, elle s’efforce d’obtenir son indépendance matérielle et amoureuse. De fait, Connie est une vamp manipulatrice et passionnée. Elle cherche par tous les moyens à se libérer des intentions de son père mais chacun de ses actes révèle également son côté tragique, désespéré.
Le sens extraordinaire qu’a Luke Short de la psychologie de ses personnages, le climat sombre et réaliste qu’il impose et son style rapide, nerveux, rendent ce roman original et captivant.
En 1947, André De Toth l’a porté à l’écran de manière magistrale, avec de nombreux extérieurs. Ce western, réédité en DVD (2012), le premier du genre avec des personnages de femmes aussi importants, est devenu un classique.
Mon avis
Une rivalité entre deux clans de ranchers qui se disputent les pâturages, des personnages inquiétants, moins pour des questions d’argent ou d’intérêts, que de conflits d’ego et d’ambition auxquels s’ajoute un désir de revanche. Difficile dans ce cas de différer les bons et les méchants, ou les bons de leurs adversaires. Dave Nash est un cow-boy au passé trouble, qui a vécu une tragédie, est devenu vagabond avant de plonger dans l’ivrognerie, c’est un homme violent parmi d’autres, la haine unit Bill Schell et Dave contre Frank Ivey, ce dernier est un rancher impitoyable et macho. Connie se bat avec bravoure contre la tyrannie mesquine de son père et de Frank Ivey, qui pour échapper au destin qu’il lui réserve manipule les deux propriétaires, Rose et le shérif sont les seuls personnages attachants contre la violence dont ce dernier en sera la victime. Tout cela fut pour moi une lecture passionnante malgré certaines violences car on ressent de la rancoeur, de la manipulation entre les personnages et l’on se retrouve au centre de combats au cours desquels les deux clans s’entre-déchirent sans merci causant morts sur morts, heureusement une belle histoire d’amour inattendue adoucit ce roman sombre. Luke Short dresse le portrait d’une Amérique gangrenée par le pouvoir, la volonté de posséder des terres à tous prix et de se débarrasser des concurrents sans réfléchir aux conséquences d’une telle violence, 4/5/5…
Femme de feu
Actes Sud 1 novembre 2017
ISBN 978 2 330 08684 8
270 pages
Quatrième de couverture
Mettant face à face deux clans qui se disputent des pâturages, Femme de feu semble de prime abord un western des plus classiques. Mais l’héroïne est d’une modernité inattendue : au sein d’une société patriarcale, elle s’efforce d’obtenir son indépendance matérielle et amoureuse. De fait, Connie est une vamp manipulatrice et passionnée. Elle cherche par tous les moyens à se libérer des intentions de son père mais chacun de ses actes révèle également son côté tragique, désespéré.
Le sens extraordinaire qu’a Luke Short de la psychologie de ses personnages, le climat sombre et réaliste qu’il impose et son style rapide, nerveux, rendent ce roman original et captivant.
En 1947, André De Toth l’a porté à l’écran de manière magistrale, avec de nombreux extérieurs. Ce western, réédité en DVD (2012), le premier du genre avec des personnages de femmes aussi importants, est devenu un classique.
Mon avis
Une rivalité entre deux clans de ranchers qui se disputent les pâturages, des personnages inquiétants, moins pour des questions d’argent ou d’intérêts, que de conflits d’ego et d’ambition auxquels s’ajoute un désir de revanche. Difficile dans ce cas de différer les bons et les méchants, ou les bons de leurs adversaires. Dave Nash est un cow-boy au passé trouble, qui a vécu une tragédie, est devenu vagabond avant de plonger dans l’ivrognerie, c’est un homme violent parmi d’autres, la haine unit Bill Schell et Dave contre Frank Ivey, ce dernier est un rancher impitoyable et macho. Connie se bat avec bravoure contre la tyrannie mesquine de son père et de Frank Ivey, qui pour échapper au destin qu’il lui réserve manipule les deux propriétaires, Rose et le shérif sont les seuls personnages attachants contre la violence dont ce dernier en sera la victime. Tout cela fut pour moi une lecture passionnante malgré certaines violences car on ressent de la rancoeur, de la manipulation entre les personnages et l’on se retrouve au centre de combats au cours desquels les deux clans s’entre-déchirent sans merci causant morts sur morts, heureusement une belle histoire d’amour inattendue adoucit ce roman sombre. Luke Short dresse le portrait d’une Amérique gangrenée par le pouvoir, la volonté de posséder des terres à tous prix et de se débarrasser des concurrents sans réfléchir aux conséquences d’une telle violence, 4/5/5…
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