[Simonnot, Maud] L'Enfant Céleste
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[Simonnot, Maud] L'Enfant Céleste.
[Simonnot, Maud] L'Enfant Céleste
Langue française
Nombre de pages : 166 pages
Format : Livre papier.
Editeurs : Les Editions de l'Observatoire.
Sortie : 2020.
ISBN : 979-10-329-1369 -7
Quatrième de couverture:
Sensible, rêveur, Célian ne s'épanouit pas à l'école. Sa mère Mary, à la suite d'une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C'est là en effet qu'à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l'étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel.
En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s'effacent peu à peu leurs blessures.
Porté par une écriture délicate, sensuelle, ce premier roman est une ode à la beauté du cosmos et de la nature. "L'enfant céleste" évoque aussi la tendresse inconditionnelle d'une mère pour son fils, personnage d'une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman.
Maud Simonnot a passé sa jeunesse dans le Morvan et plusieurs années en Norvège qui l'ont inspirée pour ce livre. Sa biographie de Robert McAlmon, "La nuit pour adresse" (Gallimard, 2017) a reçu le prix Larbaud et a été finaliste du prix Médicis essai.
Avis et commentaires :
Un pur bijou... cet ode à l'amour maternel, à la fusion d'une mère et d'un fils mais aussi aux grands espaces de la Baltique..
Un premier roman qui est un essai réuni. Polyphonie des récits alternant ceux de la narratrice, Mary la mère, ceux de son fils Celian et le recueil des anedoctes majeures historiques sur le destin réel et historique de l'astronome / écrivain suédois Tycho Brahe comme un éloge des beautés que la nature peut encore offrir à celles et ceux qui s'y laissent porter.
En plein interrogation sur sa vie à la fois professionnelle et personnelle, Mary élève seul son fils Célian avec la bienveillance de sa propre mère, un jeune garçon passionné d'astronomie mais bien trop réveur et hors des clous d'un sytème scolaire classique. Face à l'incompréhension et au relatif rejet de Célian par sa maitresse d'école comme pas ses petits camarades, alors même que Mary se remet avec beaucoup de mal de son histoire d'amour avec Pierre, elle décide d'offrir à son fils comme à elle une expérience exceptionnelle : se lancer sur les traces de l'astronome Brahe, le personnage historique réel et héros de Célian au coeur de la Baltique ; sur l'île suédoise de Ven, et d'y vivre le temps de grandes vacances. C'est ainsi que Mary et Célian vont s'nstaller dans la pension de Solveig afin d'à la fois se reconstruire pour Mary, de vivre de sa passion de la nature comme de l'astronomie de Célian et de recueillir l'énergie nécessaire pour revenir en France. Le chemin, entre histoires, Histoire, littérature, nature et l'irruption bienveillantes des locataires de Solveig dans leur vie ; Björn et Des Esseintes, se révêle alors majestueux, onirique et synonime de résilience....
Un court roman si dépaysant découpé en trois partie avec de courts chapîtres et une plume de grande qualité. Un livre à lire d'urgence.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Simonnot, Maud] L'Enfant Céleste
Merci Loubhi pour ta jolie critique
louloute- Grand sage du forum
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Age : 55
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Simonnot, Maud] L'Enfant Céleste
L’école est une épreuve pour Célian qui, à huit ans, ne rêve que d’étoiles et d’observation animalière. Elle-même au creux de la vague après une rupture amoureuse, sa mère Mary décide de mettre leur existence sur pause en partant tous les deux quelques semaines sur l’île suédoise de Ven. Dans cet espace isolé de nature préservée où, au 16e siècle, l’astronome danois Tycho Brahe construisit son palais d’Uraniborg pour en faire un centre de recherche et un observatoire, la mère et le fils vont panser leurs blessures et retrouver la force de poursuivre leur chemin.
Toute la magie de ce roman, à l’intrigue très succincte et aux personnages anodins, provient de la délicatesse, aérienne et poétique, avec laquelle la plume de l’auteur entrelace les différentes thématiques abordées. Le récit nous transporte dans le cadre naturel d’une île hors du temps et de la trépidation du monde, pour une jolie parenthèse au simple rythme des vagues et de la lumière. Loin de nous enfermer dans le huis-clos d’un sanctuaire, cette retraite s’avère l’occasion d’une exploration de l’espace et du temps, tandis que les ciels d’été étoilés de l’île de Ven nous ramènent dans les pas du mystérieux Tycho Brahe. L’étonnante découverte de cet homme peu ordinaire pare peu à peu le récit d’un parfum de légende. Non seulement ce personnage atypique marqua une rupture dans l’histoire des sciences et de l’astronomie, mais il aurait peut-être inspiré Shakespeare pour son personnage d’Hamlet.
Plongé dans un subtil mélange de nature, d’histoire et de poésie, le lecteur se retrouve à la fois séduit par les beautés de cette île scandinave, intrigué par les mystères laissés il y a cinq siècles par le plus célèbre de ses hôtes, et touché par la tendresse discrète qui entoure ses personnages. Ce livre aussi léger qu’un souffle est une bien jolie bulle de charme et de délicatesse, un petit moment de grâce tout de retenue et de simplicité. (4/5)
Toute la magie de ce roman, à l’intrigue très succincte et aux personnages anodins, provient de la délicatesse, aérienne et poétique, avec laquelle la plume de l’auteur entrelace les différentes thématiques abordées. Le récit nous transporte dans le cadre naturel d’une île hors du temps et de la trépidation du monde, pour une jolie parenthèse au simple rythme des vagues et de la lumière. Loin de nous enfermer dans le huis-clos d’un sanctuaire, cette retraite s’avère l’occasion d’une exploration de l’espace et du temps, tandis que les ciels d’été étoilés de l’île de Ven nous ramènent dans les pas du mystérieux Tycho Brahe. L’étonnante découverte de cet homme peu ordinaire pare peu à peu le récit d’un parfum de légende. Non seulement ce personnage atypique marqua une rupture dans l’histoire des sciences et de l’astronomie, mais il aurait peut-être inspiré Shakespeare pour son personnage d’Hamlet.
Plongé dans un subtil mélange de nature, d’histoire et de poésie, le lecteur se retrouve à la fois séduit par les beautés de cette île scandinave, intrigué par les mystères laissés il y a cinq siècles par le plus célèbre de ses hôtes, et touché par la tendresse discrète qui entoure ses personnages. Ce livre aussi léger qu’un souffle est une bien jolie bulle de charme et de délicatesse, un petit moment de grâce tout de retenue et de simplicité. (4/5)
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