[Niel, Colin] Sur le ciel effondré
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[Niel, Colin] Sur le ciel effondré
Titre :Sur le ciel effondré
Auteur : Colin Niel
édition :du Rouergue
Nombre de pages : 512 pages
Présentation du roman :
En raison de sa conduite héroïque lors d’un attentat en métropole, l’adjudante Angélique Blakaman a obtenu un poste à Maripasoula, dans le Haut-Maroni, là où elle a grandi, côtoyant le peuple des Wayanas. Alors qu’un jeune garçon disparaît, elle mène l’enquête avec le capitaine Anato dans ce territoire amérindien que se disputent âprement orpailleurs et évangélistes.
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier la bibliothèque de Rouen. On ne pense pas assez au travail des bibliothécaires, et leur capacité à supporter les grands lecteurs tels que moi.
La mission qui m’avait été confiée – et je l’ai acceptée – était de lire ce livre en deux jours. Je l’ai fait. Je ne le regrette pas, et je pense que tous ceux qui ont aimé les trois précédents volumes aimeront ce quatrième tome, qui nous montre le capitaine Anato toujours au prise avec ce qui le tourmentait à la fin du tome 3 – et pourtant, il aura fait maintes tentatives pour s’en défaire.
Alors, plutôt qu’une énorme analyse dans laquelle je vous parlerai de la construction géniale du récit, où je n’omettrai pas de vous parler du portrait de la société guyanaise que nous dresse l’auteur, de tous les laissez-pour-compte de la république française que nous y croiserons, de tous les désespérés, de tous ceux qui essaient de s’en sortir malgré tout, par des moyens qui ne sont pas toujours très légaux, de toutes les petites rivalités qui bouffent la vie et finissent par la prendre, de ceux qui aimeraient juste vivre tranquillement et qui ne le peuvent pas, de toutes les apparences qu’il faudra traverser pour parvenir à la vérité, de toutes les amours ratés, de toutes les retrouvailles ratées, non, je ne vous parlerai pas de tout cela. Je vous dirai d’avoir confiance. Je vous dirai que dans une société où la désespérance est le lot quotidien, où le suicide des jeunes est beaucoup trop fréquent, où les secrets de famille et les non dits empoisonne, je vous dirai qu’il est des personnes qui osent être elles-mêmes, même si pour cela il faut prendre un chemin de traverse. Oui, même environné du pire, le meilleur peut venir.
Auteur : Colin Niel
édition :du Rouergue
Nombre de pages : 512 pages
Présentation du roman :
En raison de sa conduite héroïque lors d’un attentat en métropole, l’adjudante Angélique Blakaman a obtenu un poste à Maripasoula, dans le Haut-Maroni, là où elle a grandi, côtoyant le peuple des Wayanas. Alors qu’un jeune garçon disparaît, elle mène l’enquête avec le capitaine Anato dans ce territoire amérindien que se disputent âprement orpailleurs et évangélistes.
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier la bibliothèque de Rouen. On ne pense pas assez au travail des bibliothécaires, et leur capacité à supporter les grands lecteurs tels que moi.
La mission qui m’avait été confiée – et je l’ai acceptée – était de lire ce livre en deux jours. Je l’ai fait. Je ne le regrette pas, et je pense que tous ceux qui ont aimé les trois précédents volumes aimeront ce quatrième tome, qui nous montre le capitaine Anato toujours au prise avec ce qui le tourmentait à la fin du tome 3 – et pourtant, il aura fait maintes tentatives pour s’en défaire.
Alors, plutôt qu’une énorme analyse dans laquelle je vous parlerai de la construction géniale du récit, où je n’omettrai pas de vous parler du portrait de la société guyanaise que nous dresse l’auteur, de tous les laissez-pour-compte de la république française que nous y croiserons, de tous les désespérés, de tous ceux qui essaient de s’en sortir malgré tout, par des moyens qui ne sont pas toujours très légaux, de toutes les petites rivalités qui bouffent la vie et finissent par la prendre, de ceux qui aimeraient juste vivre tranquillement et qui ne le peuvent pas, de toutes les apparences qu’il faudra traverser pour parvenir à la vérité, de toutes les amours ratés, de toutes les retrouvailles ratées, non, je ne vous parlerai pas de tout cela. Je vous dirai d’avoir confiance. Je vous dirai que dans une société où la désespérance est le lot quotidien, où le suicide des jeunes est beaucoup trop fréquent, où les secrets de famille et les non dits empoisonne, je vous dirai qu’il est des personnes qui osent être elles-mêmes, même si pour cela il faut prendre un chemin de traverse. Oui, même environné du pire, le meilleur peut venir.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Niel, Colin] Sur le ciel effondré
Colin Niel nous embarque dans un lointain pays , dépaysement garanti. Il nous emmène en Guyane, au milieu des diverses ethnies, Sur le ciel effondré offre une incroyable vue d’ensemble sur la complexité et les paradoxes de la Guyane française.
Le Haut-Maroni, les monts Tumuc-Humac, la forêt amazonienne, Cayenne, Le Suriname, le Brésil. Que de zones géographiques visitées dans ce livre, et ce n’est pas tout. La culture amérindienne est mise en valeur avec les communautés de Wayanas, Tekos, Ndjukas, leur mythologie, leurs croyances médico-religieuses et leurs difficultés à trouver une place dans la Guyane moderne.
Au milieu de tout ceci la misère sociale règne, l’exploitation aurifère, le problème des jeunes , la cohabitation avec les différentes ethnies. La religion sépare aussi les peuples.
Le capitaine Anato , lutte contre l’ensorcellement dont il a été victime. est confronté à un meurtre d’un métropolitain et à la disparition inquiétante d’un jeune amérindien . L’adjudante Angélique Blakaman , arrivée de la métropole, après un attentat qui lui a laissé des traces sur le visage. Elle prend le relais en local du capitaine Anato afin de tenter de retrouver le jeune , Tipoy , et tenter de comprendre si plusieurs investigations en cours ne seraient pas finalement liées.
C’est toute cette déclinaison de problèmes sociaux qui frappent cette région de la Guyane que l’auteur dépeint autour d’une intrigue policière à la fois réaliste et exotique qui prenant son temps pour s’installer afin d’en livrer tous ses ressorts qui se révéleront plutôt surprenants.
Le Haut-Maroni, les monts Tumuc-Humac, la forêt amazonienne, Cayenne, Le Suriname, le Brésil. Que de zones géographiques visitées dans ce livre, et ce n’est pas tout. La culture amérindienne est mise en valeur avec les communautés de Wayanas, Tekos, Ndjukas, leur mythologie, leurs croyances médico-religieuses et leurs difficultés à trouver une place dans la Guyane moderne.
Au milieu de tout ceci la misère sociale règne, l’exploitation aurifère, le problème des jeunes , la cohabitation avec les différentes ethnies. La religion sépare aussi les peuples.
Le capitaine Anato , lutte contre l’ensorcellement dont il a été victime. est confronté à un meurtre d’un métropolitain et à la disparition inquiétante d’un jeune amérindien . L’adjudante Angélique Blakaman , arrivée de la métropole, après un attentat qui lui a laissé des traces sur le visage. Elle prend le relais en local du capitaine Anato afin de tenter de retrouver le jeune , Tipoy , et tenter de comprendre si plusieurs investigations en cours ne seraient pas finalement liées.
C’est toute cette déclinaison de problèmes sociaux qui frappent cette région de la Guyane que l’auteur dépeint autour d’une intrigue policière à la fois réaliste et exotique qui prenant son temps pour s’installer afin d’en livrer tous ses ressorts qui se révéleront plutôt surprenants.
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