[Palomas, Alejandro] Une mère
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[Palomas, Alejandro] Une mère
Une mère
Alejandro Palomas
320 pages
Edition Pocket, 2018
4ème couverture :
Barcelone, 31 décembre. Amalia et son fils Fernando s'affairent en attendant leurs invités. En ce dîner de la Saint-Sylvestre, Amalia, 65 ans, va enfin réunir ceux qu'elle aime. Ses deux filles, Silvia et Emma ; Olga, la compagne d'Emma, et l'oncle Eduardo, tous seront là cette année. Un septième couvert est dressé, celui des absents.
Chacun semble arriver avec beaucoup à dire, ou, au contraire, tout à cacher. Parviendront-ils à passer un dîner sans remous ?
Entre excitation, tendresse et frictions, rien ne se passera comme prévu.
Alejandro Palomas brosse avec humour le portrait d'une famille dont les travers font inévitablement écho à nos propres expériences, et celui d'une mère loufoque, optimiste, et infiniment attachante. Une mère profondément humaine, à qui il reste encore quelques leçons à transmettre à ses grands enfants : au cours de cette longue nuit, secrets, mensonges, non-dits et autres révélations familiales vont éclater.
Prenez place à table. Vous allez être servi !
Mon avis :
Une belle lecture que je ne regrette pas du tout. Je suis passée par toutes les émotions.
Je l’ai lu dans les transports et j’ai eu des fous rires qui ont fait que les gens autour de moi se demandaient ce qui se passait. J’avais envie de leur dire « Lisez, vous comprendrez ! »
Vraiment cette plume attachante a su me faire passer du rire aux éclats à des moments tristes, jusqu’à ce que ma gorge se serre. Je n’ai pas eu la larme à l’œil mais je ne garantis rien à d’autres plus sensibles que moi.
Chaque personnage arrive à ce repas de réveillon avec son lot de bagages personnels, ses blessures du passé, ses déceptions, ses angoisses. Se retrouver dans le cocon familial leur permet petit à petit de tomber le masque, de se libérer de tout ce qui leur pèse.
Tous les personnages m’ont touchée, de Syvia la business woman, à Oncle Eudardo frimeur et globe-trotter, de Fer introverti peureux, à Amalia la mère, maladroite et loufoque au premier abord, qui se révèle bon capitaine de son navire pour ramener sains et libérés tout son petit monde à la fin.
Je ne connaissais pas cet auteur mais il fait désormais partie de ceux que je n’hésiterai pas à lire.
Citations :
"La vie est faite non pas toujours de ce qui arrive mais des séquelles de ce qui semble être."
"Dire d'Oncle Eduardo qu’il est un coureur de jupons, c’est être encore en dessous de la vérité. « Il y a un petit trésor en chaque femme… » est une de ses phrases fétiches, qu’il se fait un plaisir de repartir comme on remet une carte de visite. « Simplement, elles ont besoin d’un bon explorateur, conclut-il, en haussant un sourcil séducteur et en ébauchant un demi-sourire canaille dont il sait tirer tout le jus."
"Oncle Eduardo est, à sa manière, un homme de principes. Ces principes se résument essentiellement à faire ce qu’il a envie de faire, toujours en s’amusant, et si c’est en bonne et féminine compagnie, c’est encore mieux."
"Papa est tout le contraire : il vit dans la terreur de perdre ce qu’il n’a pas encore obtenu, et la peur, le manque de confiance en lui sont tels que quand il finit par se décider à se lancer au-dessus du vide, le fil a disparu. "
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