[Camilleri, Andrea] Commissaire Montalbano - Tome 22 : Une lame de lumière
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[Camilleri, Andrea] Commissaire Montalbano - Tome 22 : Une lame de lumière
Titre : Une lame de lumière
Auteur : Andrea Camilleri
Edition : Fleuve noir
Nombre de pages : 230 pages
Présentation de l’éditeur :
Entre crimes, regrets et trahisons, Montalbano cherche un peu de lumière dans un monde voué aux ténèbres… C’est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai viol – sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante. Somme toute, rien d’inhabituel au commissariat de Vigàta si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Mon avis :
Ce livre n’est pas le plus joyeux des enquêtes de Montalbano. Et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, Salvo est amoureux, et s’interroge sur sa relation longue durée et longue distance avec Livia. Pour la première fois aussi, leurs entretiens téléphoniques ne sont pas uniquement constitués de longues disputes.
Mais il y a les enquêtes, aussi. Une jeune femme est agressée, en portant la recette des magasins de son mari. Des faits étranges surviennent, sur lesquels la brigade anti-terroriste enquête à son tour. Un cadavre est également retrouvé – brûlé dans une voiture. Trois enquêtes pas aussi simples qu’il n’y paraît. Les conséquences sont pour le moins inattendues, et clôturent une page de la vie de Montalbano.
Heureusement, Fazio, Mimi Augello et Catarella sont là et toujours fidèles au poste – avec, toujours, les approximations de Catarella. Je n’ai garde d’oublier le médecin légiste, toujours aussi fulminant et délicat. Il est question aussi de l’actualité, brûlante, entre terrorisme et accueil des réfugiés. Il est question de bien d’autres choses aussi, quand on a fait pour le mieux mais que cela n’a pas suffi.
Une citation, pour terminer : En théorie, il n’aurait dû se trouver personne au commissariat, à l’exception du standardiste, vu que ce serait ‘ne journée spéciale pour Vigàta.
Spéciale du fait que, de retour d’une visite dans l’île de Lampedusa où les centres d’accueil (oh que oui, messieurs-dames, ils avaient le courage de les appeler comme ça !) pour les migrants n’étaient plus en état de contenir ne fût-ce qu’un minot d’un mois en plus – les sardines salées avaient plus d’espace -, Môssieur le ministre de l’intérieur avait manifesté l’intention d’inspecter les camps d’urgence mis en place à Vigatà. Lesquels, de leur côté, étaient déjà plein comme un œuf, avec la circonstance aggravante que ces malheureux étaient contraints de dormir par terre et de faire leurs besoins dehors.
Auteur : Andrea Camilleri
Edition : Fleuve noir
Nombre de pages : 230 pages
Présentation de l’éditeur :
Entre crimes, regrets et trahisons, Montalbano cherche un peu de lumière dans un monde voué aux ténèbres… C’est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai viol – sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante. Somme toute, rien d’inhabituel au commissariat de Vigàta si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux.
Mon avis :
Ce livre n’est pas le plus joyeux des enquêtes de Montalbano. Et pourtant, pour la première fois depuis longtemps, Salvo est amoureux, et s’interroge sur sa relation longue durée et longue distance avec Livia. Pour la première fois aussi, leurs entretiens téléphoniques ne sont pas uniquement constitués de longues disputes.
Mais il y a les enquêtes, aussi. Une jeune femme est agressée, en portant la recette des magasins de son mari. Des faits étranges surviennent, sur lesquels la brigade anti-terroriste enquête à son tour. Un cadavre est également retrouvé – brûlé dans une voiture. Trois enquêtes pas aussi simples qu’il n’y paraît. Les conséquences sont pour le moins inattendues, et clôturent une page de la vie de Montalbano.
Heureusement, Fazio, Mimi Augello et Catarella sont là et toujours fidèles au poste – avec, toujours, les approximations de Catarella. Je n’ai garde d’oublier le médecin légiste, toujours aussi fulminant et délicat. Il est question aussi de l’actualité, brûlante, entre terrorisme et accueil des réfugiés. Il est question de bien d’autres choses aussi, quand on a fait pour le mieux mais que cela n’a pas suffi.
Une citation, pour terminer : En théorie, il n’aurait dû se trouver personne au commissariat, à l’exception du standardiste, vu que ce serait ‘ne journée spéciale pour Vigàta.
Spéciale du fait que, de retour d’une visite dans l’île de Lampedusa où les centres d’accueil (oh que oui, messieurs-dames, ils avaient le courage de les appeler comme ça !) pour les migrants n’étaient plus en état de contenir ne fût-ce qu’un minot d’un mois en plus – les sardines salées avaient plus d’espace -, Môssieur le ministre de l’intérieur avait manifesté l’intention d’inspecter les camps d’urgence mis en place à Vigatà. Lesquels, de leur côté, étaient déjà plein comme un œuf, avec la circonstance aggravante que ces malheureux étaient contraints de dormir par terre et de faire leurs besoins dehors.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13295
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Camilleri, Andrea] Commissaire Montalbano - Tome 22 : Une lame de lumière
Je savais que qu'il y avait les romans sur les enquêtes du commissaire Brunetti à Venise que je suivais à la télé... (je ne les ai pas encore lu) mais je ne savais pas que les enquêtes du commissaire Montalbano dont je regardais aussi la série avaient leurs livres.
La personnalité de Montalbano est amusante. Il adore les bons petits plats qu'on lui prépare, il a toujours une nouvelle fiancée (dans la série, il est le tombeur de ces dames) sa maison avec belle terrasse donnant sur la plage et son bain de mer qu'il prend dans pratiquement chaque épisode.... Sharon, vu ce que tu résumes, j'ai l'impression que les personnages correspondent bien à ceux de la série... il faudrait qu'un jour, je me laisse tenter par un des titres...
La personnalité de Montalbano est amusante. Il adore les bons petits plats qu'on lui prépare, il a toujours une nouvelle fiancée (dans la série, il est le tombeur de ces dames) sa maison avec belle terrasse donnant sur la plage et son bain de mer qu'il prend dans pratiquement chaque épisode.... Sharon, vu ce que tu résumes, j'ai l'impression que les personnages correspondent bien à ceux de la série... il faudrait qu'un jour, je me laisse tenter par un des titres...
Invité- Invité
Re: [Camilleri, Andrea] Commissaire Montalbano - Tome 22 : Une lame de lumière
En fait, ce sont les livres qui ont inspiré la série. D'ailleurs, l'auteur, dans un des tomes (je ne sais plus lequel) s'en amuse, parce que Livia, la fiancée historique de Salvo, veut aller voir le tournage, et le commissaire de se demander ce qu'elle peut bien trouver à l'acteur qui joue son rôle.
Sharon- Modérateur
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