[Moerkerkenland de, Nanoucha] Le coeur content
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[Moerkerkenland de, Nanoucha]
Moerkerkenland de Nanoucha
Editions Gallimard 12 janvier 2018
ISBN 978 2 07 274435 8
227 pages
Quatrième de couverture
La brutalité est une tendresse trop longtemps contenue. Je me retourne et je marche sur elle. La serviette dénouée coule de ma taille sur le sol. Mon sexe tendu au bord de ses lèvres assises. Elle ne sait pas à quoi il ressemble au repos. Je lui appuie sur la tête. Il ne vient jamais à l’idée des hommes que les femmes pourraient mordre. Les yeux d’Elsa roulent vers la cuisine. Elle gémit pour prévenir. Sur la poignée, la main de Zacharie se ravise.»
Elsa aime Zacharie et Andreï. Le chaste et torturé Zacharie, le rude et sentimental Andreï. Ils ont vingt-cinq ans et font ménage à trois. Ils voudraient vivre d’amour, d’art et de justice. Ils resteraient vivants. Un drame – ou est-ce l'époque? – vient mettre fin à leurs illusions, celles d’enfants terribles d’aujourd’hui.
Mon avis
Ensemble ils forment un ménage, Elsa, Andreï et Sacharie aiment la liberté et vient en trio amoureux, une jeunesse étourdie, Paul et Suzanne sont leurs amis les plus proches. Chacun s’exprime en alternance, nous parle de leurs espoirs vers une vie active, de leurs morceaux de vie, leur enfance qui laisse des traces, doucement c’est la fin de l’innocence. Elsa aime Zacharie, celui-ci ne désire que l’amitié, très vite on comprend qu’il est homosexuel, de la souffrance chez ce garçon, que d’illusions perdues pour chacun. Andreï et son violon souffle un peu de gaieté dans ce ménage spécial ou l’amitié, la passion et la jalousie semble cimenter le trio. Quand à Suzanne et Paul, ils prennent un autre chemin pour essayer de construire leurs vies alors que la tragédie rôde sans que nul ne s’en doute. Une belle narration pour un premier roman, quoique je ne m’y suis pas sentie à l’aise, j’ai détesté les étreintes d’Elsa et Andréï devant Zacharie qui refuse son corps à celle-ci, j’ai considéré cette façon de faire comme une provocation face à celui qui se considère comme un ami (ceci n’est que mon ressenti). Cependant j’ai trouvé ce roman mélancolique bien que j’aie aimé certains passages poétiques.. 4,5/5
[Malgré mes plaies, j’aimais la vie à un point que vous n’imaginez pas.Je voulais en aspirer chaque bouffée.Mais le mépris que je me portais à moi-même m’a entraîné à la mort trois fois maudite.
Moerkerkenland de Nanoucha
Editions Gallimard 12 janvier 2018
ISBN 978 2 07 274435 8
227 pages
Quatrième de couverture
La brutalité est une tendresse trop longtemps contenue. Je me retourne et je marche sur elle. La serviette dénouée coule de ma taille sur le sol. Mon sexe tendu au bord de ses lèvres assises. Elle ne sait pas à quoi il ressemble au repos. Je lui appuie sur la tête. Il ne vient jamais à l’idée des hommes que les femmes pourraient mordre. Les yeux d’Elsa roulent vers la cuisine. Elle gémit pour prévenir. Sur la poignée, la main de Zacharie se ravise.»
Elsa aime Zacharie et Andreï. Le chaste et torturé Zacharie, le rude et sentimental Andreï. Ils ont vingt-cinq ans et font ménage à trois. Ils voudraient vivre d’amour, d’art et de justice. Ils resteraient vivants. Un drame – ou est-ce l'époque? – vient mettre fin à leurs illusions, celles d’enfants terribles d’aujourd’hui.
Mon avis
Ensemble ils forment un ménage, Elsa, Andreï et Sacharie aiment la liberté et vient en trio amoureux, une jeunesse étourdie, Paul et Suzanne sont leurs amis les plus proches. Chacun s’exprime en alternance, nous parle de leurs espoirs vers une vie active, de leurs morceaux de vie, leur enfance qui laisse des traces, doucement c’est la fin de l’innocence. Elsa aime Zacharie, celui-ci ne désire que l’amitié, très vite on comprend qu’il est homosexuel, de la souffrance chez ce garçon, que d’illusions perdues pour chacun. Andreï et son violon souffle un peu de gaieté dans ce ménage spécial ou l’amitié, la passion et la jalousie semble cimenter le trio. Quand à Suzanne et Paul, ils prennent un autre chemin pour essayer de construire leurs vies alors que la tragédie rôde sans que nul ne s’en doute. Une belle narration pour un premier roman, quoique je ne m’y suis pas sentie à l’aise, j’ai détesté les étreintes d’Elsa et Andréï devant Zacharie qui refuse son corps à celle-ci, j’ai considéré cette façon de faire comme une provocation face à celui qui se considère comme un ami (ceci n’est que mon ressenti). Cependant j’ai trouvé ce roman mélancolique bien que j’aie aimé certains passages poétiques.. 4,5/5
[Malgré mes plaies, j’aimais la vie à un point que vous n’imaginez pas.Je voulais en aspirer chaque bouffée.Mais le mépris que je me portais à moi-même m’a entraîné à la mort trois fois maudite.
lalyre- Grand sage du forum
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