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[Dugrenvent, Martine] Sur le chemin d'Yposéla

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Message par Cannetille Lun 2 Juil 2018 - 13:58

[Dugrenvent, Martine] Sur le chemin d'Yposéla Sur-le10

Auteur : Martine Dugrenvent
Titre : Sur le chemin d'Yposéla
Editeur : Publishroom
Date de parution : 2018
Pages : 458

Présentation de l'éditeur :
Alexis et Clarisse, un couple de Français, repartent en Afrique Noire pour y faire fortune, après avoir tout gagné, et tout perdu de nombreuses fois. Alexis reprend une exploitation forestière, tandis que Clarisse, qui a tout quitté pour cette aventure, construit son monde. Dans un village perdu au cœur de la brousse, ils mèneront une existence haute en couleur, faite de passion, d'inattendus, d’émotions, et de sorcellerie. Leur histoire porte la griffe de cette nature exubérante, sauvage, et de tous les possibles. Jusqu’au jour où Alexis se lance à la recherche d’un produit mystérieux, qui pourrait bien menacer leur séjour, ainsi que leurs vies. Parviendront-ils à s’en sortir ? Martine Dugrenvent, née Révolat, est originaire de Bordeaux. Après une scolarité mouvementée, une orientation dans les arts, une vie sentimentale et familiale houleuse, elle quitte tout pour un pays inconnu, l'Afrique noire. Là-bas, elle retrouve un ami qu’elle n’a pas vu depuis l’enfance, s’y marie, et fonde une famille. Ensuite, ils partent vivre dand des îles, océan indien, Caraïbes, puis rentrent en France, où Martine débute ses premiers écrits.

Avis :
Tout d'abord, un grand merci pour le privilège accordé dans le cadre de ce partenariat.  J'ai par ailleurs un immense respect pour l'énorme travail que représente l'écriture d'un ouvrage. Aussi, c'est profondément désolée que je rédige ici un avis si sévère. Sur le chemin d'Yposela est le roman le plus déconcertant (dans un sens négatif du terme) qu'il me soit arrivé de lire, en tout cas le seul qui m'ait semblé si peu abouti, tant sur le fond que sur la forme. Sur la forme d'abord, j'ai trouvé le style proprement insupportable, bourré de fautes linguistiques, de défauts de ponctuation, et notamment pollué par un abus de gérondifs qui s'accumulent à plusieurs par phrases, les rendant au mieux bancales, souvent incorrectes, même incompréhensibles. En voici quelques exemples :

- L’avion en approche, comme un fauve retenant sa puissance dans un ralenti contenu en vue de sa proie ne la perdant pas des yeux un instant, s’apprêtait à atterrir sur le tarmac.
- C’est l’Alexis que Clarisse redécouvrait à l’âge de vingt-huit ans, qu’ils avaient tous deux alors, après de longues années sans s’être vus.
- Alexandre discutait avec son ami Bosco, de la France dont celui-ci était féru même s’il ne pouvait y aller était toujours heureux d’en avoir des descriptions.
- Son enfance et son adolescence furent très mouvementées en raison des rapports tendus entre son père et elle (NB : Clarisse). Devant l’impassibilité de sa mère, lors de violentes altercations entre son père et elle (NB : Clarisse ?), qui auraient normalement justifié son intervention (NB : celle de la mère), elle (NB : la mère) ne s’en mêlait pas, n’osant prendre parti pour Clarisse.

Sur le fond, seule la deuxième partie (soit un quart du roman) m'a intéressée.
Passé le maladroit avant-propos qui se veut intrigant, mais que j'ai préféré oublier pour ne pas me décourager de poursuivre, le premier quart ne m'a guère semblé plus qu'une piètre romance moitié eau de rose, moitié coquine, centrée sur une jeune femme assoiffée d'exotisme et éblouie par un aventurier viril. Le niveau des dialogues m'a particulièrement refroidie :

Je te regardais marcher, tout à l’heure, j’étais bien, je découvrais l’homme que tu es devenu.
–Ah. Et alors ? Tu en penses quoi ?
–Je ne sais si je dois te le dire.
–Dis toujours, on verra après. Je suis très curieux de savoir ce que pense ma douce…
–Bon ; tu y tiens ?
–Énormément.
–Alors je pensais que tu étais un bel animal sauvage… dans tout ton ensemble. Ça te va ?
–Eh bien, je suis comblé. C’est une belle expression je trouve, pour parler de l’aspect physique d’un homme. Tu me flattes beaucoup.


tandis que la longue description de la chambre d'hôtel qui abrite la première nuit d'amour du couple, et surtout de leur mariage et de leurs ébats amoureux m'a fait trouvé le temps long.

L'histoire s'améliore ensuite temporairement, pendant le deuxième quart du livre, où l'auteur raconte la vie en Afrique noire. A en juger par la présentation de l'éditeur, l'existence de Clarisse présente de nombreuses similitudes avec celle de Martine Dugrenvent. J'ai eu l'impression tout au long de ma lecture d'une succession d'épisodes autobiographiques maladroitement déguisée en roman, et dont les plus intéressants ne sont pas ceux concernant directement la vie privée du couple, mais ceux qui font partager l'amour et la profonde connaissance de l'Afrique qui sont les vrais points forts de l'auteur. Nonobstant l'horripilante écriture, on peut alors s'amuser des dialogues indigènes hauts en couleur, des petits évènements et imprévus souvent cocasses, et plonger avec curiosité dans le pittoresque local et l'aventure africaine si loin de notre quotidien. C'est bien cette promesse qu'il m'avait semblé voir miroiter à travers la couverture et le titre. Et c'est ce qui aurait pu être plus  avantageusement exploité et mis en avant dans le récit. Certains (trop rares)  passages sont même d'une réelle beauté :

Ce qui se passait là dépassait continuellement ce qu’on ne pouvait imaginer. Dans le village, des anecdotes pittoresques surgissaient de toute part à tout moment. C’était une sorte de cœur qui battait fort, en toute liberté, réagissant aux sollicitations d’un poumon qui le faisait vivre intensément et avec exubérance grâce au souffle coloré pris à l’extérieur et qui dans les pays exotiques s’appelait la vie. Une vie de couleur vive, non pas une aquarelle, mais une huile peinte au couteau, avec force, dont la violence montrait un chatoiement de coloris inoubliable se dispersant en vibrations percutant le corps, jusqu’au fond de l’âme. Une sorte d’envoûtement, comme un parfum inoubliable, que l’on garde en soi, amoureusement, jusqu’à la fin. Le souvenir d’une étrange fragrance, emplie d’une rare singularité…

Le jour levait son immense rideau, le déroulant vers de lointaines contrées en balayant sur son passage les remparts de brousse aux masses touffues, immobiles, que l’humidité de la nuit avait fragilisées…
La route défilait, entrecoupée par endroits de langues de goudron ou de terre rouge, s’étirant en des longueurs plus ou moins importantes. La terre humidifiée, plaquée au sol dans sa couleur plus ocre, mettait du temps à se décoller au passage de la voiture, avant que de s’envoler en paillettes rougies sous les rayons chauds du soleil ardent, et ce, dès dix heures du matin. Le ciel semblait se désagréger en fumée depuis les hautes cimes des arbres. Sur une langue de goudron diffusant la chaleur de la veille en fine brumisation, un aigle engourdi par la nuit, se réchauffait ; à notre approche, il déploya ses ailes majestueuses, en hurlant…, transperçant comme un glaive le voile trouble d’une aurore naissante.


Puis commence l'aventure du mercure rouge. Le début est alléchant, un certain suspense est présent. Hélas, l'histoire se dilue et s'embrouille dans des longueurs et répétitions interminables. Perdue et lassée, j'ai fini par survoler la fin de cette partie à nouveau décevante. Dommage, je n'avais jamais entendu parler de mercure rouge jusqu'alors : je suis restée sur ma faim et suis allée me renseigner ailleurs... Qui plus est, je n'ai pas vibré d'angoisse au fil des aventures de notre couple qui m'a semblé bien naïf.

Je referme ce livre avec le sentiment d'avoir lu un brouillon d'ouvrage qui aurait pu être grandement retravaillé en vue de son amélioration. Quelques grandes longueurs en moins, un peu plus d'anecdotes pittoresques comme celles qui font tout le sel de ce récit, davantage des dialogues africains colorés et savoureux très bien rendus par l'auteur, une rigoureuse chasse aux incorrections de langue : cela aurait peut-être sauvé l'ensemble du naufrage où je me suis noyée.


Dernière édition par joëlle le Lun 2 Juil 2018 - 14:00, édité 1 fois (Raison : correction du titre)
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Message par louloute Lun 2 Juil 2018 - 14:03

Merci Cannetille pour ta critique   Very Happy
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Message par Sharon Lun 23 Juil 2018 - 9:08

Mon avis :

Il est toujours difficile de dire que l'on n'a que moyennement apprécié sa lecture. Je m'attendais à lire un récit d'aventures, et ce roman n'était pas entièrement à classer dans ce genre. Petite erreur de ma part, à la lecture de sa présentation. Déjà, la structure est assez particulière, parce que le récit proprement dit est enchâssé dans un autre récit, qui lui sert à la fois de prologue et d'épilogue. Dans ce cadre, nous découvrons Caroline et Clarisse en train de discuter de l'écriture du texte qui nous parle d'Yposéla - et les trois parties du récit nous montreront des moments où Clarisse se dit qu'elle devrait raconter tel ou tel événement qui est survenu. Caroline est la belle-soeur de Clarisse, la soeur d'Alexis, et j'ai trouvé, que, quand le personnage d'Alexis était présenté, les circonstances de sa naissance notamment, la narratrice faisait preuve d'un certain détachement. Clarisse est amoureuse d'Alexis, et la première partie est consacrée à leur amour, leur mariage. Dans cette première partie, le temps de la lecture et le temps du récit sont quasiment identiques, chaque épisode de leur passion, de leur jeunesse nous est narré dans ses moindres détails, de la chambre de leur premier rendez-vous à la cérémonie de mariage. Du coup, j'ai eu du mal avec la chronologie de la seconde partie, qui comporte de nombreuses ellipses, passant rapidement sur les années de mariages, les naissances, les fausses couches à répétition, et les accidents dont a été victime Alexis. J'aurai aimé en savoir plus sur les circonstances de ceux-ci parce qu'ils auraient, pour moi, éclairé davantage la personnalité de cet homme. Des deux enfants, c'est Alexandre, le garçon, qui est le plus présent. Le récit, parfois, anticipe le rôle qui jouera dans l'avenir, et j'a regretté que l'on ne lise jamais finalement, à quel point Alexandre sera important véritablement.
Pourtant, c'est cette seconde partie que j'ai préférée. Elle nous raconte la vie en Afrique, les anecdotes de la vie quotidienne, les amitiés qui se nouent, les descriptions. Elle montre des aspects peu connus de la vie là-bas, de ce voyage en train qui n'en finit pas et paraît presque hors du temps - de notre temps occidental. Je n'ai garde d'oublier les Biquettes, et les Beaucerons, membres à part entière de la cellule familiale.
La troisième partie nous parle du mercure rouge, dont je dois bien admettre que je n'avais jamais entendu parler auparavant. J'ai trouvé cette partie très répétitive, puisque les expéditions menées pour le trouver étaient construites toutes quasiment de la même manière. Clarisse et Alexis m'ont semblé très passifs, très naïfs dans cette quête, entièrement dépendants. Mon intérêt, né de la lecture de la deuxième partie, s'est lors émoussé.
Je remercie le forum Partage-Lecture et les éditions Publishroom pour ce partenariat.
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Message par louloute Lun 23 Juil 2018 - 11:33

Merci Sharon pour ta critique   Very Happy
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