[Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
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louloute
Jeetca
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[Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
De l’or et des larmes
Isabelle Villain
paru le 13 janvier 2022
aux éditions Taurnada
240 pages
résumé:
Jean-Luc Provost, le très médiatique entraîneur de gymnastique français, meurt dans un accident de voiture. La thèse du suicide, à seulement six mois des prochains jeux Olympiques de 2024, est très vite écartée.
L'affaire, considérée comme sensible et politique, est confiée au groupe de Lost. Pourquoi vouloir assassiner un homme qui s'apprêtait à devenir un héros national ?
Rebecca et son équipe se retrouvent immergées dans un monde où athlètes et familles vivent à la limite de la rupture avec pour unique objectif l'or olympique. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour l'obtenir.
Jusqu'au jour où le sacrifice demandé devient insurmontable…
mon avis:
Lorsque Jean-Luc Provost trouve la mort dans un accident de voiture c’est toute une équipe de gymnastique qui est anéantie , au delà du choc de la disparition de leur entraîneur et ami il y a aussi la promesse des jeux olympiques et leur chance de médailles qui s’éloignent.
Très vite la police est sur le coup avec Rebecca , les câbles des freins de la voiture ont été sectionnés, il ne s’agit plus d’un accident mais bien d’un meurtre. Qui pouvait bien vouloir la mort de cet entraîneur, des gymnastes ? les familles ? sa femme ?
Petit à petit, au fil de l’enquête , des secrets vont voir le jour, les langues vont se délier, des mobiles apparaissent . L’insoupçonnable et enfin l’horrible et honteuse explication.
Le rythme est soutenu, on ne s’ennuie pas une seconde grâce aux nombreux rebondissements de l’enquête. J’ai aimé en apprendre un peu plus sur les vies personnelles de chaque protagoniste, ça donne un côté plus familial.
Ce n'est pas qu’une simple enquête policière que l’autrice nous montre là mais c’est tout l’envers du décors de la gymnastique . C’est ce monde là qui m’a le plus touché . On en demande beaucoup à nos futurs champions et derrière une médaille se cachent bien des sacrifices insoupçonnés. Certes il y a des heures et des heures d'entrainement et ceci tous les jours de la semaine mais c’est surtout la séparation avec la famille dès le plus jeune âge pour intégrer un pôle espoir, dans l’espoir d’être repéré et intégré à l’équipe nationale.
Et oui, beaucoup de sacrifices parfois pour juste effleurer son rêve.
L’autrice nous montre aussi l’autre côté du sport et de la compétition, le moche, le honteux, le (de plus en plus et heureusement )médiatisé qui entache toutes les belles valeurs du sport.
C’est le deuxième roman que je lis d’Isabelle Villain et j’aime décidément beaucoup avec une écriture simple et réaliste,elle soulève des faits d’actualité dramatiques.
Je remercie vivement les éditions Taurnada et le forum Partage lecture pour m’avoir permis une fois de plus de vivre un magnifique partenariat.
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Jeetca- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Merci Jeetca pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Au sein de la brigade criminelle installée Porte de Clichy à Paris, c’est le groupe dirigé par Rebecca de Lost qui se voit confier l’enquête politiquement ultrasensible sur la mort, à première vue accidentelle, du très en vue Jean-Luc Provost. Entraîneur de gymnastique, l’homme venait de réussir à faire de l’équipe française la favorite des imminents Jeux Olympiques de 2024. Les coulisses du sport de haut niveau réservent bien des surprises aux enquêteurs…
Les lecteurs des précédents romans de l’auteur ont déjà pu accompagner Rebecca de Lost dans différentes enquêtes. Cette fois, c’est le milieu sportif qui défraye la chronique, en particulier le milieu de la gymnastique, réputé pour l’extrême exigence imposée à ses athlètes. La brièveté des carrières de gymnastes, notamment pour les filles dont la puberté constitue une étape réellement critique quant à leur gabarit, accentue encore compétition et pression, dans un sport parmi les plus éprouvants physiquement. Y viser l’excellence implique d’immenses sacrifices aux multiples répercussions. Traumatisé à répétition et depuis le plus jeune âge, le corps des gymnastes paye un lourd et durable tribut à la pratique extrême de ce sport, tandis que sur le plan affectif et moral, les jeunes sportifs ont à composer avec le vase clos strictement délimité par leur centre de formation et par leur entraîneur, loin de leurs familles : une situation de totale dépendance qui, vécue dans la peur d’être un jour évincé des sélections, s’avère propice à de multiples abus, ainsi que de bien réels scandales concernant maintes disciplines sportives l’ont récemment révélé.
S’inspirant librement de faits réels ayant entaché le milieu sportif, elle-même ancienne sportive et fille de sportif de haut niveau, Isabelle Villain nous livre une histoire fictive efficacement représentative, dont le mérite essentiel est la description limpide du piège où se retrouvent enfermées sans recours les victimes. Percutante dans sa simplicité, l’intrigue pourra peut-être décevoir les amateurs d’intrigues policières aux rebondissements sophistiqués. Ici, pas de coup de théâtre ni de suspense haletant, mais un récit aux allures de reportage sur un fait de société resté longtemps ignoré. Fluide et agréable, la narration pourra paraître par ailleurs relativement sèche, l’exploration du sujet par des enquêteurs extérieurs au drame conférant à l’ensemble une forme de distanciation un peu froide. L’on observe, l’on dissèque, mais l’on peine à s’émouvoir malgré la gravité du sujet...
D’une lecture facile et plaisante, cette enquête simple et efficace sur un sujet d’actualité s’imagine très aisément en épisode de série policière télévisuelle. Avis aux amateurs. (3/5)
Un grand merci à PartageLecture et aux éditions Taurnada pour ce Partenariat.
Les lecteurs des précédents romans de l’auteur ont déjà pu accompagner Rebecca de Lost dans différentes enquêtes. Cette fois, c’est le milieu sportif qui défraye la chronique, en particulier le milieu de la gymnastique, réputé pour l’extrême exigence imposée à ses athlètes. La brièveté des carrières de gymnastes, notamment pour les filles dont la puberté constitue une étape réellement critique quant à leur gabarit, accentue encore compétition et pression, dans un sport parmi les plus éprouvants physiquement. Y viser l’excellence implique d’immenses sacrifices aux multiples répercussions. Traumatisé à répétition et depuis le plus jeune âge, le corps des gymnastes paye un lourd et durable tribut à la pratique extrême de ce sport, tandis que sur le plan affectif et moral, les jeunes sportifs ont à composer avec le vase clos strictement délimité par leur centre de formation et par leur entraîneur, loin de leurs familles : une situation de totale dépendance qui, vécue dans la peur d’être un jour évincé des sélections, s’avère propice à de multiples abus, ainsi que de bien réels scandales concernant maintes disciplines sportives l’ont récemment révélé.
S’inspirant librement de faits réels ayant entaché le milieu sportif, elle-même ancienne sportive et fille de sportif de haut niveau, Isabelle Villain nous livre une histoire fictive efficacement représentative, dont le mérite essentiel est la description limpide du piège où se retrouvent enfermées sans recours les victimes. Percutante dans sa simplicité, l’intrigue pourra peut-être décevoir les amateurs d’intrigues policières aux rebondissements sophistiqués. Ici, pas de coup de théâtre ni de suspense haletant, mais un récit aux allures de reportage sur un fait de société resté longtemps ignoré. Fluide et agréable, la narration pourra paraître par ailleurs relativement sèche, l’exploration du sujet par des enquêteurs extérieurs au drame conférant à l’ensemble une forme de distanciation un peu froide. L’on observe, l’on dissèque, mais l’on peine à s’émouvoir malgré la gravité du sujet...
D’une lecture facile et plaisante, cette enquête simple et efficace sur un sujet d’actualité s’imagine très aisément en épisode de série policière télévisuelle. Avis aux amateurs. (3/5)
Un grand merci à PartageLecture et aux éditions Taurnada pour ce Partenariat.
Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Merci Cannetille pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Lu dans le cadre du partenariat Partage Lecture avec les éditions Taurnada :
Mon avis :
Dans ce roman centré sur la pratique du sport de haut niveau, à savoir ici la gymnastique, Isabelle Villain campe une enquête dénonçant les côtés sombres du monde sportif. Le groupe Lost, composé désormais de Rébecca, Mélina, Richard, Franck et Emmanuel, est chargé d'un dossier hautement sensible, à dénouer vite et bien, lorsque l'entraîneur des gymnastes au J.O. de Paris en 2024 - nous sommes situés très légèrement dans un roman d'anticipation, somme toute - meurt dans un accident de voiture, et qu'à la lumière d'un témoignage, il apparaît clairement que le système de freinage de sa voiture a été endommagé. Mais pour quelle raison aurait-on voulu tuer l'homme qui devait mener l'équipe française de gymnastique sur le podium international ?
Je ne connaissais pas le groupe Lost (n'ayant lu de l'auteur que A Pas de loup) : pour tout dire, je n'ai pas eu de difficulté à situer les personnages les uns par rapport aux autres, ni à entrer dans leur quotidien. J'ai trouvé intéressant de constater le retentissement de cette affaire sur les uns (ou les unes) et les autres, selon leur perplexité, leur colère ou leur affliction face aux épreuves des jeunes gymnastes. Car ces très jeunes filles sont entrées dans la pratique intense vers 12 ans, en ont à présent 18, elles ont malmené leur corps, lui ont demandé l'impossible, l'au-delà de la perfection, ont supporté des chutes, des blessures - tout, plutôt que de ne pas être sélectionnées, ne pas arriver au plus haut titre, une place sur le podium olympique, si possible l'or. Il est primordial également de ne pas décevoir leur entraîneur, Jean-Luc Provost, pas plus que l'épouse de celui-ci, Rita, qui est la kiné du groupe.
Mais combien de larmes seront-elles arrachées à Capucine, Aurore et Victoire, les benjamines du groupe, mais aussi à Joséphine, écartée pour une prétendue baisse de forme, mais surtout à Flore, dont le destin tragique sert de marqueur à ce qui aurait pu arriver à chacune, sans l'accident, qui certes a bouleversé leur entraînement, l'organisation du Centre, mais aussi a commencé, avec l'enquête et la perspicacité des policiers, à délier les langues sur une situation anormale, criminelle envers ces jeunes personnes, mais plombée par le mutisme général, à tous les étages de la Fédération.
Le groupe de gymnastes est certes mixte, mais ici, ce sont des jeunes filles les victimes, car à l'âge où l'on joue encore à la poupée, elles ont été séparées de leur famille, entraînées avec la plus grande rigueur, consacrant presque chaque minute de leur temps à la poursuite de cette quête, l'or olympique, qui à leurs yeux vaut tous les sacrifices. Isabelle Villain dévoile bien tout ce que ce mode de vie implique, les phénomènes d'emprise qui deviennent possibles. L'écriture directe, sans fioritures, presque documentaire, renforce le réalisme de l'enquête, le choc des faits.
J'ai suivi ce roman avec intérêt, un peu détachée peut-être de la résolution...
Citations :
Le rêve de toutes ces familles, c'est l'or olympique. Décrocher la première place. Leur vie entière n'est que privations. Pas de vacances. Pas de loisirs. Pas de sorties. Tout est organisé autour de leur enfant. Pour leur enfant. Pour qu'il puisse atteindre un jour le sommet. Même les frères et sœurs passent toujours au second plan. (Page 42)
Un contrat entre une famille et un coach, c'est une adhésion totale à une idéologie qui repose sur le dépassement de soi et une sensation de vivre un quotidien privilégié. Le temps de la jeunesse est très rapidement gommé pour faire place à celui de l'apprentissage et de l'effort sans limites. (Page 66)
À 10 ans, ils bossent déjà trente heures par semaine. Lorsqu'ils se blessent, le temps de récupération est infime, ce qui engendre une accumulation de traumatismes plus ou moins importants. Et à l'instant où survient une lésion un peu plus grave, comme ce fut le cas pour le biceps de notre fils, les dommages sont irréversibles. (Page 67)
En gym, la prise de poids n'est pas tolérable. L'épreuve de la pesée devenait un cauchemar pour moi. On annonçait notre chiffre inscrit sur la balance devant tout le monde grâce à un porte-voix. Pour bien nous faire sentir que le problème, c'était nous. Si l'équipe n'y arrivait pas, c'était de votre faute. J'ai entendu des horreurs sur mon compte. On me comparait à un oiseau qui ne pouvait plus voler. "A ce train-là, tu vas bientôt ressembler à ta mère... comment veux-tu gagner avec un cul comme le tien ?" (Page 94)
- Vous savez, nous les sportifs, et ce depuis notre plus jeune âge, on nous apprend à supporter la douleur, à la gérer. On nous apprend à nous soumettre, à abandonner notre corps aux mains d'une tierce personne. Alors, à force, on est un peu perdu et cela devient compliqué de faire la différence entre une douleur et une autre douleur. On n'est plus vraiment conscient de la frontière entre le bien et le mal. (Page 150)
Mon avis :
Dans ce roman centré sur la pratique du sport de haut niveau, à savoir ici la gymnastique, Isabelle Villain campe une enquête dénonçant les côtés sombres du monde sportif. Le groupe Lost, composé désormais de Rébecca, Mélina, Richard, Franck et Emmanuel, est chargé d'un dossier hautement sensible, à dénouer vite et bien, lorsque l'entraîneur des gymnastes au J.O. de Paris en 2024 - nous sommes situés très légèrement dans un roman d'anticipation, somme toute - meurt dans un accident de voiture, et qu'à la lumière d'un témoignage, il apparaît clairement que le système de freinage de sa voiture a été endommagé. Mais pour quelle raison aurait-on voulu tuer l'homme qui devait mener l'équipe française de gymnastique sur le podium international ?
Je ne connaissais pas le groupe Lost (n'ayant lu de l'auteur que A Pas de loup) : pour tout dire, je n'ai pas eu de difficulté à situer les personnages les uns par rapport aux autres, ni à entrer dans leur quotidien. J'ai trouvé intéressant de constater le retentissement de cette affaire sur les uns (ou les unes) et les autres, selon leur perplexité, leur colère ou leur affliction face aux épreuves des jeunes gymnastes. Car ces très jeunes filles sont entrées dans la pratique intense vers 12 ans, en ont à présent 18, elles ont malmené leur corps, lui ont demandé l'impossible, l'au-delà de la perfection, ont supporté des chutes, des blessures - tout, plutôt que de ne pas être sélectionnées, ne pas arriver au plus haut titre, une place sur le podium olympique, si possible l'or. Il est primordial également de ne pas décevoir leur entraîneur, Jean-Luc Provost, pas plus que l'épouse de celui-ci, Rita, qui est la kiné du groupe.
Mais combien de larmes seront-elles arrachées à Capucine, Aurore et Victoire, les benjamines du groupe, mais aussi à Joséphine, écartée pour une prétendue baisse de forme, mais surtout à Flore, dont le destin tragique sert de marqueur à ce qui aurait pu arriver à chacune, sans l'accident, qui certes a bouleversé leur entraînement, l'organisation du Centre, mais aussi a commencé, avec l'enquête et la perspicacité des policiers, à délier les langues sur une situation anormale, criminelle envers ces jeunes personnes, mais plombée par le mutisme général, à tous les étages de la Fédération.
Le groupe de gymnastes est certes mixte, mais ici, ce sont des jeunes filles les victimes, car à l'âge où l'on joue encore à la poupée, elles ont été séparées de leur famille, entraînées avec la plus grande rigueur, consacrant presque chaque minute de leur temps à la poursuite de cette quête, l'or olympique, qui à leurs yeux vaut tous les sacrifices. Isabelle Villain dévoile bien tout ce que ce mode de vie implique, les phénomènes d'emprise qui deviennent possibles. L'écriture directe, sans fioritures, presque documentaire, renforce le réalisme de l'enquête, le choc des faits.
J'ai suivi ce roman avec intérêt, un peu détachée peut-être de la résolution...
- Spoiler:
- car le personnage de coupable me paraissait tellement monstrueux que j'avais du mal à voir comme un crime de chercher à s'en débarrasser.
Citations :
Le rêve de toutes ces familles, c'est l'or olympique. Décrocher la première place. Leur vie entière n'est que privations. Pas de vacances. Pas de loisirs. Pas de sorties. Tout est organisé autour de leur enfant. Pour leur enfant. Pour qu'il puisse atteindre un jour le sommet. Même les frères et sœurs passent toujours au second plan. (Page 42)
Un contrat entre une famille et un coach, c'est une adhésion totale à une idéologie qui repose sur le dépassement de soi et une sensation de vivre un quotidien privilégié. Le temps de la jeunesse est très rapidement gommé pour faire place à celui de l'apprentissage et de l'effort sans limites. (Page 66)
À 10 ans, ils bossent déjà trente heures par semaine. Lorsqu'ils se blessent, le temps de récupération est infime, ce qui engendre une accumulation de traumatismes plus ou moins importants. Et à l'instant où survient une lésion un peu plus grave, comme ce fut le cas pour le biceps de notre fils, les dommages sont irréversibles. (Page 67)
En gym, la prise de poids n'est pas tolérable. L'épreuve de la pesée devenait un cauchemar pour moi. On annonçait notre chiffre inscrit sur la balance devant tout le monde grâce à un porte-voix. Pour bien nous faire sentir que le problème, c'était nous. Si l'équipe n'y arrivait pas, c'était de votre faute. J'ai entendu des horreurs sur mon compte. On me comparait à un oiseau qui ne pouvait plus voler. "A ce train-là, tu vas bientôt ressembler à ta mère... comment veux-tu gagner avec un cul comme le tien ?" (Page 94)
- Vous savez, nous les sportifs, et ce depuis notre plus jeune âge, on nous apprend à supporter la douleur, à la gérer. On nous apprend à nous soumettre, à abandonner notre corps aux mains d'une tierce personne. Alors, à force, on est un peu perdu et cela devient compliqué de faire la différence entre une douleur et une autre douleur. On n'est plus vraiment conscient de la frontière entre le bien et le mal. (Page 150)
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Merci Elea pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
De plein pied nous pénétrons en 2024 lors de la finale de la gymnastique féminine aux JO de Paris. La salle est comble, la France attend une médaille d’or.
C’est très habile comme début, on reste sur notre faim mais le décor est planté et on a envie de savoir….
Puis retour en 2023 en pleine préparation de cet or tellement convoité, "un grain de sable" va se glisser dans la préparation bien huilée de l’équipe Provost, « la team provost » dirigé par Jean-Luc Provost entraineur et ancien gymnaste lui-même, réputé pour sortir des champions, électron libre dans le monde de la gymnastique, aidé par sa femme Rita, kiné de formation, chargée du bien être des jeunes poulains.
Un soir Jean-Luc Provost a un accident de voiture mortel avec une voiture qu’il ne devait pas utiliser et c’est le commandant Rebecca de Lost qui doit toutes affaires cessantes s’occuper de ce bizarre accident. (Il apparait très vite que la voiture a eu les freins sectionnés).
Pour le lecteur habitué à l’équipe Rebecca de Lost c’est un réel plaisir de la retrouver. Elle et son équipe sont une vraie famille, soudée dans le métier et dans leur vie personnelle, toujours au 36, numéro fétiche, mais rue du Bastion, surnommé par tous « le Bastion »
Les parents des jeunes athlètes ne font plus partie de la vie des futurs champions, choisis dès l’âge de 12 ans ils intègrent la « team Provost » soumis à un régime infernal d’entraînement sept jours sur sept. Ainsi coupés de leur famille si jeunes ils sont malléables à souhait et mettent leur entraineur sur un piédestal, prêts à tout pour réussir et lui faire plaisir.
Mais au fil de l’enquête les langues se délient et on découvre le monde caché du sport de haut niveau et même si c’est une histoire fictive, Isabelle Villain, sportive elle même de haut niveau nous donne un aperçu d’un monde caché et de bien réels scandales.
Un polar bien rythmé avec de multiples rebondissements car bien des familles pouvaient en vouloir suffisamment à Provost pour vouloir se venger et de drôles de pratiques sont mises à jour par Rebecca de Lost et son équipe….
Une écriture qui s’améliore de livre en livre, des phrases courtes, une fluidité agréable, un polar avec un suspense réel sans artifices gores. Un récit qui ménage ma sensibilité …. Isabelle Villain a tout pour me plaire.
Je remercie Partage lecture et les éditions Taurnada de m’avoir permis de lire ce livre.
C’est très habile comme début, on reste sur notre faim mais le décor est planté et on a envie de savoir….
Puis retour en 2023 en pleine préparation de cet or tellement convoité, "un grain de sable" va se glisser dans la préparation bien huilée de l’équipe Provost, « la team provost » dirigé par Jean-Luc Provost entraineur et ancien gymnaste lui-même, réputé pour sortir des champions, électron libre dans le monde de la gymnastique, aidé par sa femme Rita, kiné de formation, chargée du bien être des jeunes poulains.
Un soir Jean-Luc Provost a un accident de voiture mortel avec une voiture qu’il ne devait pas utiliser et c’est le commandant Rebecca de Lost qui doit toutes affaires cessantes s’occuper de ce bizarre accident. (Il apparait très vite que la voiture a eu les freins sectionnés).
Pour le lecteur habitué à l’équipe Rebecca de Lost c’est un réel plaisir de la retrouver. Elle et son équipe sont une vraie famille, soudée dans le métier et dans leur vie personnelle, toujours au 36, numéro fétiche, mais rue du Bastion, surnommé par tous « le Bastion »
Les parents des jeunes athlètes ne font plus partie de la vie des futurs champions, choisis dès l’âge de 12 ans ils intègrent la « team Provost » soumis à un régime infernal d’entraînement sept jours sur sept. Ainsi coupés de leur famille si jeunes ils sont malléables à souhait et mettent leur entraineur sur un piédestal, prêts à tout pour réussir et lui faire plaisir.
Mais au fil de l’enquête les langues se délient et on découvre le monde caché du sport de haut niveau et même si c’est une histoire fictive, Isabelle Villain, sportive elle même de haut niveau nous donne un aperçu d’un monde caché et de bien réels scandales.
Un polar bien rythmé avec de multiples rebondissements car bien des familles pouvaient en vouloir suffisamment à Provost pour vouloir se venger et de drôles de pratiques sont mises à jour par Rebecca de Lost et son équipe….
Une écriture qui s’améliore de livre en livre, des phrases courtes, une fluidité agréable, un polar avec un suspense réel sans artifices gores. Un récit qui ménage ma sensibilité …. Isabelle Villain a tout pour me plaire.
Je remercie Partage lecture et les éditions Taurnada de m’avoir permis de lire ce livre.
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Merci Step pour ta critique, je le note
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Elle est super bien écrite ta critique @Step, je retrouve vraiment ce que j'ai ressenti à la lecture.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
C'est génial Joëlle, c'est une auteure tellement sympathique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Ah, c'est super @Joëlle, tu as dû passer un bon moment.
J'adore ! Tu as le sens de la formule.
Joëlle a écrit: Une rencontre et une journée en or et sans larmes !
J'adore ! Tu as le sens de la formule.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Villain, Isabelle] De l'or et des larmes
Super Joëlle, bonne lecture !
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Jeetca- Grand sage du forum
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