[Tran, Huy Minh] Les inconsolés
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[Tran, Huy Minh] Les inconsolés
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[Tran, Huy Minh]
Les inconsolés
Editions Actes Sud 8 janvier 2020
iSBN 978 2 330 13069 5
310 pages
Quatrième de couverture
Rétive aux renoncements de l’âge adulte, Lise s’est jetée tout entière dans la gueule de ses propres rêves d’enfance. Elle se repasse le film du grand amour qui l’a unie, puis désunie, à Louis – portrait craché de prince charmant ébréché par les contingences du réel. Entre thriller romantique et conte de fées cruel, l’auteur de La Double vie d’Anna Song nous livre aux vénéneux et impitoyables tentacules du malentendu…….« C’est une histoire qui appartient à tous et que Minh Tran Huy écrit comme personne. [...] Pour Minh Tran Huy, cette histoire est comme toutes les histoires, d’abord un conte. A dormir debout, emporté par sa lecture. Pour mieux traverser la nuit. »
Mon avis
Dès le début du roman, Lise est morte, immergée dans le lac du château d’Etambel. Cependant le récit est écrit à deux voix, celle de l’Autre qui reprend celle de Louis, on sait qu’ils ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre, que Louis est issu de la haute bourgeoisie parisienne, tandis que Lise est d’origine plutôt modeste et après huit ans de vie ensemble, ils décident de se quitter. Je dois dire que cette histoire m’a semblé assez compliquée, bien que l’auteure en fait une critique sociale par la voix de Lise car c’est elle qui raconte. Il y a aussi tous les personnages des deux familles, tous un peu spéciaux, par rapport auxquels elle se compare, beaucoup d’imagination dans ce roman que l’on pourrait considérer comme un conte, par ex.. Je citerai le château, Lise et sa sœur jouant et se croyant des princesses et dont Louis est le prince charmant. Il m’a fallu arriver à la fin du livre pour comprenbre la destinée de Lise. Sincèrement je n’ai pas trop aimé cette lecture ou je me suis sentie mal à l’aise...
Les inconsolés
Editions Actes Sud 8 janvier 2020
iSBN 978 2 330 13069 5
310 pages
Quatrième de couverture
Rétive aux renoncements de l’âge adulte, Lise s’est jetée tout entière dans la gueule de ses propres rêves d’enfance. Elle se repasse le film du grand amour qui l’a unie, puis désunie, à Louis – portrait craché de prince charmant ébréché par les contingences du réel. Entre thriller romantique et conte de fées cruel, l’auteur de La Double vie d’Anna Song nous livre aux vénéneux et impitoyables tentacules du malentendu…….« C’est une histoire qui appartient à tous et que Minh Tran Huy écrit comme personne. [...] Pour Minh Tran Huy, cette histoire est comme toutes les histoires, d’abord un conte. A dormir debout, emporté par sa lecture. Pour mieux traverser la nuit. »
Mon avis
Dès le début du roman, Lise est morte, immergée dans le lac du château d’Etambel. Cependant le récit est écrit à deux voix, celle de l’Autre qui reprend celle de Louis, on sait qu’ils ont eu le coup de foudre l’un pour l’autre, que Louis est issu de la haute bourgeoisie parisienne, tandis que Lise est d’origine plutôt modeste et après huit ans de vie ensemble, ils décident de se quitter. Je dois dire que cette histoire m’a semblé assez compliquée, bien que l’auteure en fait une critique sociale par la voix de Lise car c’est elle qui raconte. Il y a aussi tous les personnages des deux familles, tous un peu spéciaux, par rapport auxquels elle se compare, beaucoup d’imagination dans ce roman que l’on pourrait considérer comme un conte, par ex.. Je citerai le château, Lise et sa sœur jouant et se croyant des princesses et dont Louis est le prince charmant. Il m’a fallu arriver à la fin du livre pour comprenbre la destinée de Lise. Sincèrement je n’ai pas trop aimé cette lecture ou je me suis sentie mal à l’aise...
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Tran, Huy Minh] Les inconsolés
Lise et Louis ont tous deux vingt ans mais sont comme l’ombre et la lumière. Lui, issu de la grande bourgeoisie et promis à un brillant avenir dans la finance, a pour credo l’argent et l’action. Elle, métisse franco-vietnamienne grandie dans un milieu bien plus modeste, est une plante déracinée et meurtrie qui n’aspire qu’à la discrétion, et rêve d’art et de cinéma. Leur rencontre est le prélude à une passion dévorante qui va rapidement tourner au cauchemar : on n’enfreint pas impunément cette loi qui fait que, souvent, les contraires se repoussent.
Loin de la romance insipide et sans cervelle, cette histoire d’amour impossible et tragique possède une vraie singularité qui la fait sortir du lot : construite sous une forme originale et intrigante qui ne s’explique que peu avant le dénouement, elle entremêle les codes du thriller et du conte de fée, multipliant les références au cinéma et aux récits traditionnels, tant occidentaux que vietnamiens. Le résultat est une émouvante et terrible fable, aussi contemporaine qu’intemporelle, sur les difficultés du métissage, qu’il soit culturel ou social.
Touchée par les discrets accents autobiographiques qui parsèment de-ci de-là le texte, j’ai été totalement séduite par cette réflexion juste et sensible, exprimée avec une poésie teintée de cruauté qui m’est allée droit à l’âme. Coup de coeur. (5/5)
Loin de la romance insipide et sans cervelle, cette histoire d’amour impossible et tragique possède une vraie singularité qui la fait sortir du lot : construite sous une forme originale et intrigante qui ne s’explique que peu avant le dénouement, elle entremêle les codes du thriller et du conte de fée, multipliant les références au cinéma et aux récits traditionnels, tant occidentaux que vietnamiens. Le résultat est une émouvante et terrible fable, aussi contemporaine qu’intemporelle, sur les difficultés du métissage, qu’il soit culturel ou social.
Touchée par les discrets accents autobiographiques qui parsèment de-ci de-là le texte, j’ai été totalement séduite par cette réflexion juste et sensible, exprimée avec une poésie teintée de cruauté qui m’est allée droit à l’âme. Coup de coeur. (5/5)
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