[Bonnot, Xavier-Marie] Les vagues reviennent toujours au rivage
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[Bonnot, Xavier-Marie] Les vagues reviennent toujours au rivage
Titre : Les vagues reviennent toujours au rivage
Auteur : Xavie-Marie Bonnot
Editeur : Belfond
Nombre de pages : 299 pages
Présentation de l’éditeur :
Depuis qu’il est retraité de la police, Michel de Palma, alias le Baron, vit sur un bateau et a tiré un trait sur ses années de brigade criminelle au bénéfice de la voile et du violon. Mais quand il apprend l’étrange suicide de Thalia Georguis, c’est un grand amour de jeunesse qui ressurgit et bien plus qu’une mort suspecte signifiant son retour à la case police. Thalia avait voué sa vie aux missions humanitaires en Méditerranée et avait reçu des menaces de l’extrême droite identitaire. Elle a aussi laissé derrière elle un manuscrit retraçant le parcours d’Amira, réfugiée syrienne, une ombre parmi les ombres qui risquent tout pour fuir la guerre. De Palma mettra tout en œuvre pour retrouver ce témoin clé, quitte à entrer dans l’enfer de Raqqa, à parcourir le camp de la honte de Moria. Et à affronter toute la monstrueuse violence qui sévit en Méditerranée, cet abandon sans fin de l’humanité comme les vagues qui reviennent au rivage. Avec le grand retour du commandant de Palma pour son enquête la plus intense et personnelle, Xavier-Marie Bonnot, écrivain engagé, rend hommage à la Mare Nostrum, ce berceau des grandes civilisations que la crise migratoire du XXIe siècle a transformée en plus grand cimetière marin du monde.
Mon avis :
Flic un jour, flic toujours pourrai-je dire. Michel de Palma a beau être retraité de la police, il n’a pas perdu ses réflexes de policier, il a encore moins perdu son envie de justice. Pourtant, au tout début de ce récit, il semblait bien que ses seules occupations allaient être la vie sur son voilier, et l’apprentissage du violon. Il n’est pas d’âge pour accomplir un rêve ! Il n’est pas d’âge non plus pour être choqué, ému par une mort, celle de Thalia, grand amour de jeunesse du Baron. Elle s’est suicidée. Baron n’y croit pas, il y croit encore moins quand le légiste l’autorise à voir le corps, quand il visite l’appartement de la morte. Retraité, le Baron n’oublie pas les méthodes qui étaient les siennes, hors de question de se renier. Oui, les temps ont changé, oui, la paperasserie, les règles de procédure règnent en maître pour celle qui lui a succédé : Michel a encore des fidèles, dont Karim. Il a aussi beaucoup de détermination, pour faire toute la lumière sur la mort de Thalia et sur la disparition d’Amira.
Amira, c’est une jeune fille parmi tant d’autres, une migrante que Thalia a croisé dans un camp et dont elle a voulu raconter l’histoire. Je ne dirai pas « triste histoire », je ne dirai pas « histoire horrible », je dirai histoire tristement banale, histoire d’une jeune fille qui a vécu la guerre, la mort de proches, la fuite, et tente de survivre – vivre est un terme trop fort pour ce qu’elle endure au quotidien. Soyons honnête : si le sort des réfugiés n’intéressait pas grand monde, c’est encore pire depuis le début de la crise sanitaire. Dois-je parler de l’acharnement de certains groupuscules, prêts à tout pour se débarrasser des migrants ? Il est bon qu’un roman montre de quoi sont capables certains. Il est bon aussi de montrer l’audace, la hardiesse même de ceux qui mettent leur vie en jeu pour en sauver d’autres.
Les vagues reviennent toujours au rivage – une invitation à garder les yeux ouverts.
Auteur : Xavie-Marie Bonnot
Editeur : Belfond
Nombre de pages : 299 pages
Présentation de l’éditeur :
Depuis qu’il est retraité de la police, Michel de Palma, alias le Baron, vit sur un bateau et a tiré un trait sur ses années de brigade criminelle au bénéfice de la voile et du violon. Mais quand il apprend l’étrange suicide de Thalia Georguis, c’est un grand amour de jeunesse qui ressurgit et bien plus qu’une mort suspecte signifiant son retour à la case police. Thalia avait voué sa vie aux missions humanitaires en Méditerranée et avait reçu des menaces de l’extrême droite identitaire. Elle a aussi laissé derrière elle un manuscrit retraçant le parcours d’Amira, réfugiée syrienne, une ombre parmi les ombres qui risquent tout pour fuir la guerre. De Palma mettra tout en œuvre pour retrouver ce témoin clé, quitte à entrer dans l’enfer de Raqqa, à parcourir le camp de la honte de Moria. Et à affronter toute la monstrueuse violence qui sévit en Méditerranée, cet abandon sans fin de l’humanité comme les vagues qui reviennent au rivage. Avec le grand retour du commandant de Palma pour son enquête la plus intense et personnelle, Xavier-Marie Bonnot, écrivain engagé, rend hommage à la Mare Nostrum, ce berceau des grandes civilisations que la crise migratoire du XXIe siècle a transformée en plus grand cimetière marin du monde.
Mon avis :
Flic un jour, flic toujours pourrai-je dire. Michel de Palma a beau être retraité de la police, il n’a pas perdu ses réflexes de policier, il a encore moins perdu son envie de justice. Pourtant, au tout début de ce récit, il semblait bien que ses seules occupations allaient être la vie sur son voilier, et l’apprentissage du violon. Il n’est pas d’âge pour accomplir un rêve ! Il n’est pas d’âge non plus pour être choqué, ému par une mort, celle de Thalia, grand amour de jeunesse du Baron. Elle s’est suicidée. Baron n’y croit pas, il y croit encore moins quand le légiste l’autorise à voir le corps, quand il visite l’appartement de la morte. Retraité, le Baron n’oublie pas les méthodes qui étaient les siennes, hors de question de se renier. Oui, les temps ont changé, oui, la paperasserie, les règles de procédure règnent en maître pour celle qui lui a succédé : Michel a encore des fidèles, dont Karim. Il a aussi beaucoup de détermination, pour faire toute la lumière sur la mort de Thalia et sur la disparition d’Amira.
Amira, c’est une jeune fille parmi tant d’autres, une migrante que Thalia a croisé dans un camp et dont elle a voulu raconter l’histoire. Je ne dirai pas « triste histoire », je ne dirai pas « histoire horrible », je dirai histoire tristement banale, histoire d’une jeune fille qui a vécu la guerre, la mort de proches, la fuite, et tente de survivre – vivre est un terme trop fort pour ce qu’elle endure au quotidien. Soyons honnête : si le sort des réfugiés n’intéressait pas grand monde, c’est encore pire depuis le début de la crise sanitaire. Dois-je parler de l’acharnement de certains groupuscules, prêts à tout pour se débarrasser des migrants ? Il est bon qu’un roman montre de quoi sont capables certains. Il est bon aussi de montrer l’audace, la hardiesse même de ceux qui mettent leur vie en jeu pour en sauver d’autres.
Les vagues reviennent toujours au rivage – une invitation à garder les yeux ouverts.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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