[Bouget, Judicaëlle] L'Anatomie du bonheur

Description (source Amazon) :

Romy, étudiante en médecine sérieuse et investie, commence avec appréhension son stage en chirurgie orthopédique, dans un service redouté par les jeunes externes pour son ambiance pesante et le machisme des chefs de clinique, notamment un certain docteur Marco Latoré. Bien décidée à ne pas se laisser intimider, Romy préfère se concentrer sur son travail et la découverte de la chirurgie. Contre toute attente, le docteur Latoré qu’elle découvre au bloc et qu’elle apprend à connaître au fil des gardes ne ressemble pas à l’homme volage et blagueur qu’elle avait imaginé.

Si Marco semble prendre un malin plaisir à jouer avec la timidité de Romy, il ne la prend pas moins sous son aile et est le premier à reconnaître ses qualités. Mais entre les cours, les révisions, les amis, les soirées et les gardes, la vie de Romy est déjà suffisamment remplie sans qu’elle ait besoin que son cœur se mette à lui jouer des tours. Et si ce stage était l’occasion d’en apprendre autant sur elle-même que sur la médecine ?


Mon avis :

Quand j’ai vu ce titre, j’ai immédiatement craqué sur la couverture. J’adore la simplicité, cette sobriété et le détournement du rythme cardiaque. Cette image annonce clairement une romance, genre que j’apprécie de lire de temps à autre.
Je m’attendais donc à une lecture fraîche, légère, qui fait du bien au moral.

Si j’ai adoré un point dans ce roman, c’est bien l’univers médical dans lequel il se déroule. L’autrice est médecin, c’est donc réaliste sans être incompréhensible aux néophytes. Nous suivons notre « héroïne », Romy, dans son nouveau stage, en chirurgie orthopédique. Un milieu réputé très masculin et difficile. Si on sent dès le début que Romy craque pour Marco, son chef, elle refuse de se l’avouer. J’avoue que j’ai adoré toutes les scènes au bloc, en consultation. Cette histoire d’amour entre une étudiante en médecine et son chef marié ne pouvant se dérouler qu’à l’hôpital, toutes les scènes sont teintées « médecine » et c’est à mon avis le gros point fort de ce roman, ce qui le démarque des multiples romances. Car sur le reste, on n’évite pas les « clichés » du genre = elle, timide et gentille. Lui, caractère difficile et séducteur mais marié. Dès le début, un mélange attirance répulsion. L’autrice s’est cependant donné la peine de faire durer le jeu de séduction, une des meilleures parties de la relation selon moi

Même si je parle de clichés, je m’y attendais un peu et ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. En tout cas jusqu’à « l’événement clé ». Je dois avouer qu’à partir de cet instant, j’ai eu envie de balancer ma Kindle. L’événement était prévisible mais ce n’est pas ça le problème. L’attitude de Romy a été tout ce que je déteste. C’est totalement subjectif et irrationnel mais vraiment, l’autrice a tellement insisté dessus qu’il ne s’agissait pas de sauter une page ou deux. Je n’étais pas attachée plus que ça à Romy mais là, j’ai juste eu envie de lui mettre des claques. Enfin au début. Au bout de plusieurs pages, j’avais juste envie d’arrêter ma lecture.

En résumé, une lecture en demi-teinte. Une romance contemporaine qui, si elle ne se démarque pas pour son écriture, a le mérite de se dérouler dans un univers médical décrit de façon réaliste.