[Bryce, Celia] A la vie, à la mort

A LA VIE, A LA MORT



Roman édité chez Albin Michel en janvier 2015

272 pages

Résumé

Atteinte d’une tumeur au cerveau, Megan doit rentrer à l’hôpital pour suivre une chimiothérapie. À son grand dépit, elle est transférée dans une unité de soins pour enfants… où le seul qui semble avoir plus de cinq ans est Jackson Dawes. Et tout le monde adore l’irrésistible Jackson, des enfants aux parents, sans compter les infirmières. Très vite, Megan se laisse apprivoiser aussi. Il lui rase la tête parce que de toute façon elle va perdre ses cheveux. Ils partent pour des balades nocturnes dans d’autres bâtiments puisque de toute façon qu’est-ce qu’une réprimande, ils vont peut-être mourir. Au mépris du règlement et de la maladie, Megan et Jackson se réinventent une vie de hors-la-loi, hors-la-maladie, même si chacun sait que le temps est compté…

Mon ressenti

La perte d’un être cher est toujours un passage délicat, difficile dans la vie. Lorsqu’il s’agit de nos parents, c’est dans l’ordre des choses : la vieillesse, la maladie. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un enfant, c’est inadmissible et incompréhensible pour chaque parent. C’est un roman simple qui traite du cancer chez les enfants. C’est un roman émouvant mais sans faire dans la mièvrerie.

Au travers de l’histoire de Megan et de Jackson, deux adolescents, le lecteur se familiarise avec le service et tous les petits malades. Ce que j’ai apprécié dans ce livre, c’est : quel que soit notre âge, notre maladie, il est impératif pour chacun d’entre nous, d’être en lien avec d’autres humains, d’être reconnu en tant personne dans ses besoins et son intimité.

Jackson est le plus ancien et le plus âgé du service, il sait. A sa façon, il accueille les nouveaux, est le grand frère quand la famille n’est pas là. La conscience de sa mort prochaine ou imminente, impacte sa vie de tous les jours. Entre provocations et envies, entre colère et bonheur, il n’est pas toujours simple d’y voir clair mais il faut continuer d’y croire et d’avancer car l’espoir est au bout du chemin.

Une grande leçon d’humanité et d’humilité. Une lecture à partir de 13 ans

Un coup de cœur, à découvrir

Merci Pinky pour m'avoir fait connaître ce roman.
C'est également un coup de cœur pour moi.
Il aurait été facile pour l'auteure de tomber dans la mièvrerie, mais elle a su éviter cette pente. Au contraire, la maladie pousse ces malades à chercher à profiter de chacun des moments accordés. Ce roman est d'une belle sensibilité. Les personnages sont très attachants. Tous sont malades, tous sont soignés, mais ce n'est pas tout le monde qui s'en sort.
Vu de l'extérieur, c'est tout simplement horrible pour les malades et pour les parents. Les infirmières sont également magnifiques.
Ma cote: 8/10.

Vu de l'extérieur, c'est tout simplement horrible pour les malades et pour les parents.  Les infirmières sont également magnifiques.
Ma cote: 8/10.

merci Moulin-à-Vent, un livre magnifique, ravie que tu l'aies apprécié

Lu dans le cadre de mon challenge Partage lecture

C’est un sujet délicat qui est abordé dans ce livre, celui des enfants hospitalisés pour subir des traitements lourds pour tumeur, cancer.
Megan a une tumeur au cerveau, il faut la lui enlever pour savoir si c’est bénin ou plus sérieux. C’est angoissée qu’elle entre dans cette unité de soins pour enfants et  très jeunes enfants.

Elle pense être la seule adolescente quand se présente à elle Jackson, un garçon plein de bonne humeur, de joie de vivre, hospitalisé pour soigner un mal qui le ronge, un cancer indéfinissable et sur qui on essaie toutes sortes de traitements. Il a un chapeau un peu bosselé, le chapeau de son grand père qu’il n’enlève jamais et pour cause.
C’est le plus vieux du service, il accueille les entrants avec humour et décontraction.
Les deux adolescents vont finir par très bien s’entendre et Jackson va faire découvrir à Megan les méandres de l’immense hôpital en rénovation.

C’est un livre pour la jeunesse, un livre attendrissant ou les jeunes et les moins jeunes découvrent un univers à part, un univers de sans cheveux, d’ailleurs Jackson tondra Megan puisque ses cheveux doivent tomber autant les raser tout de suite!

Ce n’est pas triste, tout est dit avec tendresse, avec sensibilité et amour, on vit tout cela de l’intérieur, dans le service pédiatrique avec les petits malades.
J’ai lu « nos étoiles contraires », mais là pas de larmes, c’est l’humour et l’émotion qui sont de mises.

J’ai aimé le ton, les mots choisis pour ne pas heurter les jeunes sensibilités.

Je vote très apprécié