[Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
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lili78
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[Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Cournut Bérengère - De pierre et d’os
Le Tripode (2019) – 237 pages
Quatrième de couverture : " Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l'Arctique depuis un millier d'années. Jusqu'à très récemment, ils n'avaient d'autres ressources à leur survie que les animaux qu'ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d'animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L'eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu'accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. "
Dans ce monde de confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaires. Elle n'a d'autre solution pour survivre que d'avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d'une quête qui, au-delà des vastitudes de l'espace arctique, va lui révéler aussi son monde intérieur.
Mon avis : Uqsuralik, une très jeune inuit, se retrouve séparée de sa famille à cause d’un bris de banquise. Pour survivre, elle n’a d’autre choix que d’avancer en quête de refuges et de nourritures.
Bérengère Cournut nous plonge dans un univers glacial, où survivre est la première préoccupation. Le récit est très beau, et ponctué de chants inuits. L’auteure nous fait découvrir les magnifiques paysages de l’Arctique, mais aussi les traditions et croyances inuites.
Suivre Uqsuralik est non seulement une aventure palpitante, mais aussi une leçon d’écologie et de respect.
C’est la première fois que je lis cette auteure, j’ai hâte de découvrir d’autres œuvres de sa main.
Ce livre est agrémenté de photographies sur le monde des Inuits.
Magnifique découverte, De pierre et d’os n’a pas reçu le prix FNAC pour rien !
Extraits : « Un iceberg est un monde qui peut basculer à tout moment. »
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Merci Lili 78. Je retiens ce titre.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Lorsqu'une faille déchire soudain la banquise, la jeune Inuit Uqsuralik se retrouve séparée des siens, aussitôt confrontée à la question de sa survie, seule dans les conditions extrêmes de l'Arctique. Dans ce milieu hostile, sa seule chance est de parvenir à rejoindre un groupe de ses semblables, puis de s'en faire accepter. Commence alors pour elle le long apprentissage d'une vie rude, souvent éprouvante, mais riche de joies, d'amour et de tendresse au sein de son clan d'adoption, dans le respect d'un environnement naturel aussi magnifique que terrible, peuplé d'esprits omniprésents qu'elle apprend à connaître au travers du chamanisme.
Bérengère Cournut s’est livrée à un immense travail d’imprégnation, explorant les connaissances ethnologiques d’un très grand fond documentaire, avant de nous inviter à cette immersion dans l'ancestrale culture Inuit, en compagnie de personnages imaginés mais qui semblent profondément authentiques et représentatifs.
Le récit, porté par une écriture sobre et fluide, est aussi captivant que dépaysant, et ne peut que serrer le coeur quand on sait les difficultés rencontrées depuis un siècle par le peuple Inuit pour conserver un territoire et maintenir une culture et des traditions malmenées par la modernité.
Ce livre, véritable odyssée dans un monde aujourd’hui en voie de disparition, où s’organise une existence nomade, centrée sur la chasse, le partage et la vie communautaire, est à la fois un roman d’aventures, un récit d’apprentissage, une expérience ethnographique, un conte poétique, et, en tous les cas, un excellent moment de lecture. Coup de coeur. (5/5)
Bérengère Cournut s’est livrée à un immense travail d’imprégnation, explorant les connaissances ethnologiques d’un très grand fond documentaire, avant de nous inviter à cette immersion dans l'ancestrale culture Inuit, en compagnie de personnages imaginés mais qui semblent profondément authentiques et représentatifs.
Le récit, porté par une écriture sobre et fluide, est aussi captivant que dépaysant, et ne peut que serrer le coeur quand on sait les difficultés rencontrées depuis un siècle par le peuple Inuit pour conserver un territoire et maintenir une culture et des traditions malmenées par la modernité.
Ce livre, véritable odyssée dans un monde aujourd’hui en voie de disparition, où s’organise une existence nomade, centrée sur la chasse, le partage et la vie communautaire, est à la fois un roman d’aventures, un récit d’apprentissage, une expérience ethnographique, un conte poétique, et, en tous les cas, un excellent moment de lecture. Coup de coeur. (5/5)
Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
C'est noté Cannetille. Il sera certainement lu dans le futur postérieur. Merci!
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 3259
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Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 07/01/2012
Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Bonne lecture Moulin-à-vent. J'espère que tu aimeras autant que moi.
[Courtnut, Bérangère] De pierre et d'os
Mon avis :
Une nuit, dans cette contrée du monde, un choc scinde la banquise en deux. D’un côté Uqsuralik et de l’autre sa famille. La jeune Inuit doit affronter le froid, la solitude, la faim. Il ne lui reste que ses cinq chiens de sa vie passée.
Elle va rechercher à se rapprocher de ses semblables, elle va devoir composer face à la nature. Elle aidera à pourvoir en nourriture les peuples qu’elle rencontrera sur son chemin. Elle découvrira la sociabilité, son désir de femme ainsi que la maternité. Elle cohabitera avec des tribus comme avec les bêtes peuplant le Grand Nord : baleines, morses, renards arctiques, ours.. Elle sera initiée au chamanisme.
Au milieu des pages, quelques chants s’y glissent, en voici l’un : Le chant du renard arctique:
Je suis un flocon de neige
Qui est tombé du ciel
Jusqu’à une banquise inconnue
Je suis un souffle au creux de la nuit polaire
Qui est tombé du ciel
Jusqu’à une banquise inconnue
Je suis un souffle au creux de la nuit polaire
Je suis un renard blanc qui a fondu.
J’ai vécu moins de deux lunes
Au milieu d’un peuple de lanternes
J’ai vu des hommes qui vivent sous la glace
D’une mer antique à jamais disparue
Je suis une étincelle qui n’a vécu qu’un instant
Sous le ventre lisse et poreux de ma mère.
C’est un magnifique voyage que nous propose Bérangère Cournut . Elle a étudié tout ce qui se rapportait au Groenland : le fonds polaire de Jean Malaurie, celui de Paul-Emile Victor, des écrits de missionnaires oubliés, le célèbre récit de Knud Rasmussen, des photographies, cartes et dessins, des livres écrits par les Inuits eux-mêmes. Elle a fréquenté deux ethnologues spécialisées, Bernadette Robbe et Joëlle Robert-Lamblin. De fait, cet ethno-romanest augmenté en fin de volume d’un cahier de photographies en noir et blanc.
Le récit est aussi captivant que dépaysant. Ce livre est à la fois un roman d’aventures, un récit d’apprentissage, une expérience ethnographique, un conte poétique, ce fut pour moi un excellent moment de lecture.
Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Uqsuralik jeune inuit est séparée de sa famille. Elle va donc essayer de survivre, vivre avec une nouvelle tribue. Livre insolite parsemé de chant et de philosophie inuit.
Je vote apprécié pour l'originalité de cette lecture sans toutefois avoir été vraiment conquise.
Je vote apprécié pour l'originalité de cette lecture sans toutefois avoir été vraiment conquise.
pétunia- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
un roman simple et efficace
J'ai apprécié ce livre. très intéressant sur la vie des inuits. Une vie très proche de la nature et de ses éléments, empreinte de légendes, de traditions et de spiritualités .Une vie simple et difficile évoluant au rythme des saisons.
L'importance des chants lors des fêtes d'hiver où les clans se retrouvent pour partager les nouvelles et régler les problèmes qui peut y avoir dans les clans. La transmission du savoir est importante ainsi que le respect des valeurs aussi. C'est pourquoi avoir un enfant est primordial. La femme est aussi au centre de tout .Elle insuffle la vie et donc permet au clans d'exister. La chasse est bien documentée et est une pratique nécessaire à la survie du groupe.
On voit également la fragilité de cette nature que l'homme ne comprends pas toujours c'est pourquoi le savoir des inuits est utile et nécessaire
Un roman très riche et un document ethnographique d'une grande pudeur.
L'importance des chants lors des fêtes d'hiver où les clans se retrouvent pour partager les nouvelles et régler les problèmes qui peut y avoir dans les clans. La transmission du savoir est importante ainsi que le respect des valeurs aussi. C'est pourquoi avoir un enfant est primordial. La femme est aussi au centre de tout .Elle insuffle la vie et donc permet au clans d'exister. La chasse est bien documentée et est une pratique nécessaire à la survie du groupe.
On voit également la fragilité de cette nature que l'homme ne comprends pas toujours c'est pourquoi le savoir des inuits est utile et nécessaire
Un roman très riche et un document ethnographique d'une grande pudeur.
cilou- Apprenti
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Genre littéraire préféré : un peu de tout sauf la science fiction
Date d'inscription : 29/01/2020
Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Ce roman a été pour moi un véritable coup de cœur : il faut dire que je l'avais déjà repéré dans les nouveautés l'année dernière, sans pouvoir l'emprunter à ce moment-là, et je n'ai pas hésité en le retrouvant dans la liste du challenge Partage Lecture 2020-2021.
Mon avis :
L'héroïne, Uqsuralik, se retrouve seule sur la banquise, séparée de sa famille, et doit apprendre à survivre, avec pour tout bagage une peau d'ours, et pour toute arme un harpon en mauvais état. Heureusement, elle retrouve sa chienne Ikasuk, accompagnée de quatre jeunes mâles pas très commodes, et elle entame un long périple pour retrouver un clan.
On voit bien que dans le Grand Nord, au sein d'une vie qui doit composer avec des éléments qui ne pardonnent rien, un climat si rude que la mort n'est jamais loin, on a besoin les uns des autres. D'abord, les Inuits peuvent mutualiser leurs tâches, ensuite ils dorment groupés pour se réchauffer. Uqsuralik part à la chasse, car son père lui a transmis ce qu'il savait. Elle apprend d'autres manières de chasser, d'abord dans le groupe du Vieux, puis dans celui de son oncle maternel.
C'est le récit passionnant d'une initiation, au sens propre car elle a tout à apprendre de sa vie de femme, et passe par plusieurs états : jeune fille, mère... - mais aussi parce qu'elle a des dispositions à converser avec les esprits. Comme cela a été dit plus haut, l'auteure a mené des recherches très complètes sur la culture des Inuits, pour autant ce savoir est totalement intégré à la vie des personnages, rien n'est jamais plaqué artificiellement. Même les chants insérés lors de rencontres ou de fêtes ont leur utilité. De même, le style est si bien travaillé qu'il est limpide et tranchant comme un cristal de glace, on ne le "sent" jamais, mais il forme l'atmosphère du livre, il en est la chair.
Enfin, ce roman se trouve à la confluence des sujets les plus modernes : la place de l'homme et de la femme, les violences faites aux femmes, le devenir des traditions aujourd'hui, évoqué dans l'épilogue. Les solutions apportées par la culture inuit sont parfois ésotériques, souvent d'une profonde sagesse. Et surtout, qui sommes-nous pour dire à un autre peuple ce dont il a besoin ? Retrouver une place d'humain juste dans la nature, remercier les bêtes qui nous nourrissent, ne pas tuer plus que ce dont nous avons besoin, vivre en symbiose avec les ressources disponibles en chaque saison, ce pourrait bien être un jour un enjeu pour lequel NOUS aurions à apprendre de ces "peuples premiers", qui ont peut-être perduré dans des milieux si extrêmes grâce à cette sagesse qu'ils ont maintenue vivante (encore un peu).
Extraits :
"Montant toujours plus haut dans mes yeux, l'eau noyait l'horizon. Elle déposait sur lui ce brouillard liquide dans lequel on perçoit les choses qui, sans cela, restent invisibles." (page 55)
"Mais la vieille femme que je suis ne se fait pas de souci. Nos esprits les hantent, notre civilisation les fascine. Nous allons les prendre par la racine. Durant ma longue vie d'Inuit, j'ai appris que le pouvoir est quelque chose de silencieux. Quelque chose que l'on reçoit et qui - comme les chants, les enfants - nous traverse. Et qu'on doit ensuite laisser courir." (page 218 - Épilogue)
Mon avis :
L'héroïne, Uqsuralik, se retrouve seule sur la banquise, séparée de sa famille, et doit apprendre à survivre, avec pour tout bagage une peau d'ours, et pour toute arme un harpon en mauvais état. Heureusement, elle retrouve sa chienne Ikasuk, accompagnée de quatre jeunes mâles pas très commodes, et elle entame un long périple pour retrouver un clan.
On voit bien que dans le Grand Nord, au sein d'une vie qui doit composer avec des éléments qui ne pardonnent rien, un climat si rude que la mort n'est jamais loin, on a besoin les uns des autres. D'abord, les Inuits peuvent mutualiser leurs tâches, ensuite ils dorment groupés pour se réchauffer. Uqsuralik part à la chasse, car son père lui a transmis ce qu'il savait. Elle apprend d'autres manières de chasser, d'abord dans le groupe du Vieux, puis dans celui de son oncle maternel.
C'est le récit passionnant d'une initiation, au sens propre car elle a tout à apprendre de sa vie de femme, et passe par plusieurs états : jeune fille, mère... - mais aussi parce qu'elle a des dispositions à converser avec les esprits. Comme cela a été dit plus haut, l'auteure a mené des recherches très complètes sur la culture des Inuits, pour autant ce savoir est totalement intégré à la vie des personnages, rien n'est jamais plaqué artificiellement. Même les chants insérés lors de rencontres ou de fêtes ont leur utilité. De même, le style est si bien travaillé qu'il est limpide et tranchant comme un cristal de glace, on ne le "sent" jamais, mais il forme l'atmosphère du livre, il en est la chair.
Enfin, ce roman se trouve à la confluence des sujets les plus modernes : la place de l'homme et de la femme, les violences faites aux femmes, le devenir des traditions aujourd'hui, évoqué dans l'épilogue. Les solutions apportées par la culture inuit sont parfois ésotériques, souvent d'une profonde sagesse. Et surtout, qui sommes-nous pour dire à un autre peuple ce dont il a besoin ? Retrouver une place d'humain juste dans la nature, remercier les bêtes qui nous nourrissent, ne pas tuer plus que ce dont nous avons besoin, vivre en symbiose avec les ressources disponibles en chaque saison, ce pourrait bien être un jour un enjeu pour lequel NOUS aurions à apprendre de ces "peuples premiers", qui ont peut-être perduré dans des milieux si extrêmes grâce à cette sagesse qu'ils ont maintenue vivante (encore un peu).
Extraits :
"Montant toujours plus haut dans mes yeux, l'eau noyait l'horizon. Elle déposait sur lui ce brouillard liquide dans lequel on perçoit les choses qui, sans cela, restent invisibles." (page 55)
"Mais la vieille femme que je suis ne se fait pas de souci. Nos esprits les hantent, notre civilisation les fascine. Nous allons les prendre par la racine. Durant ma longue vie d'Inuit, j'ai appris que le pouvoir est quelque chose de silencieux. Quelque chose que l'on reçoit et qui - comme les chants, les enfants - nous traverse. Et qu'on doit ensuite laisser courir." (page 218 - Épilogue)
elea2020- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
On suit Uqsuralik qui a été séparé de sa famille par une fracture de la banquise.
Quel courage pour ces Inuits de vivre dans ces conditions climatique extrême.
C'est un personnage attachant, j'ai aimé suivre son parcours semé d'embuches et de joies.
Le roman est parcouru de chants Inuits. J'ai appris beaucoup notamment l'importance, des Chamanes et le pouvoir des différents esprits, tous ces rites et ces croyances.
L'écriture est agréable.
Quel courage pour ces Inuits de vivre dans ces conditions climatique extrême.
C'est un personnage attachant, j'ai aimé suivre son parcours semé d'embuches et de joies.
Le roman est parcouru de chants Inuits. J'ai appris beaucoup notamment l'importance, des Chamanes et le pouvoir des différents esprits, tous ces rites et ces croyances.
L'écriture est agréable.
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Merci @Louloute, je suis contente de savoir ce que tu en as pensé.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Uqsuralik jeune fille inuite va se trouver soudain isolée des siens par une fracture de la banquise, dans le Groenland on ne peut vivre seul sans igloo.. il lui faut chercher une autre famille car elle n’a que ses chiens et quelques objets que son père réussi à lui lancer par delà la fracture de la glace qui dérive.
Commence une errance sensorielle sur cette banquise où il faut se nourrir, ne pas mourrir de froid. C’est le rapport à la nature de l’homme, Uqsuralik se retrouve au niveau de l’animal manger ou être mangée.
On la suit dans cette épopée onirique, et de famille en maison d’accueil, d’enfantements en deuils elle nous entraine dans son évolution, son parcours qui la transformera à jamais.
C’est une porte ouverte vers le quotidien des inuits, peuple nomade en voie de disparition je pense ou de sédentarisation.
Le récit est ponctué de chants en voici un:
Chant d'Uqsularik lorsqu'elle comprend qu'elle attend enfin un nouvel enfant
« Depuis que je sais qu'un enfant est là
Qu'un enfant va passer par moi
Je ris, je ris en secret
Je ris comme une brassée de palourdes
Qui roulent depuis les collines
Jusqu'aux galets lourds
Du rivage.
Et depuis plusieurs lunes
Que le sang bat et reste en moi
J'ai l'impression que
Sous la banquise
La mer rit avec moi. »
C’est un très beau livre, très émouvant.
Je vote très apprécié.
Commence une errance sensorielle sur cette banquise où il faut se nourrir, ne pas mourrir de froid. C’est le rapport à la nature de l’homme, Uqsuralik se retrouve au niveau de l’animal manger ou être mangée.
On la suit dans cette épopée onirique, et de famille en maison d’accueil, d’enfantements en deuils elle nous entraine dans son évolution, son parcours qui la transformera à jamais.
C’est une porte ouverte vers le quotidien des inuits, peuple nomade en voie de disparition je pense ou de sédentarisation.
Le récit est ponctué de chants en voici un:
Chant d'Uqsularik lorsqu'elle comprend qu'elle attend enfin un nouvel enfant
« Depuis que je sais qu'un enfant est là
Qu'un enfant va passer par moi
Je ris, je ris en secret
Je ris comme une brassée de palourdes
Qui roulent depuis les collines
Jusqu'aux galets lourds
Du rivage.
Et depuis plusieurs lunes
Que le sang bat et reste en moi
J'ai l'impression que
Sous la banquise
La mer rit avec moi. »
C’est un très beau livre, très émouvant.
Je vote très apprécié.
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[Cournut, Bérengère] De pierre et d'os
Mon avis :
Une jeune fille inuit se retrouve séparée de ses parents lorsqu'un morceau de la banquise se sépare. Elle se retrouve seule avec une peau d'ours, des chiens et un couteau. Elle arrive à rejoindre une autre famille afin de survivre et c'est à ce moment que son aventure va vraiment commencer.
Cela parle des rites des inuits, ce qui fait que par moment cela est compliqué de suivre l'histoire. Mais malgré cela, j'ai bien aimé suivre la vie de cette jeune fille qui deviendra femme avec beaucoup de difficultés dans ces tribus.
_________________
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plume44- Grand expert du forum
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Le sujet existait déjà Plume, j'ai fusionné, tu peux revoter ? Merci
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Cassiopée- Admin
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Re: [Cournut, Bérengère] De pierre et d’os
Merci Cassiopée, je me demandais pourquoi je ne l'avais pas trouvé mais normal, je me suis trompée dans l'écriture du nom de famille
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plume44- Grand expert du forum
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